Chapitres

jeudi 14 avril 2022

10 - Les idoles de la maladie.


Introduction

Rien au-delà de toi ne peut te rendre apeuré ou aimant, parce que rien n'est au-delà de toi. Le temps et l'éternité sont tous deux dans ton esprit, et ils seront en conflit jusqu'à ce que tu perçoives le temps uniquement comme un moyen de regagner l'éternité. Tu ne peux pas faire cela aussi longtemps que tu crois que des facteurs extérieurs à toi sont la cause de quoi que ce soit qui t'arrive.

Tu dois apprendre que le temps est uniquement à ta disposition, et que rien au monde ne peut t'enlever cette responsabilité. Tu peux violer les lois de L’Amour en ton imagination, mais tu ne peux pas en échapper. Elles furent établies pour ta protection et sont aussi inviolées que ta sécurité.

L’ÂmSource n'a rien créé hormis toi et rien hormis toi n'existe, car tu fais partie de Lui. Que peut-il exister, sauf Lui ? Rien ne peut arriver au-delà de Lui, parce que rien sauf Lui n'est réel. Tes créations Lui ajoutent comme tu le fais, mais rien n'est ajouté qui soit différent parce que tout a toujours été. Qu'est-ce qui peut te contrarier, sauf l'éphémère, et comment l'éphémère peut-il être réel si tu es la seule création de L’ÂmSource et qu'il t'a créé éternel ?

Ton esprit saint établit tout ce qui t'arrive. Chaque réponse que tu fais à tout ce que tu perçois dépend de toi, parce que ton esprit détermine la perception que tu en as.

L’ÂmSource ne change pas d'Esprit à ton sujet, car Il n'est pas incertain de Lui-même. Et ce qu'il connaît peut-être connu, parce qu'il ne le connaît pas uniquement pour Lui-même. Il t'acre pour Lui-même, mais Il t'a donné le pouvoir de créer pour toi-même afin que tu sois comme Lui. Voilà pourquoi ton esprit est saint.

Peut-il y avoir quoi que ce soit qui excède l'amour de Dieu ?

Peut-il y avoir quoi que ce soit, donc, qui excède ta volonté ?

Rien ne peut t'atteindre d'au-delà de celle-ci, parce que, étant en Dieu, tu englobes tout.

Pour rendre le texte plus compréhensif je remplace le mot Dieu par les mots « La Conscience-Source » et « l’Amour » et maintenant plus souvent par le mot « AmSource » qui est composé à la fois des mots AmeAmour et SourceDieu est l’âme qui inclut toutes les âmes. Il ne peut être qu’Amour et pas autre chose. Nous sommes créateurs comme Dieu à la seule différence que c’est lui qui nous a créé.

I. Chez toi en Dieu

Tu ne connais pas tes créations pour la simple raison que tu te décides contre elles aussi longtemps que ton esprit est divisé, or il est impossible d'attaquer ce que tu as créé. Mais souviens-toi que c'est aussi impossible pour Dieu. La loi de la création est que tu aimes tes créations comme toi-même, parce qu'elles font partie de toi. Tout ce qui a été créé est donc en parfaite sécurité, parce que les lois de Dieu le protègent par Son Amour. Toute partie de ton esprit qui ne connaît pas cela s'est bannie elle-même de la connaissance, parce qu'elle n'a pas rempli ses conditions. Qui d'autre que toi aurait pu faire cela ? Reconnais-le avec joie, car par-là tu te rends compte que ton bannissement n'est pas de Dieu et par conséquent n'existe pas.

Tu es chez toi en Dieu, rêvant d'exil mais parfaitement capable de t'éveiller à la réalité. Est-ce ta décision de le faire ? Tu reconnais à ta propre expérience que ce que tu vois en rêve, tu le crois réel tant que tu es endormi. Or dès l'instant que tu t'éveilles, tu te rends compte que tout ce qui semblait arriver dans le rêve n'est pas arrivé du tout.

Quand tu te souviendras, tu connaîtras que ce dont tu te souviens est éternel et que cela est donc maintenant.

Tu te souviendras de tout dès l'instant que tu le désireras entièrement, car si désirer entièrement, c'est créer, alors ta volonté aura dissipé la séparation, retournant ton esprit simultanément à ton Créateur et à tes créations. Les connaissant, tu n'auras pas le souhait de dormir mais seulement le désir de t'éveiller et d'être heureux. Les rêves seront impossibles parce que tu ne voudras que la vérité, et étant enfin ta volonté, elle sera à toi.

