Chapitres

lundi 18 avril 2022

12 - La pédagogie du Saint-Esprit

 

I. La pédagogie du Saint-Esprit [1]

Chapitre très important

Tu ne réponds pas directement à quoi que ce soit, mais à l'interprétation que tu en donnes. Ainsi, ton interprétation devient la justification de ta réponse. C'est pourquoi il est hasardeux pour toi d'analyser les motifs d'autrui. Si tu décides que quelqu'un essaie réellement de t'attaquer, de te déserter ou de t'asservir, tu répondras comme s'il l'avait réellement fait, ayant rendu son erreur réelle pour toi. En interprétant l'erreur, tu lui donnes un pouvoir, et ayant fait cela, tu passeras sur la vérité.

Il y a une seule interprétation des motivations qui ait le moindre sens. Et parce que c'est la pédagogie du Saint-Esprit, cela ne requiert absolument aucun effort de ta part. Toute pensée aimante est vraie. Tout le reste est un appel à la guérison et à l'aide, quelque forme qu'il prenne. Quelle justification peut-il y avoir pour quiconque répond avec colère à l'appel à l'aide d'un frère ?

Il n'y a rien qui t'empêche de reconnaître tous les appels à l'aide exactement pour ce qu'ils sont, sauf ton propre besoin imaginaire d'attaquer. C'est seulement cela qui te rend désireux de te lancer dans d'interminables « batailles » avec la réalité, dans lesquelles tu nies la réalité du besoin de guérison en le rendant irréel.

C'est pourtant ce que tu maintiens quand tu refuses de reconnaître l'appel d'un frère, car ce n'est qu'en répondant à son appel que tu peux être aidé. Nie-lui ton aide et tu ne reconnaîtras pas la Réponse de Dieu pour toi. Le Saint-Esprit n'a pas besoin de ton aide pour interpréter les motivations, mais toi tu as besoin de la Sienne.

La seule réponse appropriée à ton frère est de l'apprécier. La gratitude lui est due à la fois pour ses pensées aimantes et pour ses appels à l'aide, car les deux sont capables de te faire prendre conscience de l'amour si tu les perçois véritablement.

Tes interprétations des besoins de ton frère sont ton interprétation des tiens. En donnant de l'aide, tu en demandes, et si tu perçois un seul besoin en toi, tu seras guéri. Car tu reconnaîtras la Réponse de Dieu telle que tu La veux, et si tu La veux en vérité, Elle sera tienne véritablement. Chaque appel auquel tu réponds au Nom du Christ rapproche de ta conscience le souvenir de ton Père. Par égard pour ton propre besoin, donc, entends chaque appel à l'aide pour ce qu'il est, afin que Dieu puisse te répondre.

En appliquant d'une manière de plus en plus constante l'interprétation que donne le Saint-Esprit des réactions d'autrui, tu prendras conscience de plus en plus que Ses critères s'appliquent également à toi. Car il ne suffit pas de reconnaître la peur pour en échapper, bien que la reconnaissance soit nécessaire pour démontrer le besoin d'en échapper. Le Saint-Esprit doit encore traduire la peur en vérité. Si tu étais laissé avec la peur, une fois que tu l'as reconnue, tu aurais fait un pas qui t'éloigne de la réalité plutôt que de t'en rapprocher. Or nous avons maintes fois insisté sur le besoin de reconnaître la peur et de la regarder en face, sans fard, comme d'une étape cruciale dans le processus par lequel l'ego est défait. Considère alors comment l'interprétation que donne le Saint-Esprit des motifs d'autrui te servira bien. En t'enseignant à n'accepter que les pensées aimantes en autrui et à considérer tout le reste comme un appel à l'aide, Il t'a enseigné que la peur même est un appel à l'aide. Voilà ce que reconnaître la peur signifie réellement. Si tu ne la protèges pas, Il la réinterprétera. C'est le suprême avantage d'apprendre à percevoir l'attaque comme un appel à l'amour. Nous avons déjà appris que la peur et l'attaque sont inévitablement associées. S'il n'y a que l'attaque qui produise la peur, et si tu vois l'attaque comme l'appel à l'aide qu'elle est, l'irréalité de la peur doit commencer à se faire jour en toi. Car la peur est un appel à l'amour, ce qui était nié étant reconnu inconsciemment.

