J'ai remplacé le mot expiation par ajustement, expiation ayant trop le sens de punition alors qu'il s'agit ici de s'aligner sur la réalité de l'Amour christique.
Pour rendre le texte
plus compréhensif je remplace le mot Dieu par les mots « La Conscience-Source »
et « l’Amour » et maintenant plus souvent par le mot « AmSource » qui est
composé à la fois des mots Âme, Amour, Source. Dieu est l’âme qui inclut toutes les âmes. Il ne peut
être qu’Amour et pas autre chose. Nous sommes créateurs comme Dieu à la seule
différence que c’est lui qui nous a créé.
I. L'acceptation
de la réalité
La peur de la Volonté de l'AmSource est l'une des croyances les plus étranges que l'esprit humain ait jamais faites. Cela n'aurait pas pu se produire à moins que l'esprit n'ait déjà été profondément divisé, ce qui fait qu'il était possible pour lui d'avoir peur de ce qu'il est réellement. La réalité ne peut rien « menacer », sauf les illusions, puisque la réalité ne peut soutenir que la vérité. Le seul fait que la Volonté de Dieu, qui est ce que tu es, soit perçue comme apeurante, démontre que tu as peur de ce que tu es.
Ce qui semble être
la peur est réellement la peur de ta propre réalité.
Dans ce processus,
la seule source de peur est ce que tu penses que tu vas perdre. Or il n'y a que
ce que le Saint-Esprit voit que tu puisses avoir.
J'ai souligné
maintes fois que le Saint-Esprit ne te demandera jamais
de sacrifier quoi que ce soit. Mais si tu exiges de toi-même le
sacrifice de la réalité, le Saint-Esprit doit te rappeler que ce n'est pas la
Volonté de AmSource parce que ce n'est pas la tienne. Il
n'y a pas de différence entre ta volonté et Celle de Dieu. Si tu n'avais
pas un esprit divisé, tu reconnaîtrais que le salut est d'exercer ta volonté
parce que c'est la communication.
Toi et ton Créateur pouvez communiquer par la création, parce
que cela et cela seul est Votre Volonté conjointe. Un
esprit divisé ne peut pas communiquer, parce qu'il parle pour des choses
différentes au même esprit. Cela lui fait perdre l'aptitude à communiquer pour
la simple raison qu'une communication confuse ne signifie rien.
Aucun esprit juste ne peut croire que sa volonté est plus
forte que Celle de Dieu. Donc, si un esprit croit que sa volonté est
différente de la Sienne, il ne peut que décider soit qu'il n'y a pas de Dieu,
soit que la Volonté de Dieu est apeurante. Le premier cas représente l'athée et
le second, le martyr, qui croit que AmSource exige des sacrifices. L'une ou
l'autre de ces décisions insanes induit la panique, parce que l'athée croit
qu'il est seul et le martyr croit que L’AmSource le crucifie.
Chacun doit
finalement se souvenir de la Volonté de Dieu, parce que chacun doit finalement
se reconnaître lui-même. Cette reconnaissance est la reconnaissance de ce que
sa volonté et Celle de L’AmSource ne font qu'un. En présence de la vérité, il
n'y a ni incroyants ni sacrifices. Dans la sécurité de la réalité, la peur est
totalement insignifiante. Nier ce qui est ne peut que sembler être
apeurant. La peur ne peut pas être réelle sans une cause, et L’AmSource est la
seule Cause. Dieu est Amour et tu Le veux
vraiment. Cela est ta volonté. Demande
cela et tu seras exaucé, parce que tu ne demanderas que ce qui
t'appartient.
Chaque souhait qui vient de l'ego est un souhait de rien, or
demander cela n'est pas une requête. L'ego ne peut pas demander quoi que ce
soit au Saint-Esprit parce qu'il y a entre eux un échec complet de la
communication. Or tu peux tout demander au Saint-Esprit, parce que les
requêtes que tu Lui fais sont réelles, étant de ton esprit juste.
Le fait que Dieu est Amour ne requiert pas la croyance
mais requiert l'acceptation.
Le Christ est en moi, et où Il est Dieu doit
être, car le Christ fait partie de Lui.
II. La réponse à la prière
La Bible souligne que toute prière est exaucée, et cela
est certes vrai. Le fait même que tu aies demandé quoi que ce soit au Saint-Esprit
t'assure une réponse. Il est possible que Sa réponse ne soit pas entendue. Il
est impossible, toutefois, qu'elle soit perdue. Il y a de nombreuses réponses
que tu as déjà reçues mais que tu n'as pas encore entendues. Je t'assure
qu'elles t'attendent.
Si tu veux connaître
L’AmSource et Sa Réponse, crois en moi dont la foi en toi est inébranlable.