II. La décision d'oublier

À moins d'avoir d'abord connu quelque chose, tu ne peux pas le dissocier. La connaissance doit précéder la dissociation, de sorte que la dissociation n'est rien de plus que la décision d'oublier. Ce qui a été oublié paraît alors effrayant, mais seulement parce que la dissociation est une attaque contre la vérité. Tu es apeuré parce que tu as oublié. Et tu as remplacé ta connaissance par une conscience de rêves parce que tu as peur de ta dissociation, et non de ce que tu as dissocié. Quand ce que tu as dissocié est accepté, cela cesse d'être effrayant.

Or abandonner la dissociation de la réalité apporte davantage qu'une simple absence de peur. Dans cette décision résident la joie et la paix et la gloire de la création. N'offre au Saint-Esprit que ton désir de te souvenir, car Il retient pour toi la connaissance de Dieu et de toi-même, en attendant que tu l'acceptes. Abandonne avec joie tout ce qui ferait obstacle à ton souvenir, car Dieu est dans ta mémoire.

Te souvenir, c'est simplement ramener à ton esprit ce qui s'y trouve déjà. Ton déni de la réalité t'empêche d'accepter le don de Dieu, parce que tu as accepté quelque chose d'autre à la place. Si tu comprends que cela est toujours une attaque contre la vérité, et que la vérité est Dieu, tu comprendras pourquoi cela est toujours apeurant. Si tu reconnais en outre que tu fais partie de Dieu, tu comprendras pourquoi tu t'attaques toujours toi-même en premier.

Toute attaque est une attaque contre Soi. Ce ne peut pas être autre chose. Découlant de ta propre décision de ne pas être ce que tu es, c'est une attaque contre ton identification. Ainsi c'est par l'attaque que tu perds ton identification, parce que quand tu attaques tu dois avoir oublié ce que tu es. Et si ta réalité est celle de Dieu, quand tu attaques tu ne te souviens pas de Lui. Ce n'est pas parce qu'il a disparu, mais parce que tu choisis activement de ne pas te souvenir de Lui.

Tu ne pourrais pas prendre une décision aussi insane si tu te rendais compte des ravages qu'elle produit sur ta paix d'esprit. Tu la prends uniquement parce que tu crois encore qu'elle peut t'obtenir quelque chose que tu veux. Il s'ensuit, donc, que tu veux quelque chose d'autre que la paix d'esprit, mais tu n'as pas considéré ce que cela doit être. Or le résultat logique de ta décision est parfaitement clair, pour peu que tu veuilles le voir. En te décidant contre ta réalité, tu t'es fait vigilant contre L’ÂmSource et Son Royaume. Et c'est cette vigilance qui te fait craindre de te souvenir de Lui.

III. Le dieu de la maladie

Tu n'as pas attaqué L’ÂmSource et tu L'aimes vraiment.

Peux-tu changer ta réalité ?

Nul ne peut avoir pour volonté de se détruire soi-même. Quand tu penses que tu t'attaques toi-même, c'est le signe infaillible que tu hais ce que tu penses être. Et c'est cela, et seulement cela, que tu peux attaquer. Ce que tu penses être peut-être très haïssable, et ce que cette étrange image te fait faire peut-être très destructeur. Or la destruction n'est pas plus réelle que l'image, quoique   ceux qui font des idoles les adorent vraiment. Les idoles ne sont rien, mais leurs adorateurs sont les Fils de Dieu dans la maladie. L’ÂmSource voudrait qu'ils soient délivrés de leur maladie et retournés à Son Esprit. Il ne limitera pas ton pouvoir de les aider, parce qu'il te l'a donné. N'en aie pas peur, parce que c'est ton salut.

Quel Consolateur peut-il y avoir pour les enfants malades de Dieu, si ce n'est Son pouvoir par toi ? Souviens-toi que peu importe où Il est accepté dans la Filialité. Il est toujours accepté pour tous, et quand ton esprit Le reçoit, le souvenir de Lui s'éveille dans toute la Filialité. Guéris tes frères simplement en acceptant L’Amour pour eux. Vos esprits ne sont pas séparés, et L’Amour a un seul canal pour la guérison parce qu'il a un seul Fils. Le Lien de Communication restant entre Dieu et tous Ses enfants les unit entre eux, et les unit à Lui. En être conscient, c'est les guérir, parce que c'est être conscient que nul n'est séparé et qu'ainsi nul n'est malade.