La peur est un symptôme de ton propre profond sentiment de perte. Si tu apprends à suppléer la perte quand tu la perçois en autrui, la cause fondamentale de la peur est enlevée. Par-là tu t'enseignes que la peur n'existe pas en toi. Le moyen de l'enlever est en toi, et tu l'as démontré en le donnant. La peur et l'amour sont les seules émotions dont tu es capable. L'une est fausse, car elle a été faite à partir du déni, et l'existence même du déni dépend de la croyance en ce qui est nié. En interprétant correctement la peur comme l'affirmation positive de la croyance sous-jacente qu'elle masque, tu sapes son utilité perçue en la rendant inutile. Des défenses qui ne fonctionnent pas sont automatiquement abandonnées. Si tu élèves ce que la peur dissimule jusqu'à la prédominance la plus claire et nette et sans équivoque, la peur devient insignifiante. Tu as nié son pouvoir de dissimuler l'amour, ce qui était son seul but. Le voile que tu as tiré sur le visage de l'amour a disparu.

Si tu veux voir l'amour, qui est la réalité du monde, comment pourrais-tu faire mieux que de reconnaître, dans chaque défense contre lui, l'appel sous-jacent pour lui ? Et comment pourrais-tu mieux apprendre ce qu'est sa réalité qu'en répondant à cet appel en le donnant ? Le Saint-Esprit donne de la peur une interprétation qui la dissipe, car la conscience de la vérité ne peut pas être niée. C'est ainsi que le Saint-Esprit remplace la peur par l'amour et traduit l'erreur en vérité. Et c'est ainsi que tu apprendras de Lui comment remplacer ton rêve de séparation par le fait de l'unité. Car la séparation n'est que le déni de l'union, correctement interprétée, elle témoigne de ta connaissance éternelle que l'union est vraie.

II La façon de se souvenir de Dieu

Les miracles ne sont que la traduction du déni en vérité. Si s'aimer soi-même, c'est se guérir soi-même, alors ceux qui sont malades ne s'aiment pas. Par conséquent, ils demandent l'amour qui les guérirait, mais qu'ils se nient à eux-mêmes. S'ils connaissaient la vérité sur eux-mêmes, ils ne pourraient pas être malades.

Ainsi c'est en percevant la guérison de ton frère comme ta propre guérison que tu te souviens de Dieu. Car tu as oublié tes frères avec Lui, et la Réponse de Dieu à ton oubli n'est que la façon de te souvenir.

Ne perçois dans la maladie qu'un autre appel à l'amour, et offre à ton frère ce qu'il ne croit pas pouvoir s'offrir lui-même. Quelle que soit la maladie, il n'y a qu'un remède. Tu seras rendu entier comme tu rendras entier, car percevoir dans la maladie l'appel à la santé, c'est reconnaître dans la haine l'appel à l'amour. Et donner à un frère ce qu'il veut réellement, c'est te l'offrir à toi-même, car ton Père veut que tu connaisses ton frère comme toi-même.

Réponds à son appel à l'amour, et le tien trouve réponse. La guérison est l'Amour du Christ pour Son Père et pour Lui-même.

Souviens-toi de ce qui a été dit sur les perceptions effrayantes des petits enfants, qui les terrifient parce qu'ils ne les comprennent pas.

Apprends à rester calme parmi le tumulte, car la quiétude est la fin de la dissension et ceci est le voyage qui mène à la paix. Regarde en face chaque image qui monte pour te retarder, car le but est inévitable parce qu'il est éternel. Le but de l'amour est ton droit, et il t'appartient en dépit de tes rêves.

Ne laisse pas ta haine faire obstacle à l'amour, car rien ne peut résister à l'Amour du Christ pour Son Père, ni à l'Amour de Son Père pour Lui.

Encore un peu et tu me verras, car je ne suis pas caché parce que tu te caches. Je t'éveillerai aussi sûrement que je me suis éveillé moi-même, car je me suis éveillé pour toi. En ma résurrection est ta délivrance. Notre mission est d'échapper de la crucifixion et non de la rédemption. Aie confiance en mon aide, car je n'ai pas marché seul et je marcherai avec toi comme notre Père a marché avec moi. Ne connais-tu pas que j'ai marché avec Lui dans la paix ? Et cela ne signifie-t-il pas que la paix vient avec nous dans ce voyage ?

Il n'y a pas de crainte dans l'amour parfait. Nous ne ferons que rendre parfait pour toi ce qui est déjà parfait en toi. Tu ne crains pas l'inconnu mais le connu. Tu n'échoueras pas dans ta mission parce que je n'ai pas échoué dans la mienne. Fais-moi seulement un peu confiance, au nom de la confiance complète que j'ai en toi, et ensemble nous accomplirons facilement le but de perfection. L’Enseigneur est avec toi, mais tu ne connais pas cela. Or ton Rédempteur est vivant, et il demeure en toi dans la paix à partir de laquelle Il a été créé.

Nous nous embarquons donc dans une pédagogie organisée, bien structuré et soigneusement planifié dont le but est de t'apprendre comment offrir au Saint-Esprit tout ce que tu ne veux pas. Il connaît ce qu'il doit en faire. Tu ne sais pas comment utiliser ce qu'il connaît. Tout ce qui Lui est donné qui n'est pas de Dieu disparaît.