Peux-tu demander véritablement au Saint-Esprit et douter de ton frère ? Crois
que ses paroles sont vraies à cause de la vérité qui est en lui. Tu t'uniras à
la vérité en lui, et ses paroles seront vraies. Comme tu l'entends, tu
m'entendras. Écouter la vérité, c'est pour toi la seule façon maintenant de
pouvoir l'entendre, et enfin de la connaître.
Le message que ton
frère te donne dépend de toi. Que te dit-il ? Que voudrais-tu qu'il te dise ?
Ce que tu décides à son sujet détermine le message que tu reçois. Souviens-toi
que le Saint-Esprit est en lui et que Sa Voix te parle par lui. Que peut te
dire un frère si saint, sauf la vérité ? Mais l'écoutes-tu ? Il se peut que ton
frère ne connaisse pas qui il est, mais il y a dans son esprit une lumière qui
connaît. Cette lumière peut luire dans le tien, revêtant ses paroles de vérité
et te rendant apte à les entendre. Ses paroles sont la réponse que le
Saint-Esprit te donne . Ta foi en lui est-elle assez forte pour te permettre
d'entendre ?
Je t'aime pour la
vérité en toi, comme L’AmSource t'aime. Tes tromperies te trompent peut-être,
toi, mais elles ne peuvent pas me tromper. Connaissant ce que tu es, je ne peux
pas douter de toi. Je n'entends que le Saint-Esprit en toi, Qui me parle par
toi. Si tu veux m'entendre, entends mes frères en qui parle la Voix pour Dieu.
La réponse à toutes les prières se trouve en eux. Tu auras ta réponse comme tu
l'entendras en chacun. N'écoute rien d'autre ou tu n'entendras pas
véritablement.
Crois en tes frères
parce que je crois en toi, et tu apprendras que ma croyance en toi est
justifiée. Crois en moi en croyant en eux, pour l'amour de ce que L’AmSource
leur a donné. Ils te répondront si tu apprends à ne leur demander que la
vérité. Ne demande pas d'être béni sans les bénir,
car c'est la seule façon pour toi d'apprendre combien tu es béni.
Croire, ce n'est pas
être crédule mais accepter et apprécier. Ce que tu ne crois pas, tu ne
l'apprécies pas, et tu ne peux pas être reconnaissant de ce à quoi tu
n'accordes pas de valeur
Tu ne peux demander
au Saint-Esprit, donc, qu'en Lui donnant, et tu ne peux Lui donner que là où tu
Le reconnais. Si tu Le reconnais en chacun, considère combien tu Lui demanderas
et combien tu recevras. Il ne te niera rien parce que tu ne Lui as rien nié,
ainsi tu peux tout partager. Voilà la façon, et la seule façon, d'avoir Sa
réponse, parce que Sa réponse est tout ce que tu peux demander et vouloir. Donc
dis à chacun :
Parce
que je veux me connaître moi-même, je te vois comme le Fils de Dieu et mon
frère.
III. La correction de l'erreur
L'attention soutenue
que prête l'ego aux erreurs des autres ego n'est pas le genre de vigilance que
le Saint-Esprit voudrait que tu maintiennes. Les egos sont portés à critiquer
quant au genre de « sens » qu’ils représentent. Ils comprennent ce genre de sens,
parce qu'il leur paraît sensé. Pour le Saint-Esprit, il n'a pas de sens du
tout.
Pour l'ego, il est
doux, juste et bon de relever les erreurs et de les « corriger ». Cela est
plein de sens pour l'ego, qui n'a pas conscience de ce que sont les erreurs ni
de ce qu'est la correction.
Les erreurs sont de l'ego et la correction des erreurs réside
dans le renoncement à l'ego.
Pour peu que tu
réagisses aux erreurs, tu n'écoutes pas le Saint-Esprit. Lui n'en a tout
simplement pas tenu compte, et si toi tu y prêtes attention, tu ne L'entends
pas. Si tu ne L'entends pas, tu écoutes ton ego et tu es aussi peu sensé que ce
frère dont tu perçois les erreurs. Cela ne peut pas être une correction. Or
c'est plus qu'un simple manque de correction pour lui. C'est l'abandon de la
correction en toi-même.
Lorsqu'un frère se conduit de manière insane, tu ne peux
le guérir qu'en percevant la santé d'esprit en lui. Si tu perçois ses
erreurs et les acceptes, tu acceptes les tiennes. Si tu veux confier les
tiennes au Saint-Esprit, tu dois faire de même avec les siennes. À moins que
cela ne devienne pour toi la seule façon de traiter toutes les erreurs, tu ne
peux pas comprendre comment toutes les erreurs sont défaites. Cela ne
revient-il pas à dire que ce que tu enseignes, tu l’apprends ? Ton frère a
autant raison que toi, et si tu penses qu'il fait erreur, tu te condamnes
toi-même.