Croire qu'un Fils de L’ÂmSource peut être malade, c'est croire qu'une partie de L’ÂmSource peut souffrir. L'amour ne peut pas souffrir, parce qu'il ne peut pas attaquer. Le souvenir de l'amour s'accompagne donc d'invulnérabilité. Même s'il y croit, ne te range pas du côté de la maladie en présence d'un Fils de Dieu, car ton acceptation de L’Amour en lui reconnaît l'Amour de Dieu qu'il a oublié. En le reconnaissant pour une partie de Dieu, tu lui rappelles la vérité à son sujet, qu'il nie. Voudrais-tu renforcer son déni de L’Amour et ainsi te perdre de vue ? Ou voudrais-tu lui rappeler son entièreté et te souvenir avec lui de ton Créateur ?

Croire qu'un Fils de L’ÂmSource est malade, c'est adorer la même idole que lui. L’ÂmSource a créé l'amour et non l'idolâtrie. Toutes les formes d'idolâtrie sont des caricatures de la création qu'enseignent des esprits malades et trop divisés pour connaître que la création partage le pouvoir sans jamais l'usurper. La maladie est idolâtrie, parce que c'est la croyance que le pouvoir peut t'être enlevé. Or cela est impossible, parce que tu fais partie de Dieu, Qui est tout pouvoir. Un dieu malade doit être une idole, faite à l'image de ce que son faiseur pense être. Et c'est exactement ce que l'ego perçoit dans un Fils de Dieu : un dieu malade, qui s'est créé lui-même, qui se suffit à lui-même, très méchant et très vulnérable.

Est-ce cette idole que tu voudrais adorer ? Est-ce pour sauver cette image que tu voudrais être si vigilant ? As-tu vraiment peur de perdre ça ?

Regarde calmement la conclusion logique du système de pensée de l'ego et juge si ce qu'il offre est réellement ce que tu veux, car c'est ce qu'il t'offre. Pour obtenir cela, tu désires attaquer la Divinité de tes frères et ainsi perdre la tienne de vue. Et tu désires la tenir cachée pour protéger une idole que tu penses capable de te sauver des dangers qu'elle représente, mais qui n'existent pas.

Il n'y a pas d'idolâtres dans le Royaume, mais tout ce que L’ÂmSource a créé est grandement apprécié, chacun ayant la calme connaissance qu'il fait partie de Lui. Le Fils de L’ÂmSource ne connaît pas d'idoles, mais il connaît son Père. La santé en ce monde est l'équivalent de la valeur au Ciel. Ce n'est pas par mon mérite que je contribue à toi mais par mon amour, car tu ne t'accordes pas de valeur. Quand tu ne t'accordes pas de valeur, tu deviens malade, mais la valeur que je t'accorde peut te guérir, parce que la valeur du Fils de L’ÂmSource est une. Quand j'ai dit : « Je vous donne ma paix », je le pensais vraiment. La paix vient de L’ÂmSource par moi à toi. Elle est pour toi, même s'il se peut que tu ne la demandes pas.

Quand un frère est malade, c'est parce qu'il ne demande pas la paix, par conséquent, il ne connaît pas qu'il l'a. L'acceptation de la paix est le déni de l'illusion, et la maladie est une illusion. Or chaque Fils de L’ÂmSource a le pouvoir de nier les illusions partout dans le Royaume, simplement en les niant complètement en lui-même. Je peux te guérir parce que je te connais. Je connais ta valeur pour toi, et c'est cette valeur qui te rend entier. Un esprit entier n'est pas idolâtre, il ne sait rien des lois conflictuelles. Je te guérirai simplement parce que j'ai un seul message, et il est vrai. Ta foi en lui te rend entier quand tu as foi en moi.

C'est sans tromperie que j'apporte le message de Dieu, tu apprendras cela en apprenant que tu reçois toujours autant que tu acceptes. Tu pourrais accepter la paix maintenant pour chacun, et offrir à tous la parfaite délivrance de toutes les illusions parce que tu as entendu Sa Voix. Mais n'aie pas d'autres dieux devant Lui ou tu n'entendras pas. L’ÂmSource n'est pas jaloux des dieux que tu fais mais tu l'es, toi. Tu voudrais les sauver et les servir, parce que tu crois qu'ils t'ont fait. Tu penses qu'ils sont ton père, parce que tu projettes sur eux le fait apeurant que tu les aies faits pour remplacer Dieu. Or quand ils semblent te parler, souviens toi que rien ne peut remplacer Dieu, et quels que soient les remplacements que tu as tentés, ils ne sont rien.

