L'Amour-Source ou l'égo
Introduction[1]
Chacun a sa cohérence
interne, mais ils sont diamétralement opposés à tous égards. Leurs effets sont
aussi différents que leurs fondements, et leurs natures fondamentalement
inconciliables ne peuvent pas être réconciliées par des oscillations de l'un à
l'autre.
Tu fais par la projection, mais L’Absolu crée par l'extension.
Plus
tu t'approches du centre de Son système de pensée, plus la lumière devient
claire.
Plus
tu t'approches du fondement du système de pensée de l'ego, plus le chemin
s'assombrit et s'obscurcit. Or même la petite étincelle dans ton esprit
suffit pour l'éclairer.
Mon frère, tu fais partie de L’Absolu et partie de moi. Je te donne la lampe et j'irai avec toi. Tu ne feras pas ce voyage seul. Je te mènerai à ton vrai Père, Qui comme moi a besoin de toi. N'est-ce pas avec joie que tu répondras à l'appel de l’amour ?
I. Les dons de la Paternité
Tu
as appris ton besoin de guérison. Reconnaissant pour toi-même le besoin de
guérir, voudrais-tu apporter autre chose à la Filialité ? Car en cela réside le
commencement du retour à la connaissance, le fondement sur lequel L’Absolu
t'aidera à rebâtir le système de pensée que tu partages avec Lui. Il n'est pas
une pierre que tu y poseras qui ne sera bénie par Lui, car c'est la sainte
demeure de Son Fils que tu vas restaurer, où Il veut que soit son Fils et où il
est. Quelle que soit la partie où tu restaures cette réalité dans l'esprit du
Fils de L’Absolu, tu la restaures en toi. Tu demeures dans l'Esprit de L’Absolu
avec ton frère, car L’Amour Lui-même n'avait pas pour Volonté d'être seul.
Être seul, c'est être
séparé de l'infini, mais comment est-ce possible si l'infini n'a pas de fin ?
Nul ne peut être au-delà de l'illimité, parce que ce qui n'a pas de limites
doit être partout. Il n'y a pas de commencements et pas de fins en L’Absolu, Dont l'univers est Lui-même.
· Peux-tu t'exclure toi-même de l'univers, ou de L’Absolu Qui est l'univers ? Moi et le Père Nous sommes un avec toi, car tu fais partie de Nous.
· Crois-tu réellement qu'une partie de L’Absolu puisse Lui manquer ou être perdue pour Lui ?
·
Si tu ne faisais pas partie de L’Absolu, Sa Volonté ne serait pas unifiée. Est-ce
concevable ?
·
Se peut-il qu'une partie de Son Esprit ne
contienne rien ?
·
Qui n'a imposé aucune limite ni à Sa création ni
à ceux qui créent comme Lui ?
Tu ne connais pas cela simplement parce que tu as tenté de limiter ce qu'il a
créé, et tu crois ainsi que toute création est limitée.
·
Comment, donc, ayant nié l'infini, pourrais-tu
connaître tes créations ?
Les lois de l'univers ne permettent pas de contradiction. Ce qui tient pour L’Absolu tient pour toi. Si tu crois que tu es absent de L’Absolu, tu croiras qu'il est absent de toi. L'infini n'a pas de signification sans toi, et tu n'as pas de signification sans L’Absolu. L’Absolu et Son Fils n'ont pas de fin, car nous sommes l'univers. L’Absolu n'est pas incomplet, et Il n'est pas sans enfant. Parce qu'il n'a pas voulu être seul, Il a créé un Fils pareil à Lui-même. Ne Lui nie pas Son Fils, car ton non désir d'accepter Sa Paternité t'a nié la tienne. Vois Ses créations comme Son Fils, car les tiennes ont été créées en l'honneur de Lui. L'univers de l'amour ne s'arrête pas parce que tu ne le vois pas, pas plus que tes yeux fermés n'ont perdu la faculté de voir. Regarde la gloire de Sa création et tu apprendras ce que L’Absolu a gardé pour toi.
L'Esprit de L’Absolu ne peut pas être diminué. Il ne peut
qu'être augmenté, car tout ce qu'il crée a pour fonction de créer. L'amour ne
limite pas, et ce qu'il crée n'est pas limité. Donner sans limites, c'est la
Volonté de L’Absolu pour toi, parce que cela
seul peut t'apporter la joie qui est Sienne et qu'il veut partager avec toi.
Ton amour est sans bornes comme le Sien, parce que c'est le Sien.
Se pourrait-il qu'une
quelconque partie de L’Absolu soit sans Son
Amour, et se pourrait-il qu'une quelconque partie de son Amour soit contenue ?
L’Absolu
est ton héritage, parce que Son seul don est Lui-même. Donne, donc, sans limite
et sans fin, pour apprendre combien Il t'a donné. Ton aptitude à L'accepter
dépend de ton désir de donner comme Il donne. Ta paternité et ton Père
sont un. L’Absolu a pour Volonté de créer et
ta volonté est la Sienne. Il s'ensuit, donc, que ta volonté est de créer
puisque ta volonté suit de la Sienne.
La projection de l'ego fait paraître la Volonté de Dieu comme si elle était à l'extérieur de toi, et donc n'était pas la tienne. Selon cette interprétation, il semble possible que la Volonté de Dieu et la tienne soient en conflit. Il peut donc sembler que Dieu exige de toi ce que tu ne veux pas donner, et te prive ainsi de ce que tu veux.