Tu ne peux pas te corriger toi-même. T'est-il possible, donc, de corriger autrui ? Ce n'est pas à toi de changer ton frère, mais simplement de l'accepter tel qu'il est. Ses erreurs ne viennent pas de la vérité qui est en lui, et seule cette vérité est à toi. Ses erreurs n'y peuvent rien changer ni avoir le moindre effet sur la vérité en toi. Percevoir des erreurs en qui que ce soit, et y réagir comme si elles étaient réelles, c'est les rendre réelles pour toi. Tu n'échapperas pas au prix à payer pour cela, non point parce que tu en es puni, mais parce que tu suis le mauvais guide et par conséquent tu perdras ton chemin.
Les erreurs de ton frère ne sont pas de lui, pas plus que
les tiennes ne sont de toi. Accepte ses erreurs pour réelles et tu t'es attaqué
toi-même. Si tu veux trouver ta voie et la garder, ne vois que la vérité à tes
côtés car vous marchez ensemble. Le Saint-Esprit en toi pardonne toutes choses
en toi et en ton frère. Ses erreurs sont pardonnées avec les tiennes. La
Correction n'est pas plus séparée que l'amour. La Correction ne peut pas être
séparée parce qu'elle vient de l'amour. Toute tentative de ta part pour
corriger un frère signifie que tu crois que la correction par toi est possible,
et cela ne peut être que l'arrogance de l'ego. La correction est de Dieu, Qui
ne connaît pas l'arrogance.
Le Saint-Esprit
pardonne tout parce que L’AmSource a tout créé.
IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon
La Correction est
pour tous, parce que c'est la façon de défaire la croyance que quoi que ce soit
est pour toi seul. Pardonner, c'est passer sur. Regarde, donc, au-delà de
l'erreur, et ne laisse pas ta perception se poser sur elle, car tu croiras ce
que ta perception contient.
La Correction est
une leçon de partage, qui t'est donnée parce que tu as oublié comment faire.
Le Saint-Esprit te rappelle simplement l'usage naturel de tes aptitudes. En
réinterprétant l'aptitude à attaquer en aptitude à partager, Il traduit ce que
tu as fait en ce que L’AmSource a créé.
Le pardon qui est
appris de moi n'utilise pas la peur pour défaire la peur. Il ne rend pas non
plus l'irréel réel pour ensuite le détruire. Le
pardon par le Saint-Esprit consiste simplement à regarder au-delà de l'erreur
dès le commencement, la laissant ainsi être irréelle pour toi. Ne laisse
aucune croyance en sa réalité entrer dans ton esprit, sinon tu croiras aussi
que tu dois défaire ce que tu as fait pour être pardonné. Ce qui n'a pas
d'effet n'existe pas, et pour le Saint-Esprit les effets de l'erreur sont
inexistants.
En annulant sans
cesse et avec constance tous ses effets, partout et sous tous les rapports, Il
enseigne que l'ego n'existe pas et le prouve.
Suis donc l'enseignement du Saint-Esprit sur le pardon,
parce que le pardon est Sa fonction et Il connaît comment la remplir
parfaitement. C'est ce que je pensais quand j'ai dit que les miracles sont
naturels, et que lorsqu'ils ne se produisent pas quelque chose ne va pas. Les
miracles sont simplement le signe que tu désires suivre le plan du Saint-Esprit
pour le salut, tout en reconnaissant que tu ne comprends pas ce que c'est.
Les contes de fées peuvent être agréables ou
apeurants, mais personne ne dit qu'ils sont vrais. Les enfants peuvent y
croire, et alors, pendant un certain temps, les contes sont vrais pour eux. Or
quand la réalité se fait jour, les fantasmes disparaissent. La réalité n'a pas
disparu entre-temps.
Regarde, mon enfant,
la réalité est là. Elle appartient à toi, à moi et à Dieu, et elle est
parfaitement satisfaisante pour Nous tous. Seule cette prise de conscience
guérit, parce que c'est la prise de conscience de la vérité.
V. Le guérisseur non guéri
Le plan de l'ego pour le pardon est entrepris par des
guérisseurs non guéris et il est donc de l'ego. Le guérisseur non guéri
essaie de donner ce qu'il n'a pas reçu. Si le guérisseur non guéri est
théologien, par exemple, il commencera peut-être par cette prémisse : « Je suis
un pauvre pécheur, comme toi. » S'il est psychothérapeute, il est plus probable
qu'il commence par la croyance tout aussi incroyable que l'attaque est réelle à
la fois pour lui et pour le patient, mais qu'elle n'a d'importance ni pour l'un
ni pour l'autre.