Tout simplement, donc, tu crois peut-être que tu as peur du néant, mais en réalité tu as peur de rien. En prenant conscience de cela, tu es guéri. Tu entendras le dieu que tu écoutes. Tu as fait le dieu de la maladie, et en le faisant tu t'es rendu capable de l'entendre. Or tu ne l'as pas créé, parce qu'il n'est pas la Volonté du Père. Il n'est donc pas éternel et il sera défait pour toi à l'instant où tu signifieras ton désir de n'accepter que l'éternel.

Si Dieu à un seul Fils, il y a un seul Dieu. Tu partages la réalité avec Lui, parce que la réalité n'est pas divisée. Accepter d'autres dieux devant Lui, c'est placer d'autres images devant toi. Tu ne te rends pas compte combien tu écoutes tes dieux ni combien tu es vigilant en leur nom. Or ils existent uniquement parce que tu les honores. Rends l'honneur où il est dû et à toi sera la paix. C'est ton héritage de ton vrai Père. Tu ne peux pas faire ton Père, et le père que tu as fait ne t'a pas fait. Aux illusions nul honneur n'est dû, car les honorer c'est honorer rien. Or la peur non plus ne leur est pas due, car rien ne peut pas être apeurant. Tu as choisi d'avoir peur de l'amour à cause de sa parfaite incapacité de nuire, et tu as été désireux, à cause de cette peur, d'abandonner ta propre parfaite capacité d'aider et ta propre Aide parfaite.

Ce n'est qu'à l'autel de L’Amour que tu trouveras la paix. Et cet autel est en toi parce que L’Amour l'a mis là. Sa Voix t'appelle encore à retourner, et Il sera entendu lorsque tu ne placeras pas d'autres dieux devant Lui. Tu peux abandonner le dieu de la maladie pour tes frères, en fait, c'est ce que tu devras faire si tu l'abandonnes pour toi-même. Car si tu vois le dieu de la maladie où que ce soit, tu l'as accepté. Et si tu l'acceptes, tu te prosterneras devant lui et tu l'adoreras, parce qu'il a été fait comme remplaçant de Dieu. Il est la croyance que tu peux choisir quel dieu est réel. Bien qu'il soit clair que cela n'a rien à voir avec la réalité, il est également clair que cela a tout à voir avec la réalité telle que tu la perçois.

IV. La fin de la maladie

Toute magie est une tentative pour réconcilier l'inconciliable.

Toute religion est la reconnaissance de ce que l'inconciliable ne peut être réconcilié.

Maladie et perfection sont inconciliables. Si L’Amour t'a créé parfait, tu es parfait. Si tu crois que tu peux être malade, tu as placé d'autres dieux devant Lui. L’Amour n'est pas en guerre contre le dieu de la maladie que tu as fait, mais tu l'es, toi. Il est le symbole de la décision de rejeter Dieu, et tu as peur de lui parce qu'il n'est pas conciliable avec la Volonté de Dieu. Si tu l'attaques, tu le rends réel pour toi. Mais si tu refuses de l'adorer sous quelque forme qu'il t'apparaisse et où que tu penses le voir, il disparaîtra dans le néant dont il a été fait.

La réalité ne peut se faire jour que dans un esprit qu'aucun nuage n'obscurcit. Elle est toujours là pour être acceptée, mais son acceptation dépend de ton désir de l'avoir. Connaître la réalité doit comporter le désir de juger l'irréalité pour ce qu'elle est. Passer sur le néant, c'est simplement le juger correctement et, grâce à ton aptitude à l'estimer véritablement, en lâcher prise. La connaissance ne peut pas se faire jour dans un esprit rempli d'illusions, parce que la vérité et l'illusion sont inconciliables. La vérité est entière et elle ne peut pas être connue par une partie d'esprit.

La Filialité ne peut pas être perçue comme partiellement malade, parce que la percevoir de cette façon c'est ne pas la percevoir du tout. Si la Filialité est une, elle est une à tous égards. L'unité est indivisible. Si tu perçois d'autres dieux, ton esprit est divisé et tu ne seras pas capable de limiter la division, parce que c'est le signe que tu as soustrait une partie de ton esprit à la Volonté de Dieu. Cela signifie qu'elle est hors de contrôle. Être hors de contrôle, c'est être hors de la raison, et alors l'esprit devient déraisonnable. En définissant l'esprit faussement, tu le perçois fonctionnant faussement.