N'as-tu pas de plus fortes raisons de craindre le monde tel que tu le perçois, que de regarder la cause de la peur et d'en lâcher prise à jamais ?

III. L'investissement dans la réalité

Chaque fois que tu te fâches contre un frère, quelle que soit la raison, tu crois que l'ego doit être sauvé, et sauvé par l'attaque. Si c'est lui qui attaque, tu es d'accord avec cette croyance, et si c'est toi qui attaques, tu la renforces. Souviens-toi que ceux qui attaquent sont pauvres. Leur pauvreté demande des dons et non un plus grand appauvrissement. Toi qui pourrais les aider, tu agis sûrement de manière destructrice si tu acceptes pour tienne leur pauvreté. Si tu n'avais pas investi comme ils l'ont fait, il ne te viendrait jamais à l'esprit de passer sur leur besoin.

Reconnais ce qui n'a pas d'importance, et si tes frères te demandent quelque chose de « choquant », fais-le parce que c'est sans importance. Refuse, et ton opposition établit que cela est important pour toi. C'est toi seul, par conséquent, qui as rendu la requête choquante, et chaque requête d'un frère est pour toi. Pourquoi insisterais-tu pour la lui refuser ? Car faire cela, c'est te nier à toi-même et vous appauvrir tous les deux. Il demande le salut, comme toi. La pauvreté est de l'ego et jamais de Dieu. Nulle requête « choquante » ne peut être faite à celui qui reconnaît ce qui a de la valeur et qui ne veut rien accepter d'autre.

Le salut est pour l'esprit, et c'est par la paix qu'il est atteint.

Voilà la seule chose qui puisse être sauvée et la seule façon de la sauver. Toute autre réponse que l'amour vient d'une confusion sur le « quoi » et le « comment » du salut, et c'est la seule réponse.

T'identifier à l'ego, c'est t'attaquer toi-même et te rendre pauvre. C'est pourquoi celui qui s'identifie à l'ego se sent privé de quelque chose. Ce qu'il ressent alors, c'est la dépression ou la colère, car ce qu'il a fait, c'est d'échanger l'amour de Soi pour la haine de soi, de sorte qu'il a maintenant peur de lui-même.

Si seules les pensées aimantes du Fils de Dieu sont la réalité du monde,
le monde réel doit être dans son esprit.

Tout ce que tu perçois comme le monde extérieur n'est qu'une tentative de ta part pour maintenir ton identification à l'ego, car chacun croit que l'identification est le salut.

C'est pourquoi tu dois d'abord te rendre compte que ta haine est dans ton esprit et non hors de lui afin de pouvoir t'en débarrasser, pourquoi aussi tu dois d'abord t'en débarrasser afin de pouvoir percevoir le monde tel qu'il est réellement.

J'ai dit plus tôt que Dieu a tant aimé le monde qu'il l'a donné à Son Fils unique. Dieu aime le monde réel, et ceux qui en perçoivent la réalité ne peuvent pas voir le monde de la mort. Car la mort n'est pas du monde réel, où tout est un reflet de l'éternel. Dieu t'a donné le monde réel en échange de celui que tu as fait à partir de ton esprit divisé, et qui est le symbole de la mort. Car si tu pouvais réellement te séparer de l'Esprit de Dieu, tu mourrais.

Le monde que tu perçois est un monde de séparation. Ce n'est pas un monde de volonté parce qu'il est gouverné par le souhait d'être différent de Dieu, et ce souhait n'est pas la volonté. Par conséquent le monde que tu as fait est totalement chaotique, gouverné par des « lois » arbitraires et insensées, et sans aucune sorte de signification. Car il est fait à partir de tout ce que tu ne veux pas, que tu as projeté hors de ton esprit parce que tu en as peur. Or ce monde se trouve uniquement dans l'esprit de son faiseur, ainsi que son salut réel. Ne crois pas qu'il soit à l'extérieur de toi, car c'est seulement en reconnaissant où il est que tu gagneras le contrôle sur lui. Car tu peux certes contrôler ton esprit, puisque l'esprit est le mécanisme de décision.

Si tu reconnais que toute l'attaque que tu perçois est dans ton propre esprit et nulle part ailleurs, tu en auras enfin trouvé la source, et là où elle commence elle doit prendre fin. Car en ce même lieu réside aussi le salut. Là est le lieu de Dieu où habite le Christ. Tu as profané ce lieu, mais pas le monde.

IV. Chercher et trouver

L'ego est certain que l'amour est dangereux, et c'est toujours son enseignement central. Il ne le dit jamais de cette façon, au contraire, quiconque croit que l'ego est le salut semble fort occupé à chercher l'amour. Or l'ego, tout en encourageant très activement la quête de l'amour, ajoute une clause restrictive : ne le trouve pas.