Chaque guérisseur
qui recherche la vérité dans les fantasmes doit être non guéri, parce qu'il ne
sait pas où chercher la vérité et il n'a donc pas de réponse au problème de la
guérison.
Tous les guérisseurs
non guéris suivent le plan de l'ego pour le pardon, sous une forme ou sous une
autre.
S'ils sont
théologiens, ils sont susceptibles de se condamner eux-mêmes, d'enseigner la
condamnation et de préconiser une solution apeurante. Projetant la condamnation
sur Dieu, ils Le font paraître vengeur et craignent Son châtiment. Ce qu'ils
ont fait, c'est simplement de s'identifier à l'ego, et en percevant ce qu'il
fait, ils se condamnent eux-mêmes à cause de cette confusion
C'est à cause de
telles incohérences manifestes que personne n'a jamais réellement expliqué ce
qui arrive en psychothérapie. En réalité, il n'arrive rien. Il n'est rien arrivé
de réel au guérisseur non guéri, et il doit apprendre de son propre
enseignement. Son ego cherchera toujours à obtenir quelque chose de la
situation.
Que devrait-il donc
arriver ?
Quand L’AmSource dit
: « Que la lumière soit », la lumière fut. Peux-tu trouver la lumière en
analysant les ténèbres comme le fait le psychothérapeute, ou comme le
théologien, en reconnaissant les ténèbres en toi-même puis en cherchant une
lointaine lumière pour les chasser, tout en soulignant son éloignement ?
La guérison n'est pas mystérieuse. Rien ne changera à moins d'avoir été compris, puisque la lumière est compréhension. Un « pauvre pécheur » ne peut pas être guéri sans magie, pas plus qu'un « esprit sans importance » ne peut s'estimer lui-même sans magie.
Le faiseur de
miracles commence par percevoir la lumière, puis il traduit sa perception en
assurance en l'étendant continuellement et en acceptant qu'elle soit reconnue.
Ses effets l'assurent qu'elle est là.
Un thérapeute ne guérit pas : il laisse la guérison se
faire. Il peut indiquer les ténèbres mais il ne peut pas apporter la
lumière de lui-même, car la lumière n'est pas de lui. Le Saint-Esprit est le seul Thérapeute. Dans toute
situation où Il est le Guide, Il rend la guérison très claire. Tu ne
peux que Le laisser remplir Sa fonction. Il n'a pas besoin d'aide pour cela. Il
te dira exactement quoi faire pour aider qui que ce soit qu'il envoie à toi
pour être aidé, et Il lui parlera par toi si tu n'interfères pas.
Comme tu éveilleras d'autres esprits au Saint-Esprit, par
Lui et non par toi-même, tu comprendras que tu n'obéis pas aux lois de
ce monde. Mais les lois auxquelles tu obéis marchent.
Ce cours présente
une situation d'apprentissage très directe et très simple, et il fournit le
Guide Qui te dit quoi faire. Si tu le fais, tu verras qu'il marche. Ses
résultats sont plus convaincants que ses mots. Ils te convaincront que les mots
sont vrais. En suivant le bon Guide, tu apprendras la plus simple de toutes les
leçons :
C'est à leurs fruits que vous les connaîtrez, et qu'ils
se connaîtront eux-mêmes.
VI. L'acceptation de ton frère
Comment peux-tu
devenir de plus en plus conscient du Saint-Esprit en toi, sinon par Ses effets
? Tu ne peux pas Le voir avec tes yeux ni L'entendre avec tes oreilles. Comment
donc peux-tu Le percevoir ? Si tu inspires la joie et si les autres réagissent
avec joie envers toi, bien que tu ne ressentes pas toi-même de la joie, il doit
y avoir quelque chose en toi capable de la produire. Si cela est en toi et peut
produire de la joie, et si tu vois que cela produit de la joie en autrui, tu
dois le dissocier en toi-même.
S'il te semble que
le Saint-Esprit ne produit pas constamment de la joie en toi, c'est simplement
parce que tu ne suscites pas constamment de la joie en autrui. Leurs réactions
envers toi sont tes évaluations de Sa constance. Quand tu es inconstant, tu ne
suscites pas toujours de la joie, ainsi tu ne reconnais pas toujours Sa
constance. Ce que tu offres à ton frère, c'est à
Lui que tu l'offres, parce qu'il ne peut pas donner plus que tu
n'offres. Ce n'est pas qu'il met une limite à donner mais simplement que tu en
as mise une à recevoir. La décision de recevoir est la décision d'accepter. Si
tes frères font partie de toi, les accepteras-tu ? Eux seuls peuvent
t'enseigner ce que tu es, car ton apprentissage est le résultat de ce que tu
leur as enseigné. Ce que tu appelles en eux, tu l'appelles en toi-même. Et
comme tu l'appelles en eux, cela devient réel pour toi.