Les lois de L’Amour garderont ton esprit en paix parce que la paix est Sa Volonté, et Ses lois sont établies pour la maintenir. Ses lois sont celles de la liberté, mais les tiennes sont celles d’asservissement. Puisque liberté et asservissement sont inconciliables, leurs lois ne peuvent être comprises ensemble. Les lois de L’Amour n'opèrent que pour ton bien, et il n'est point d'autres lois à part des Siennes. Tout le reste est simplement sans loi et donc chaotique. Or L’ÂmSource Lui-même a protégé tout ce qu'il a créé par Ses lois. Tout ce qui ne leur est pas soumis n'existe pas. « Les lois du chaos » est une expression insignifiante. La création est en parfait accord avec Ses Lois et le chaotique est sans signification parce qu'il est sans Dieu. Tu as « donné » ta paix aux dieux que tu as faits mais ils ne sont pas là pour te l'enlever et tu ne peux pas la leur donner.

Tu n'es pas libre d'abandonner la liberté, mais seulement de la nier. Tu ne peux pas faire ce qui n'était pas l'intention de Dieu, car ce qui n'est pas Son intention n'arrive pas. Tes dieux n'apportent pas le chaos, c'est toi qui les revêts de chaos et qui l'acceptes d'eux. Tout cela n'a jamais été. Il n'y a jamais rien eu, que les lois de Dieu, et il n'y aura jamais rien, que Sa Volonté. Tu fus créé par Ses lois et par Sa Volonté, et la manière de ta création t'a établi comme créateur. Ce que tu as fait est si indigne de toi que tu ne pourrais guère le vouloir, si tu étais désireux de le voir tel que c'est. Tu ne verras rien du tout. Et ta vision automatiquement se portera plus loin sur ce qui est en toi et tout autour de toi. La réalité ne peut pas passer au travers des obstructions que tu interposes, mais elle t'enveloppera complètement quand tu en lâcheras prise.

Quand tu as fait l'expérience de la protection de Dieu, faire des idoles devient inconcevable. Il n'y a pas d'étranges images dans l'Esprit de Dieu, et ce qui n'est pas dans Son Esprit ne peut pas être dans le tien, parce que vous êtes d'un même esprit et cet esprit Lui appartient. Il est à toi parce qu'il Lui appartient, car la propriété, pour Lui, c'est le partage. Et s'il en est ainsi pour Lui, il en est ainsi pour toi. Ses définitions sont Ses lois, car par elles Il a établi l'univers pour ce qu'il est. Aucun des faux dieux que tu tentes d'interposer entre toi et ta réalité n'affecte le moindrement la vérité. La paix est à toi parce que L’ÂmSource t'a créé. Et Il n'a créé rien d'autre.

Le miracle est l'acte d'un Fils de L’Amour qui a mis de côté tous les faux dieux et qui appelle ses frères à faire de même. C'est un acte de foi, parce qu'il reconnaît que son frère peut le faire. C'est un appel au Saint-Esprit dans son esprit, un appel qui est renforcé par l'union. Parce que le faiseur de miracles a entendu la Voix de Dieu, il La renforce en un frère malade en affaiblissant sa croyance en la maladie, qu'il ne partage pas. Le pouvoir d'un esprit peut luire en un autre, parce que toutes les lampes de L’Amour furent allumées par la même étincelle. Elle est partout et elle est éternelle.

En beaucoup il ne reste que l'étincelle, car les Grands Rayons sont obscurcis. Or L’ÂmSource a gardé l'étincelle vivante afin que les Rayons ne puissent jamais être complètement oubliés. Pour peu que tu voies la petite étincelle, tu apprendras qu'il est une plus grande lumière, car les Rayons sont là sans être vus. Percevoir l'étincelle guérira, mais connaître la lumière créera. Or dans le retour il faut d'abord que la petite lumière soit reconnue, car la séparation fut une descente de l'immensité vers la petitesse. Mais l'étincelle est toujours aussi pure que la Grande Lumière, parce qu'elle est l'appel restant de la création. Mets toute ta foi en elle et L’ÂmSource Lui-même te répondra.

V. Le déni de L’ÂmSource

Les rituels du dieu de la maladie sont étranges et très exigeants. La joie n'est jamais permise, car la dépression est son signe d'allégeance. La dépression signifie que tu as désavoué Dieu.