La quête que l'ego entreprend est donc vouée à l'échec. Et puisqu'il enseigne aussi qu'il est ton identification, l'ego te guide vers un voyage qui ne peut finir que par ce qui est perçu comme ton propre échec. Car l'ego ne peut pas aimer et dans sa quête frénétique de l'amour il cherche ce qu'il a peur de trouver. La quête est inévitable parce que l'ego fait partie de ton esprit, et à cause de sa source l'ego n'est pas totalement séparé, sinon il ne pourrait pas du tout être cru. Car c'est ton esprit qui croit en lui et qui lui donne l'existence. Or c'est aussi ton esprit qui a le pouvoir de nier l'existence de l'ego, et tu le feras assurément lorsque tu te rendras compte exactement en quoi consiste le voyage dans lequel il t'embarque.

Il est sûrement évident que nul ne veut trouver ce qui serait son ultime échec. Étant incapable d'aimer, l'ego serait totalement insuffisant en présence de l'amour, car il ne pourrait pas du tout y répondre. Il faudrait alors que tu renonces à te faire guider par l'ego, car il serait très apparent qu'il ne t'a pas enseigné la réponse dont tu as besoin. Par conséquent, l'ego va distordre l'amour et t'enseigner que l'amour appelle réellement les réponses que l'ego peut enseigner. Suis son enseignement, donc, et tu chercheras l'amour, mais tu ne le reconnaîtras pas.

Te rends-tu compte que l'ego t'embarque dans un voyage qui ne peut mener qu'à un sentiment de futilité et de dépression ?

Chercher et ne pas trouver n'est guère réjouissant. Est-ce la promesse que tu voudrais tenir ? Le Saint-Esprit t'offre une autre promesse, une promesse qui conduira à la joie. Car Sa promesse est toujours : « Cherche et tu trouveras », et guidé par Lui tu ne peux pas subir d'échec. Son voyage mène à l'accomplissement, et le but qu'il te propose, Il te le donnera. Car jamais Il ne trompera le Fils de Dieu, qu'il aime avec l'Amour du Père.

Tu vas entreprendre un voyage parce que tu n'es pas chez toi dans ce monde. Et tu vas chercher ta demeure, que tu saches ou non où elle est. Si tu crois qu'elle est à l'extérieur de toi, la quête sera futile, car tu la chercheras où elle n'est pas. Tu ne te souviens pas comment regarder au-dedans, car tu ne crois pas que ta maison soit là. Or le Saint-Esprit S'en souvient pour toi, et Il te guidera jusqu'à chez toi parce que c'est Sa mission. En remplissant Sa mission, Il t'enseignera la tienne, car ta mission est la même que la Sienne. En guidant tes frères jusqu'à chez eux, tu ne fais que Le suivre.

Or tu dois y investir, non pas avec de l'argent mais avec le pur-esprit. Car le pur-esprit est volonté, et la volonté est le « prix » du Royaume. Le Saint-Esprit te guide jusqu'en la vie éternelle, mais tu dois renoncer à ton investissement dans la mort, ou tu ne verras pas la vie bien qu'elle soit tout autour de toi.

V. La pédagogie saine

Seul l'amour est fort parce qu'il est indivisé. Les forts n'attaquent pas parce qu'ils ne voient pas le besoin de le faire. Pour que l'idée d'attaque puisse entrer dans ton esprit, il faut d'abord que tu te sois perçu toi-même comme faible.

C'est pourquoi la reconnaissance de ta propre invulnérabilité est si importante pour le rétablissement de ta santé d'esprit. Car si tu acceptes ton invulnérabilité, tu reconnais que l'attaque n'a pas d'effet.

À moins de reconnaître que ton attaque contre toi-même n'a pas d'effets, jamais tu ne te rendras compte de la complète inutilité de l'attaque. Car les autres réagissent certes à l'attaque quand ils la perçoivent, et si tu essaies de les attaquer tu ne pourras pas éviter d'interpréter cela comme un renforcement. Le seul endroit où tu puisses annuler tout renforcement, c'est en toi-même. Car tu es toujours le premier point de ton attaque, et si cela n'a jamais été, cela n'a pas de conséquences.

L'Amour du Saint-Esprit est ta force, car le tien est divisé, par conséquent, il n'est pas réel. Tu ne peux pas apprendre ce qu'est l'amour parfait avec un esprit divisé, parce qu'un esprit divisé a fait de lui-même un mauvais apprenant. Tu as tenté de rendre la séparation éternelle, parce que tu voulais conserver les caractéristiques de la création, mais avec ton propre contenu. Or la création n'est pas de toi, et les mauvais apprenants ont certes besoin d'un enseignement particulier.