L’AmSource à un seul Fils, les connaissant tous ne
faisant qu'un. Si ce que tu fais
à mon frère, c'est à moi que tu le fais, et si tout ce que tu fais, tu le fais
pour toi-même parce que nous faisons partie de toi, tout ce que nous faisons
t'appartient aussi. Tous ceux que L’AmSource a
créés font partie de toi et partagent Sa gloire avec toi. Sa gloire Lui
appartient, mais elle est également à toi . Tu ne peux donc pas être moins
glorieux que Lui.
L’AmSource est plus
que toi uniquement parce qu'il t'a créé, mais il n'est pas même cela qu'il
garderait loin de toi. Par conséquent, tu peux
créer comme Il l'a fait, et ta
dissociation n'y changera rien. Ni la lumière de L’AmSource ni la tienne ne
sont plus pâles du fait que tu ne vois pas. Parce que la Filialité doit créer
en ne faisant qu'un, tu te souviens de la création chaque fois que tu reconnais
une partie de la création. Chaque partie dont tu te souviens ajoute à ton
entièreté parce que chaque partie est entière. L'entièreté est
indivisible, mais jusqu'à ce que tu la voies partout tu ne peux pas apprendre
ce qu'est ton entièreté. Tu ne peux te connaître toi-même que comme L’AmSource connaît
Son Fils, car la connaissance est partagée avec Dieu. Quand tu t'éveilles en
Lui, tu connais ton immensité en acceptant pour tienne Son illimité. Mais
entretemps tu la jugeras comme tu juges celle de ton frère, et tu l'accepteras
comme tu acceptes la sienne.
Tu n'es pas encore
éveillé, mais tu peux apprendre à t'éveiller. Tout simplement, le Saint-Esprit
t'enseigne à éveiller les autres.
En les voyant
s'éveiller, tu apprendras ce que cela signifie que de s'éveiller, et parce que
tu as choisi de les éveiller, leur gratitude et le fait qu'ils apprécient ce
que tu leur as donné t'en enseigneront la valeur. Ils deviendront les témoins
de ta réalité, comme tu fus créé témoin de celle de Dieu. Or quand la Filialité
se rassemblera et acceptera son Unité, elle sera connue à ses créations, qui
témoignent de sa réalité comme le Fils du Père.
Les miracles n'ont pas leur place dans l'éternité, parce
qu'ils sont réparateurs. Or tant que tu as encore besoin de guérison, tes
miracles sont les seuls témoins de ta réalité que tu puisses reconnaître. Tu ne
peux pas faire un miracle pour toi-même, parce que les miracles sont une façon
de donner et de recevoir l'acceptation.
Dans le temps,
donner vient en premier, bien que les deux soient simultanés dans l'éternité,
où ils ne peuvent pas être séparés. Quand tu as appris qu'ils sont la même
chose, il n'est plus besoin de temps.
La signification de L’AmSource est incomplète sans toi,
et tu es incomplet sans tes créations. Accepte ton frère dans ce monde
et n'accepte rien d'autre, car en lui tu trouveras tes créations parce qu'il
les a créées avec toi. Jamais tu ne connaîtras que
tu es cocréateur avec L’AmSource tant que tu n'auras pas appris que ton frère
est cocréateur avec toi.
VII Les deux évaluations
L’AmSource veut pour toi le bonheur parfait maintenant. Est-il
possible que ce ne soit pas aussi ta volonté ? Et est-il possible que ce ne
soit pas aussi la volonté de tes frères ?
Considère, donc,
qu'en cette volonté conjointe, et en elle seule, vous êtes tous unis. Il peut y
avoir désaccord sur tout le reste, mais pas là-dessus. C'est donc là que la
paix demeure. Et tu demeures dans la paix quand tu le décides. Or tu ne peux
pas demeurer dans la paix à moins d'accepter la Correction, parce que la
Correction est la voie vers la paix. La raison en est très simple et si
évidente qu'elle passe souvent inaperçue. L'ego a peur
de ce qui est évident, puisque l'évidence est la caractéristique essentielle de
la réalité. L'ego est aussi dans ton esprit, parce que tu l'y as
accepté. Son évaluation de toi, toutefois, est l'exact opposé de celle du
Saint-Esprit, parce que l'ego ne t'aime pas.