Tu reçois forcément le message que tu donnes parce que c'est le message que tu veux. Tu crois peut-être que tu juges tes frères au message qu'ils te donnent mais tu les as jugés au message que toi tu leur donnes. Ne leur attribue pas ton déni de la joie, sinon tu ne peux pas voir l'étincelle en eux qui t'apporterait la joie. C'est le déni de l'étincelle qui apporte la dépression, car chaque fois que tu vois tes frères sans elle, tu nies Dieu.

Faire allégeance au déni de Dieu, c'est la religion de l'ego. De toute évidence, le dieu de la maladie exige le déni de la santé, parce que la santé est en opposition directe avec sa propre survie. Mais considère ce que cela signifie pour toi. À moins d'être malade, tu ne peux pas garder les dieux que tu as faits, car c'est seulement dans la maladie que tu pourrais en vouloir. Le blasphème, donc, est un suicide et non un déicide. Cela signifie que tu désires ne pas te connaître toi-même afin d'être malade. 'Voilà l'offrande que ton dieu exige parce que, l'ayant fait de ton insanité, il est une idée insane. Il prend de nombreuses formes, mais bien qu'il semble être de nombreuses choses différentes, il est une seule idée : le déni de Dieu.

La maladie et la mort semblaient entrer dans l'esprit du Fils de L’ÂmSource contre Sa Volonté. L’attaque contre L’ÂmSource a fait croire à Son Fils qu'il était sans Père, et de sa dépression il a fait le dieu de la dépression. C'était son alternative à la joie, parce qu'il ne voulait pas accepter le fait que, bien qu'il soit lui-même un créateur, il avait été créé. Or le Fils ne peut rien sans le Père, Qui est sa seule Aide.

J'ai dit plus tôt que de toi-même tu ne peux rien faire, mais tu n'es pas de toi-même. Si tu l'étais, ce que tu as fait serait vrai, et tu ne pourrais jamais t'échapper. C'est parce que tu ne t'es pas fait toi-même que tu n'as pas besoin de te troubler pour rien. Tes dieux ne sont rien, parce que ton Père ne les a pas créés. Tu ne peux pas faire des créateurs qui ne sont pas comme ton Créateur, pas plus qu'il n'aurait pu créer un Fils qui n'était pas comme Lui.

Si la création est partage, elle ne peut pas créer ce qui n'est pas comme elle. Elle ne peut partager que ce qu'elle est. La dépression est isolement, ainsi elle ne pouvait pas avoir été créée.

Fils de Dieu, tu n'as pas péché mais tu t'es fort trompé.

Quand tu penses qu'il n'a pas répondu à ton appel, tu n'as pas répondu au Sien. Il t'appelle de chaque partie de la Filialité, à cause de Son Amour pour Son Fils. Si tu entends Son message, Il t'a répondu, et tu apprendras de Lui si tu entends bien.

L'Amour de L’ÂmSource est dans tout ce qu'elle a créé, car Son Fils est partout. Regarde tes frères avec paix et L’ÂmSource Se précipitera dans ton cœur en reconnaissance du don que tu Lui fais.

Ne te tourne pas vers le dieu de la maladie pour guérir mais seulement vers le Dieu de l'amour, car la guérison est la reconnaissance de Lui.

Quand tu Le reconnaîtras, tu connaîtras qu'il n'a jamais cessé de te reconnaître et que dans Sa reconnaissance de toi se trouve ton être. Tu n'es pas malade et tu ne peux pas mourir. Mais tu peux te confondre toi-même avec des choses qui le peuvent.

Souviens-toi, toutefois, que c'est blasphémer de faire cela, car cela signifie que tu regardes sans amour et Dieu et Sa création, dont Il ne peut pas être séparé.

Ton Père t'a créé entièrement sans péché, entièrement sans douleur et entièrement sans souffrance d'aucune sorte. Si tu Le nies, tu apportes le péché, la douleur et la souffrance dans ton propre esprit à cause du pouvoir qu'il lui a donné. Ton esprit est capable de créer des mondes, mais il peut aussi nier ce qu'il crée parce qu'il est libre.

Tu ne te rends pas compte combien tu t'es nié toi-même, ni combien Dieu, dans son Amour, voudrait qu'il n'en soit rien. Or Il n'interfère pas avec toi, parce qu'il ne connaîtrait pas Son Fils s'il n'était pas libre. Interférer avec toi, ce serait S'attaquer Lui-même, et L’ÂmSource n'est pas insane. Quand tu Le nies, tu es insane. Voudrais-tu qu'il partage ton insanité ? L’ÂmSource ne cessera jamais d'aimer Son Fils, et Son Fils ne cessera jamais de L'aimer. Telle était la condition de la création de Son Fils, à jamais fixée dans l'Esprit de Dieu. Connaître cela, c'est la santé d'esprit. Le nier, c'est l'insanité. L’ÂmSource S'est donné à toi en ta création, et Ses dons sont éternels. Te nierais-tu toi-même à Lui ?