Tu ne connais pas ce que signifie l'amour, et voilà ton handicap. Ne tente pas de t'enseigner ce que tu ne comprends pas et n'essaie pas de fixer des buts de pédagogie là où les tiens ont manifestement échoué.

Tu ne peux pas transférer ce que tu n'as pas assimilé, et la détérioration de l'aptitude à généraliser est un échec d'apprentissage crucial.

J'ai dit que la règle de l'ego est : « Cherche et ne trouve pas. »

Traduit en termes de pédagogie, cela signifie : « Essaie d'apprendre mais ne réussis pas. Une telle pédagogie n'a pas de sens. Cette tentative d'apprendre a tellement affaibli ton esprit que tu ne peux pas aimer, car la pédagogie que tu as choisie est contre l'amour, et cela équivaut à un cours sur la façon de t'attaquer toi-même.

Cesse maintenant d'être ton propre enseignant.

Compris correctement, ton potentiel d'apprentissage est illimité parce qu'il te conduira à Dieu. Tout le reste te sera donné. Car tu veux vraiment bien apprendre, et rien ne peut s'opposer à la décision du Fils de Dieu. Son apprentissage est aussi illimité que lui.

VI. La vision du Christ

L'ego essaie de t'enseigner comment gagner le monde entier et perdre ton âme.

Le Saint-Esprit est ta force parce qu'il te connaît uniquement pur-esprit. Il est parfaitement conscient que tu ne te connais pas toi-même, et parfaitement conscient de la façon de t'enseigner à te souvenir de ce que tu es. Parce qu'il t'aime, Il t'enseignera avec joie ce qu'il aime, car Sa Volonté est de le partager.

Rends le monde réel pour toi-même, car le monde réel est le don du Saint-Esprit, ainsi il t'appartient.

La mission du Saint-Esprit est d'ouvrir les yeux des aveugles, car Il connaît qu'ils n'ont pas perdu leur vision mais qu'ils dorment simplement. Il voudrait les éveiller du sommeil de l'oubli au souvenir de Dieu. Il te montrera le monde réel parce que Dieu t'a donné le Ciel. Par Lui ton Père appelle Son Fils à se souvenir.

Car la réalité est une avec le Père et le Fils, et le Saint-Esprit bénit le monde réel en Leur Nom.

Quand tu auras vu ce monde réel, comme tu le feras assurément, tu te souviendras de Nous. Or tu dois apprendre le coût du sommeil et refuser de le payer. Alors seulement tu décideras de t'éveiller. Et alors le monde réel jaillira à ta vue, car le Christ n'a jamais dormi. Il attend que tu Le voies, car Lui ne t'a jamais perdu de vue. Il regarde quiètement le monde réel, qu'il voudrait partager avec toi parce qu'il connaît l'amour du Père pour Lui. Et connaissant cela, Il voudrait te donner ce qui est à toi. Dans une paix parfaite, Il t'attend à l'autel de Son Père, t'offrant l'Amour du Père dans la quiète lumière de la bénédiction du Saint-Esprit.

Car le Saint-Esprit conduira chacun chez son Père, où le Christ attend Qui est son Soi.

Chaque enfant de Dieu est un dans le Christ, car son être est dans le Christ comme Celui du Christ est en Dieu. L'Amour du Christ pour toi est Son Amour pour Son Père, qu'il connaît parce qu'il connaît l'Amour de Son Père pour Lui. L'amour se transfère à l'amour sans aucune interférence, car les deux ne font qu'un. Au fur et à mesure que tu perçois de plus en plus d'éléments communs dans toutes les situations, le transfert de l'entraînement sous la direction du Saint-Esprit augmente et se généralise. Graduellement, tu apprends à l'appliquer à tous et à tout, car son applicabilité est universelle.

Ce qui est un ne peut pas être perçu comme séparé, et le déni de la séparation est le rétablissement de la connaissance. À l'autel de Dieu, la sainte perception du Fils de Dieu devient si illuminée que des flots de lumière la pénètrent, et le pur-esprit du Fils de Dieu brille dans l'Esprit du Père avec lequel il devient un.

Le Ciel est ta demeure, et comme il est en Dieu, il doit aussi être en toi.

VII. Regarder au-dedans

Les miracles démontrent que l'apprentissage s'est produit sous la bonne direction, car l'apprentissage est invisible, et ce qui a été appris ne peut être reconnu qu'à ses résultats. Sa généralisation est démontrée quand tu l'utilises dans des situations de plus en plus nombreuses. Tu reconnaîtras que tu as appris qu'il n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles quand tu les appliqueras à toutes les situations. Il n'y a pas de situation où les miracles ne s'appliquent pas, et en les appliquant à toutes les situations tu gagneras le monde réel.