Il est inconscient
de ce que tu es, et il est entièrement méfiant à l'égard de tout ce qu'il
perçoit, parce que ses perceptions sont si changeantes. Par conséquent, l'ego
est capable au mieux de suspicion et au pire de méchanceté. Voilà sa portée. Il
ne peut pas l'excéder à cause de son incertitude. Et il ne peut jamais aller
au-delà parce qu'il ne peut jamais être certain.
Tu as donc dans ton esprit deux évaluations
conflictuelles de toi-même, et elles ne peuvent pas être vraies toutes les deux.
Tu ne te rends pas compte encore à quel point ces évaluations diffèrent
complètement l'une de l'autre parce que tu ne comprends pas combien la
perception que le Saint-Esprit a de toi est élevée en réalité. Rien de ce que
tu fais ne peut Le tromper, parce qu'il n'oublie jamais ce que tu es. Tout ce
que tu fais trompe l'ego, surtout quand tu réponds au Saint-Esprit, parce
qu'alors sa confusion augmente. Par conséquent, l'ego est particulièrement susceptible
de t'attaquer lorsque tu réagis avec amour, parce qu'il t'a évalué comme étant
non aimant et tu vas à l'encontre de son jugement. L'ego s'attaquera à tes
motifs dès qu'ils ne s'accorderont nettement plus avec la perception qu'il a de
toi. C'est alors qu'il passera brusquement de la suspicion à la méchanceté,
puisque son incertitude est augmentée. Or il est sûrement inutile de contrattaquer.
Qu'est-ce que cela pourrait signifier, sinon que tu es d'accord avec l'ego sur
son évaluation de ce que tu es ?
Si tu choisis de te considérer non aimant, tu ne seras pas
heureux. Tu te condamnes toi-même et tu dois donc te considérer insuffisant.
Tu ne peux pas
évaluer un système de croyance insane de l'intérieur. Sa portée t'en empêche.
Tu peux seulement aller par-delà et le regarder à partir d'un endroit où la
santé d'esprit existe, et voir le contraste. Ce n'est que par ce
contraste que l'insanité peut être jugée insane. Avec la grandeur de L’AmSource
en toi, tu as choisi d'être petit et de te lamenter sur ta petitesse. À
l'intérieur du système qui a dicté ce choix, ces lamentations sont inévitables.
Là ta petitesse est un fait établi et tu ne demandes pas : « Qui l'a établie ?
» La question est insignifiante à l'intérieur du système de pensée de l'ego,
parce qu'elle mettrait tout le système de pensée en question.
Le Saint-Esprit juge
toute croyance que tu as en fonction de son origine. Si elle vient de Dieu, Il
connaît qu'elle est vraie. Si elle ne vient pas de Lui, Il connaît qu'elle ne
signifie rien.
Chaque fois que tu
mets en question ta valeur, dis-toi :
L’AmSource Lui-même
est incomplet sans moi.
Souviens-t ‘en quand
l'ego parle, et tu ne l'entendras pas. La vérité à ton sujet est si élevée que
rien d'indigne de L’AmSource n'est digne de toi. Choisis donc ce que tu veux en
ce sens, et n'accepte rien que tu n'offrirais pas à L’AmSource comme
entièrement digne de Lui. Tu ne veux rien d'autre. Retourne-Lui ta part, et Il
te donnera tout de Lui-même en échange du retour de ce qui Lui appartient et Le
rend complet.
VIII. Grandeur versus grandiosité
La grandeur est de L’AmSource et de Lui seul. Par conséquent elle est en toi. Chaque fois que tu en
prends conscience, même très vaguement, tu abandonnes l'ego automatiquement,
parce qu'en présence de la grandeur de L’AmSource l'insignifiance de l'ego
devient parfaitement apparente.
La grandiosité de
l'ego est son alternative à la grandeur de Dieu. Laquelle choisiras-tu ?
La grandiosité est
toujours une couverture du désespoir. Elle est sans espoir parce qu'elle n'est
pas réelle. C'est une tentative pour contrebalancer ta petitesse, basée sur la
croyance que la petitesse est réelle. Sans cette croyance, la grandiosité est insignifiante
et il ne serait pas possible que tu en veuilles. L'essence
de la grandiosité est la compétitivité, parce qu'elle comporte toujours
l'attaque. C'est une tentative délirante pour faire plus et non pour défaire.
Nous avons dit plus tôt que l'ego oscille entre la suspicion et la méchanceté.
Il reste suspicieux aussi longtemps que tu désespères de toi-même. Il passe à
la méchanceté quand tu décides de ne pas tolérer l'abaissement de soi et d'y
chercher remède. Alors il t'offre l'illusion de l'attaque comme « solution ».
L'ego est immobilisé
en présence de la grandeur de Dieu, parce que Sa Grandeur établit ta liberté.