À partir des dons que tu Lui fais, le Royaume sera rendu à Son Fils. Son Fils s'est retiré lui-même de Son don en refusant d'accepter ce qui avait été créé pour lui, et ce qu'il avait créé au Nom de son Père. Le Ciel attend son retour, car il fut créé pour être la demeure du Fils de Dieu. Tu n'es chez toi nulle part ailleurs et en nulle autre condition. Ne te nie pas la joie qui a été créée pour toi pour la misère que tu as faite pour toi. L’ÂmSource t'a donné les moyens de défaire ce que tu as fait. Écoute, et tu apprendras comment te souvenir de ce que tu es.

Si L’ÂmSource connaît Ses enfants entièrement sans péché, c'est un blasphème de les percevoir coupables. Si L’ÂmSource connaît Ses enfants entièrement sans douleur, c'est un blasphème de percevoir la souffrance où que ce soit. Si L’ÂmSource connaît ses enfants entièrement joyeux, c'est un blasphème d'être déprimé. Toutes ces illusions, et les nombreuses autres formes que peut prendre le blasphème, sont des refus d'accepter la création telle qu'elle est.

Ne perçois rien que L’ÂmSource n'ait pas créé, ou tu Le nies. Sa Paternité est la seule qui soit, et elle est à toi uniquement parce qu'il te l'a donnée. Les dons que tu te fais à toi-même sont insignifiants, mais les dons que tu fais à tes créations sont pareils aux Siens, parce qu'ils sont donnés en Son Nom. C'est pourquoi tes créations sont aussi réelles que les Siennes. Or la vraie Paternité doit être reconnue si le vrai Fils doit être connu. Tu crois que les choses malades que tu as faites sont tes vraies créations, parce que tu crois que les images malades que tu perçois sont les Fils de Dieu. C'est seulement si tu acceptes la Paternité de L’Amour que tu auras quoi que ce soit, parce que Sa Paternité t'a tout donné. C'est pourquoi Le nier, c'est te nier toi-même.

L'arrogance est le déni de l'amour, parce que l'amour partage et l'arrogance retient. Aussi longtemps que les deux te paraîtront désirables, le concept de choix, qui n'est pas de Dieu, te restera. Bien que ce ne soit pas vrai dans l'éternité, c'est vrai dans le temps, de sorte que tant que le temps durera dans ton esprit, il y aura des choix. Le temps même est ton choix. Si tu veux te souvenir de l'éternité, tu ne dois regarder que l'éternel. Si tu te permets de devenir préoccupé par le temporel, tu vis dans le temps. Comme toujours, ton choix est déterminé par ce à quoi tu accordes de la valeur. Le temps et l'éternité ne peuvent pas être réels tous les deux, parce qu'ils se contredisent l'un l'autre.

Si tu n'acceptes pour réel que ce qui est intemporel, tu commenceras à comprendre l'éternité et à la faire tienne.

 

L'essentiel

Introduction

Rien au-delà de toi ne peut te rendre apeuré ou aimant, parce que rien n'est au-delà de toi. Le temps et l'éternité sont tous deux dans ton esprit, et ils seront en conflit jusqu'à ce que tu perçoives le temps uniquement comme un moyen de regagner l'éternité. Tu ne peux pas faire cela aussi longtemps que tu crois que des facteurs extérieurs à toi sont la cause de quoi que ce soit qui t'arrive.

Tu peux violer les lois de L’Amour en ton imagination, mais tu ne peux pas en échapper. Elles furent établies pour ta protection et sont aussi inviolées que ta sécurité.

L’ÂmSource n'a rien créé hormis toi et rien hormis toi n'existe, car tu fais partie de Lui.

. Chaque réponse que tu fais à tout ce que tu perçois dépend de toi, parce que ton esprit détermine la perception que tu en as.

I. Chez toi en Dieu

La loi de la création est que tu aimes tes créations comme toi-même, parce qu'elles font partie de toi.

Tu reconnais à ta propre expérience que ce que tu vois en rêve, tu le crois réel tant que tu es endormi. Or dès l'instant que tu t'éveilles, tu te rends compte que tout ce qui semblait arriver dans le rêve n'est pas arrivé du tout.