Tu ne peux pas voir le Saint-Esprit, mais tu peux voir Ses manifestations. Les miracles sont Ses témoins, qui parlent pour Sa Présence. Ce que tu ne peux voir ne devient réel pour toi que par les témoins qui parlent pour cela. Comme ta fonction au Ciel est la création, ainsi ta fonction sur terre est la guérison. Dieu partage Sa fonction avec toi au Ciel, et le Saint-Esprit partage la Sienne avec toi sur terre.

Il y a dans ton esprit deux façons de regarder le monde, et ta perception reflétera la direction que tu as choisie.

Je suis la manifestation du Saint-Esprit, et quand tu me verras c'est parce que tu L'auras invité. Car Il t'enverra Ses témoins pour peu que tu veuilles les voir. Souviens-toi toujours que tu vois ce que tu cherches, car ce que tu cherches, tu le trouveras

J'ai dit plus tôt que c'est à toi de choisir ce que tu projettes ou étends, mais tu dois faire l'un ou l'autre, car c'est une loi de l'esprit, et tu dois regarder au-dedans avant de regarder au-dehors.

Ce que tu veux en toi-même, tu le rendras manifeste, et tu l'accepteras venant du monde parce que c'est toi qui l’as mis là en le voulant.

L'amour aussi se reconnaît à ses messagers. Si tu rends l'amour manifeste, ses messagers viendront à toi parce que tu les auras invités.

Le pouvoir de décider est la seule liberté qui te reste en tant que prisonnier de ce monde. Tu peux décider de le voir avec justesse. Ce que tu en as fait n'est pas sa réalité, car sa réalité est seulement ce que tu lui donnes. En fait, à quelqu'un ou à quelque chose, tu ne peux donner rien d'autre que l'amour, et tu ne peux pas non plus recevoir d'eux quoi que ce soit d'autre que l'amour.

Tu as peur de moi parce que tu as regardé au-dedans et tu as peur de ce que tu as vu. Or tu n'as pas pu voir la réalité, car la réalité de ton esprit est la plus belle des créations de Dieu. Venant seulement de Dieu, sa puissance et sa grandeur ne pourraient t'apporter que la paix si réellement tu la regardais. Si tu as peur, c'est parce que tu as vu quelque chose qui n'est pas là.

Quand tu auras accepté ta mission qui est d'étendre la paix, tu trouveras la paix, car tu la verras en la rendant manifeste. Or plus je deviens réel pour toi, plus tu apprends que c'est vraiment seulement cela que tu veux. Et tu me verras en regardant au-dedans, et nous regarderons ensemble le monde réel. Par les yeux du Christ, seul le monde réel existe et seul le monde réel peut être vu.

Quand tu regardes au-dedans et que tu me vois, c'est parce que tu as décidé de manifester la vérité. Et en la manifestant, tu la verras à la fois au-dehors et au-dedans. Tu la verras au-dehors parce que tu l'as d'abord vue au-dedans. Tout ce que tu contemples au-dehors est un jugement porté sur ce que tu as contemplé au-dedans.

Souviens-toi, donc, que chaque fois que tu regardes au-dehors et réagis défavorablement à ce que tu vois, tu t'es jugé indigne et t'es condamné à mort. La peine de mort est le but ultime de l’ego, Car ta destruction est la seule fin à laquelle il œuvre, et la seule fin qui le satisfera.

L'ego n'est pas traître à Dieu, envers Qui nulle traîtrise n'est possible. Mais il te trahit, toi, qui crois avoir été traître envers ton Père. C'est pourquoi défaire la culpabilité est une part essentielle de l'enseignement du Saint-Esprit. Car aussi longtemps que tu te sens coupable, tu écoutes la voix de l'ego, qui te dit que tu as trahi Dieu et par conséquent mérites la mort.

VIII. L'attraction de l'amour pour l'amour

Le Fils de Dieu est aussi en sécurité que son Père, car le Fils, connaissant la protection de son Père, ne craint rien. L'Amour de son Père le tient dans une paix parfaite, et n'ayant besoin de rien, il ne demande rien.

La définition de la réalité est de Dieu, et non de toi. Il l'a créée, et Il connaît ce qu'elle est. Toi qui connaissais, tu as oublié, et s'Il ne t'avait pas donné une façon de te souvenir, tu te serais condamné toi-même à l'oubli.

Une Voix répondra à chaque question que tu poses, et une vision corrigera la perception de tout ce que tu vois.

Fils de Dieu, ne te contente pas de rien ! Ce qui n'est pas réel ne peut pas être vu et n'a pas de valeur. Dieu ne pourrait pas offrir à Son Fils ce qui n'a pas de valeur, pas plus que Son Fils ne pourrait le recevoir.