Même la plus petite indication de ta réalité chasse littéralement l'ego de ton
esprit, parce que tu abandonnes tout investissement en lui. La grandeur est totalement
sans illusions, et parce qu'elle est réelle elle est irrésistiblement
convaincante. Or la conviction de réalité ne te restera pas à moins que tu ne
permettes pas à l'ego de l'attaquer.
L'ego fera tous ses efforts pour retrouver et mobiliser ses énergies
contre ta délivrance. Il te dira que tu es insane et soutiendra que la
grandeur ne peut pas être une réelle partie de toi à cause de la petitesse en
laquelle il croit. Or ta grandeur n'est pas délirante parce que tu ne l'as pas
faite. Tu as fait la grandiosité et tu en as peur parce qu'elle est une forme
d'attaque, mais ta grandeur est de Dieu, Qui l'a créée à partir de Son Amour.
De ta grandeur, tu ne peux que bénir, parce que ta
grandeur est ton abondance. En bénissant, tu la tiens dans ton esprit,
la protégeant des illusions et te gardant toi-même dans l'Esprit de Dieu.
Souviens-toi toujours que tu ne peux être nulle part, sauf dans l'Esprit de
Dieu. Quand tu oublies cela, tu perds espoir et tu attaques.
L'ego dépend uniquement de ton désir de le tolérer.
Vérité et petitesse sont le déni l'une de l'autre parce
que la grandeur est vérité. La vérité n'oscille pas, elle est toujours
vraie. Quand la grandeur t'échappe, tu l'as remplacée par quelque chose que tu
as fait. C'est peut-être la croyance en la petitesse, peut-être la croyance en
la grandiosité.
Il est facile de
distinguer entre grandeur et grandiosité, parce que l'amour t'est rendu et
l'orgueil ne l'est pas. L'orgueil ne produit pas de miracles, par conséquent,
il te privera des véritables témoins de ta réalité. La vérité n'est ni obscure
ni cachée, mais son évidence pour toi réside dans la joie que tu apportes à ses
témoins, qui te la montrent.
Tu es tout à fait irremplaçable dans l'Esprit de Dieu.
Personne d'autre ne peut remplir la part que tu y prends, et tant que tu
laisses vacante ta part de lui, ta place éternelle attend simplement ton retour.
Or si la vérité est indivisible, ton évaluation de toi-même doit être celle de Dieu. Tu n'as pas établi ta valeur et elle n'a pas besoin de défense. Rien ne peut l'attaquer ni prévaloir contre elle. Elle ne varie pas. Elle est, simplement. Demande au Saint-Esprit ce qu'elle est et Il te le dira, mais n'aie pas peur de Sa réponse, parce qu'elle vient de Dieu. C'est une réponse exaltée à cause de sa Source, mais la Source est vraie et Sa réponse l'est aussi. Écoute et ne mets pas en question ce que tu entends, car L’AmSource ne trompe pas. Il voudrait que tu remplaces la croyance de l'ego en la petitesse par Sa Propre Réponse exaltée à ce que tu es, afin que tu cesses de la mettre en question et la connaisses pour ce qu'elle est.
L’essentiel
I. L'acceptation de la réalité
La peur de la Volonté de L’AmSource
est l'une des croyances les plus étranges que l'esprit humain ait jamais faites.
Le seul fait que la Volonté de Dieu, qui est ce que
tu es, soit perçue comme apeurante, démontre que tu as peur de ce que tu es.
Le Saint-Esprit ne te demandera
jamais de sacrifier quoi que ce soit.
l n'y a pas de différence entre
ta volonté et Celle de Dieu..
Toi et ton Créateur pouvez
communiquer par la création, parce que cela et cela seul est Votre Volonté
conjointe.
Un esprit divisé ne peut pas
communiquer
Aucun esprit juste ne peut
croire que sa volonté est plus forte que Celle de Dieu.
Dieu est Amour et tu Le veux
vraiment. Cela est ta volonté. Demande
cela et tu seras exaucé, parce que tu ne
demanderas que ce qui t'appartient.
Chaque souhait qui vient de l'ego
est un souhait de rien, or demander cela n'est pas une requête. L'ego ne peut
pas demander quoi que ce soit au Saint-Esprit parce qu'il y a entre eux un
échec complet de la communication. Or tu peux tout demander au Saint-Esprit, parce que les
requêtes que tu Lui fais sont réelles, étant de ton esprit juste.
Le fait que Dieu est Amour ne
requiert pas la croyance mais requiert l'acceptation.
Le Christ est en moi, et où Il est L’AmSource doit être,
car le Christ fait partie de Lui.
II. La réponse à la prière
La Bible souligne que toute
prière est exaucée, et cela est certes vrai.