II. La décision d'oublier

N'offre au Saint-Esprit que ton désir de te souvenir, car Il retient pour toi la connaissance de Dieu et de toi-même, en attendant que tu l'acceptes. Abandonne avec joie tout ce qui ferait obstacle à ton souvenir, car Dieu est dans ta mémoire.

Toute attaque est une attaque contre Soi.

III. Le dieu de la maladie

Guéris tes frères simplement en acceptant L’Amour pour eux. Vos esprits ne sont pas séparés, et L’Amour a un seul canal pour la guérison parce qu'il a un seul Fils.

Croire qu'un Fils de L’Amour Source peut être malade, c'est croire qu'une partie de L’Amour Source peut souffrir.

Chaque Fils de L’ÂmSource a le pouvoir de nier les illusions partout dans le Royaume, simplement en les niant complètement en lui-même.

Souviens-toi que rien ne peut remplacer Dieu, et quels que soient les remplacements que tu as tentés, ils ne sont rien.

Car si tu vois le dieu de la maladie où que ce soit, tu l'as accepté.

IV. La fin de la maladie

Toute magie est une tentative pour réconcilier l'inconciliable.

Toute religion est la reconnaissance de ce que l'inconciliable ne peut être réconcilié.

Maladie et perfection sont inconciliables. Si L’Amour t'a créé parfait, tu es parfait. Si tu crois que tu peux être malade, tu as placé d'autres dieux devant Lui.

La Filialité ne peut pas être perçue comme partiellement malade, parce que la percevoir de cette façon c'est ne pas la percevoir du tout.

Le miracle est l'acte d'un Fils de L’Amour qui a mis de côté tous les faux dieux et qui appelle ses frères à faire de même. C'est un acte de foi, parce qu'il reconnaît que son frère peut le faire. C'est un appel au Saint-Esprit dans son esprit, un appel qui est renforcé par l'union

V. Le déni de L’ÂmSource

La dépression signifie que tu as désavoué Dieu.

Tu reçois forcément le message que tu donnes parce que c'est le message que tu veux. Tu crois peut-être que tu juges tes frères au message qu'ils te donnent mais tu les as jugés au message que toi tu leur donnes.

Le dieu de la maladie exige le déni de la santé, parce que la santé est en opposition directe avec sa propre survie.

Si la création est partage, elle ne peut pas créer ce qui n'est pas comme elle. Elle ne peut partager que ce qu'elle est.

Fils de Dieu, tu n'as pas péché mais tu t'es fort trompé.

Quand tu penses qu'il n'a pas répondu à ton appel, tu n'as pas répondu au Sien

L'Amour de L’ÂmSource est dans tout ce qu'elle a créé, car Son Fils est partout. Regarde tes frères avec paix et L’Amour Source Se précipitera dans ton cœur en reconnaissance du don que tu Lui fais.

Ne te tourne pas vers le dieu de la maladie pour guérir mais seulement vers le Dieu de l'amour, car la guérison est la reconnaissance de Lui.

Ton Père t'a créé entièrement sans péché, entièrement sans douleur et entièrement sans souffrance d'aucune sorte. Si tu Le nies, tu apportes le péché, la douleur et la souffrance dans ton propre esprit à cause du pouvoir qu'il lui a donné.

L’ÂmSource t'a donné les moyens de défaire ce que tu as fait. Écoute, et tu apprendras comment te souvenir de ce que tu es.

·         Si L’ÂmSource connaît Ses enfants entièrement sans péché, c'est un blasphème de les percevoir coupables.

·         Si L’ÂmSource connaît Ses enfants entièrement sans douleur, c'est un blasphème de percevoir la souffrance où que ce soit.

·         Si L’ÂmSource connaît ses enfants entièrement joyeux, c'est un blasphème d'être déprimé.

Les dons que tu te fais à toi-même sont insignifiants, mais les dons que tu fais à tes créations sont pareils aux Siens, parce qu'ils sont donnés en Son Nom. C'est pourquoi tes créations sont aussi réelles que les Siennes. Or la vraie Paternité doit être reconnue si le vrai Fils doit être connu. C'est seulement si tu acceptes la Paternité de L’Amour que tu auras quoi que ce soit, parce que Sa Paternité t'a tout donné

Si tu n'acceptes pour réel que ce qui est intemporel, tu commenceras à comprendre l'éternité et à la faire tienne. 

 

 

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