Le Fils de Dieu peut être vu parce que sa vision est partagée. Le Saint-Esprit le regarde et ne voit rien d'autre en toi. Ce qui est invisible pour toi est parfait à Sa vue et l'embrasse tout entier. Il S'est souvenu de toi parce qu'il n'a pas oublié le Père. Tu as regardé l'irréel et trouvé le désespoir. Or en cherchant l'irréel, que pouvais-tu trouver d'autre ? Le monde irréel est une chose désespérante, car il ne sera jamais.

Dieu t'a donné avec amour le monde réel en échange du monde que tu as fait et du monde que tu vois. Prends-le seulement de la main du Christ et contemple-le. Sa réalité rendra tout le reste invisible, car le contempler, c'est la perception totale. En le contemplant, tu te souviendras qu'il en fut toujours ainsi. Le néant deviendra invisible, car enfin tu auras vu véritablement. 

L’essentiel

I. La pédagogie du Saint-Esprit

Tu ne réponds pas directement à quoi que ce soit, mais à l'interprétation que tu en donnes. Ainsi, ton interprétation devient la justification de ta réponse.

Il y a une seule interprétation des motivations qui ait le moindre sens. Et parce que c'est l’ajustement du Saint-Esprit, cela ne requiert absolument aucun effort de ta part. Toute pensée aimante est vraie.

Quelle justification peut-il y avoir pour quiconque répond avec colère à l'appel à l'aide d'un frère ?

La seule réponse appropriée à ton frère est de l'apprécier. La gratitude lui est due à la fois pour ses pensées aimantes et pour ses appels à l'aide, car les deux sont capables de te faire prendre conscience de l'amour si tu les perçois véritablement.

Tes interprétations des besoins de ton frère sont ton interprétation des tiens. En donnant de l'aide, tu en demandes, et si tu perçois un seul besoin en toi, tu seras guéri. Car tu reconnaîtras la Réponse de Dieu telle que tu La veux, et si tu La veux en vérité, Elle sera tienne véritablement. Chaque appel auquel tu réponds au Nom du Christ rapproche de ta conscience le souvenir de ton Père. Par égard pour ton propre besoin, donc, entends chaque appel à l'aide pour ce qu'il est, afin que Dieu puisse te répondre.

En appliquant d'une manière de plus en plus constante l'interprétation que donne le Saint-Esprit des réactions d'autrui, tu prendras conscience de plus en plus que Ses critères s'appliquent également à toi. Or nous avons maintes fois insisté sur le besoin de reconnaître la peur et de la regarder en face, sans fard, comme d'une étape cruciale dans le processus par lequel l'ego est défait. En t'enseignant à n'accepter que les pensées aimantes en autrui et à considérer tout le reste comme un appel à l'aide, C'est le suprême avantage d'apprendre à percevoir l'attaque comme un appel à l'amour. Car la peur est un appel à l'amour, ce qui était nié étant reconnu inconsciemment.

La peur et l'amour sont les seules émotions dont tu es capable.

Le Saint-Esprit remplace la peur par l'amour et traduit l'erreur en vérité.

II La façon de se souvenir de Dieu

Les miracles ne sont que la traduction du déni en vérité. Si s'aimer soi-même, c'est se guérir soi-même, alors ceux qui sont malades ne s'aiment pas. Par conséquent, ils demandent l'amour qui les guérirait, mais qu'ils se nient à eux-mêmes. S'ils connaissaient la vérité sur eux-mêmes, ils ne pourraient pas être malades.

Ne perçois dans la maladie qu'un autre appel à l'amour, et offre à ton frère ce qu'il ne croit pas pouvoir s'offrir lui-même

La guérison est l'Amour du Christ pour Son Père et pour Lui-même.

Apprends à rester calme parmi le tumulte, car la quiétude est la fin de la dissension et ceci est le voyage qui mène à la paix

Ne laisse pas ta haine faire obstacle à l'amour, car rien ne peut résister à l'Amour du Christ pour Son Père, ni à l'Amour de Son Père pour Lui.

Il n'y a pas de crainte dans l'amour parfait. L’Enseigneur est avec toi, mais tu ne connais pas cela. Or ton Rédempteur est vivant, et il demeure en toi dans la paix à partir de laquelle Il a été créé.

Nous nous embarquons donc dans une pédagogie organisée, bien structuré et soigneusement planifié dont le but est de t'apprendre comment offrir au Saint-Esprit tout ce que tu ne veux pas. Il connaît ce qu'il doit en faire. Tu ne sais pas comment utiliser ce qu'il connaît. Tout ce qui Lui est donné qui n'est pas de Dieu disparaît.