Tu ne peux pas plus prier pour
toi seul que tu ne peux trouver la joie pour toi seul. La prière est une réaffirmation
de l'inclusion, dirigée par le Saint-Esprit selon les lois de Dieu.
Ne demande pas d'être béni sans
les bénir, car c'est la seule façon pour toi d'apprendre combien tu es béni.
III. La correction de l'erreur
Les erreurs sont de l'ego et la
correction des erreurs réside dans le renoncement à l'ego.
Lorsqu'un frère se conduit de
manière insane, tu ne peux le guérir qu'en percevant la santé d'esprit en lui.
Les erreurs de ton frère ne sont
pas de lui, pas plus que les tiennes ne sont de toi. Accepte ses erreurs pour
réelles et tu t'es attaqué toi-même. Si tu veux trouver ta voie et la garder, ne
vois que la vérité à tes côtés car vous marchez ensemble. Le Saint-Esprit en
toi pardonne toutes choses en toi et en ton frère. Ses erreurs sont pardonnées
avec les tiennes.
IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon
Le pardon par le Saint-Esprit
consiste simplement à regarder au-delà de l'erreur dès le commencement, la
laissant ainsi être irréelle pour toi.
Suis donc l'enseignement du
Saint-Esprit sur le pardon, parce que le pardon est Sa fonction et Il connaît
comment la remplir parfaitement
V. Le guérisseur non guéri
Le plan de l'ego pour le pardon
est entrepris par des guérisseurs non guéris et il est donc de l'ego.
Rien ne changera à moins d'avoir été compris, puisque la lumière est compréhension.
Un thérapeute ne guérit pas : il
laisse la guérison se faire. Il peut indiquer les ténèbres mais il ne peut
pas apporter la lumière de lui-même, car la lumière n'est pas de lui. Le Saint-Esprit est le seul Thérapeute. Dans toute
situation où Il est le Guide, Il rend la guérison très claire.
Comme tu éveilleras d'autres
esprits au Saint-Esprit, par Lui
C'est à leurs fruits que vous
les connaîtrez, et qu'ils se connaîtront eux-mêmes.
VI. L'acceptation de ton frère
Ce que tu offres à ton frère,
c'est à Lui que tu l'offres
L’AmSource à un seul Fils, les
connaissant tous ne faisant qu'un. Tous
ceux que L’AmSource a créés font partie de toi et partagent Sa gloire avec toi.
tu peux créer comme Il l'a
fait.
Les miracles n'ont pas leur
place dans l'éternité, parce qu'ils sont réparateurs. Or tant que tu as encore
besoin de guérison, tes miracles sont les seuls témoins de ta réalité que tu
puisses reconnaître. Tu ne peux pas faire un miracle pour toi-même, parce que
les miracles sont une façon de donner et de recevoir l'acceptation.
La signification de L’AmSource est
incomplète sans toi, et tu es incomplet sans tes créations. Jamais tu ne
connaîtras que tu es cocréateur avec L’AmSource tant que tu n'auras pas appris
que ton frère est cocréateur avec toi.
VII Les deux évaluations
L’AmSource veut pour toi le
bonheur parfait maintenant.
L'ego a peur de ce qui est évident,
puisque l'évidence est la caractéristique essentielle de la réalité.
Tu as donc dans ton esprit deux
évaluations conflictuelles de toi-même, et elles ne peuvent pas être vraies
toutes les deux.
Si tu choisis de te considérer non
aimant, tu ne seras pas heureux. Tu te condamnes toi-même et tu dois donc te
considérer insuffisant.
Chaque fois que tu mets en
question ta valeur, dis-toi :
L’AmSource Lui-même est incomplet sans moi.
VIII. Grandeur versus grandiosité
La grandeur est de L’AmSource
et de Lui seul. Par conséquent elle est
en toi. Chaque fois que tu en prends conscience, même très vaguement, tu
abandonnes l'ego automatiquement, parce qu'en présence de la grandeur de L’AmSource
l'insignifiance de l'ego devient parfaitement apparente.
L'essence de la grandiosité est la
compétitivité.
L'ego fera tous ses efforts pour
retrouver et mobiliser ses énergies contre ta délivrance
De ta grandeur, tu ne peux que
bénir, parce que ta grandeur est ton abondance.
L'ego dépend uniquement de ton désir
de le tolérer.
Vérité et petitesse sont le déni
l'une de l'autre parce que la grandeur est vérité.
Tu es tout à fait irremplaçable
dans l'Esprit de Dieu. Personne d'autre ne peut remplir la part que tu y prends,
et tant que tu laisses vacante ta part de lui, ta place éternelle attend
simplement ton retour.
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