III. L'investissement dans la réalité

Souviens-toi que ceux qui attaquent sont pauvres.

Le salut est pour l'esprit, et c'est par la paix qu'il est atteint.

T'identifier à l'ego, c'est t'attaquer toi-même et te rendre pauvre. C'est pourquoi celui qui s'identifie à l'ego se sent privé de quelque chose

Si seules les pensées aimantes du Fils de Dieu sont la réalité du monde, le monde réel doit être dans son esprit.

J'ai dit plus tôt que Dieu a tant aimé le monde qu'il l'a donné à Son Fils unique. Dieu aime le monde réel, et ceux qui en perçoivent la réalité ne peuvent pas voir le monde de la mort.

Le monde que tu perçois est un monde de séparation.

IV. Chercher et trouver

Car l'ego ne peut pas aimer et dans sa quête frénétique de l'amour il cherche ce qu'il a peur de trouver.

Le Saint-Esprit t'offre une autre promesse, une promesse qui conduira à la joie. Car Sa promesse est toujours : « Cherche et tu trouveras », et guidé par Lui tu ne peux pas subir d'échec.

Tu vas entreprendre un voyage parce que tu n'es pas chez toi dans ce monde. Et tu vas chercher ta demeure, que tu saches ou non où elle est. Si tu crois qu'elle est à l'extérieur de toi, la quête sera futile, car tu la chercheras où elle n'est pas.

Or tu dois y investir, non pas avec de l'argent mais avec le pur-esprit. Car le pur-esprit est volonté, et la volonté est le « prix » du Royaume.

V. La pédagogie saine

Seul l'amour est fort parce qu'il est indivisé. Les forts n'attaquent pas parce qu'ils ne voient pas le besoin de le faire.

C'est pourquoi la reconnaissance de ta propre invulnérabilité est si importante pour le rétablissement de ta santé d'esprit.
L'Amour du Saint-Esprit est ta force, car le tien est divisé, par conséquent, il n'est pas réel.

Cesse maintenant d'être ton propre enseignant.

VI. La vision du Christ

L'ego essaie de t'enseigner comment gagner le monde entier et perdre ton âme.

Le Saint-Esprit est ta force parce qu'il te connaît uniquement pur-esprit.

Rends le monde réel pour toi-même, car le monde réel est le don du Saint-Esprit, ainsi il t'appartient. Car la réalité est une avec le Père et le Fils, et le Saint-Esprit bénit le monde réel en Leur Nom.

Car le Saint-Esprit conduira chacun chez son Père, où le Christ attend Qui est son Soi.
Le Ciel est ta demeure, et comme il est en Dieu, il doit aussi être en toi.

VII. Regarder au-dedans

Les miracles démontrent que l'apprentissage s'est produit sous la bonne direction, car l'apprentissage est invisible, et ce qui a été appris ne peut être reconnu qu'à ses résultats. Il n'y a pas de situation où les miracles ne s'appliquent pas, et en les appliquant à toutes les situations tu gagneras le monde réel.

Tu ne peux pas voir le Saint-Esprit, mais tu peux voir Ses manifestations.

C’est à toi de choisir ce que tu projettes ou étends, mais tu dois faire l'un ou l'autre, car c'est une loi de l'esprit, et tu dois regarder au-dedans avant de regarder au-dehors.

Ce que tu veux en toi-même, tu le rendras manifeste, et tu l'accepteras venant du monde parce que c'est toi qui l’as mis là en le voulant.

En fait, à quelqu'un ou à quelque chose, tu ne peux donner rien d'autre que l'amour, et tu ne peux pas non plus recevoir d'eux quoi que ce soit d'autre que l'amour.

Quand tu auras accepté ta mission qui est d'étendre la paix, tu trouveras la paix, car tu la verras en la rendant manifeste. Or plus je deviens réel pour toi, plus tu apprends que c'est vraiment seulement cela que tu veux.

Tout ce que tu contemples au-dehors est un jugement porté sur ce que tu as contemplé au-dedans.

Souviens-toi, donc, que chaque fois que tu regardes au-dehors et réagis défavorablement à ce que tu vois, tu t'es jugé indigne et t'es condamné à mort. La peine de mort est le but ultime de l’ego,

VIII. L'attraction de l'amour pour l'amour

Le Fils de Dieu est aussi en sécurité que son Père, car le Fils, connaissant la protection de son Père, ne craint rien. L'Amour de son Père le tient dans une paix parfaite, et n'ayant besoin de rien, il ne demande rien.

Dieu t'a donné avec amour le monde réel en échange du monde que tu as fait et du monde que tu vois. Prends-le seulement de la main du Christ et contemple-le. Sa réalité rendra tout le reste invisible, car le contempler, c'est la perception totale.

 

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