L’Absolu,
Qui ne veut que ta volonté, serait-Il capable de cela ?
Tu as peur de connaître
la Volonté de L’Absolu, parce que tu crois
que ce n'est pas la tienne.
Sa vie, tu dois la
partager pour la connaître, car partager, c'est connaître. Béni sois-tu
qui apprends qu'entendre la Volonté de ton Père, c'est connaître la tienne. Car
ta volonté est d'être comme Lui, Dont la Volonté est qu'il en soit ainsi. La Volonté de L’Absolu est que Son Fils soit un, et uni
avec Lui dans Son Unité. C'est pourquoi guérir est le début de la reconnaissance
que ta volonté est la Sienne.
II L'invitation à la guérison
Si
la maladie est séparation, la décision de guérir et d'être guéri est le premier
pas vers la reconnaissance de ce que tu veux véritablement. Chaque
attaque est un pas qui t'en éloigne et chaque pensée de guérison t'en
rapproche. Le Fils de L’Absolu a Père
et Fils à la fois, parce qu'il est à la fois Père et Fils. Unir avoir et être, c'est unir ta volonté à
la Sienne, car Il te veut Lui-même.
Ainsi
la guérison devient une leçon de compréhension, et plus tu t'y exerces,
meilleur tu deviens comme enseignant et comme apprenant.
Si tu as nié la vérité,
pourrais-tu avoir meilleurs témoins de sa réalité que ceux qu'elle a guéris ?
Mais sois sûr de te compter parmi eux, car dans ton désir de te joindre à eux
ta guérison est accomplie. Chaque miracle que tu
accomplis te parle de la Paternité de L’Absolu. Chaque pensée de guérison que
tu acceptes, soit de ton frère ou dans ton propre esprit, t'enseigne que tu es
le Fils de L’Absolu. Dans chaque pensée
blessante que tu as, où que tu la perçoives, réside le déni de la Paternité de
Dieu et de ta Filialité.
La
guérison est signe que tu veux rendre entier. Et ce désir t'ouvre l'oreille à
la Voix du Saint-Esprit, dont le message est l'entièreté. Il te
permettra d'aller bien au-delà de la guérison que tu voudrais entreprendre, car
à côté de ton petit désir de rendre entier Il posera Sa Propre complète Volonté
et rendra la tienne entière. Qu'est-ce que le Fils de L’Absolu
ne peut pas accomplir avec la Paternité de L’Absolu
en lui ? Et pourtant, l'invitation doit venir de toi, car tu as sûrement appris
que celui dont tu fais ton invité demeurera avec toi.
Tant que tu ne connaîtras
pas ta fonction, et tant que tu ne la rempliras pas, tu ne pourras jamais
trouver de repos, car en cela seulement ta volonté et celle de ton Créateur peuvent
se joindre entièrement. L'avoir, Lui, c'est être comme Lui, et Il S'est donné
Lui-même à toi. Toi qui as L’Absolu, tu dois être
comme L’Absolu, car Sa fonction est devenue la tienne avec Son don. Invite
cette connaissance à revenir dans ton esprit, et ne laisse rien entrer qui
l'obscurcisse. L'Invité Que Dieu t'a envoyé t'enseignera comment le faire pour
peu que tu reconnaisses la petite étincelle et sois désireux de la laisser
grandir. Ton désir n'a pas besoin d'être parfait, parce que le Sien l'est.
Offre-Lui ne serait-ce qu'une petite place et Il l'éclairera si bien que tu la
laisseras s'augmenter avec joie.
Et
par cette augmentation, tu commenceras à te souvenir de la création.
Voudrais-tu être l'otage
de l'ego ou l'hôte de L’Absolu ?
III. Des ténèbres à la lumière
Quand tu es las,
souviens-toi que tu t'es blessé toi-même. Ton Consolateur te reposera, mais tu
ne peux pas le faire toi-même.
Tu ne sais pas comment,
car autrement jamais tu n'aurais pu te lasser. À moins de te blesser toi-même,
tu ne pourrais jamais souffrir en aucune manière, car ce n'est pas la Volonté
de L’Absolu pour Son Fils. La douleur n'est
pas de Lui, car Il ne connaît pas l'attaque et Sa paix t'entoure en silence. L’Absolu est toute quiétude, car il n'y a pas de conflit
en Lui. Le conflit est la racine de tous les
maux, car étant aveugle il ne voit pas qui il attaque. Or c'est toujours le
Fils de Dieu qu'il attaque, et tu es le Fils de Dieu.
Le Fils de L’Absolu a certes besoin de consolation, car il ne
sait pas ce qu'il fait, croyant que sa volonté n'est pas la sienne. Le Royaume
est à lui, et pourtant il erre sans demeure. Chez lui en Dieu, il est seul, et
parmi tous ses frères, il est sans amis. L’Absolu
permettrait-il que cela soit réel, alors que Lui-même n'avait pas pour Volonté
d'être seul ? Et si ta volonté est la Sienne, ce ne peut pas être vrai de toi,
parce que ce n'est pas vrai de Lui.
Quand
la lumière vient et que tu as dit : « La Volonté de L’Absolu est mienne », tu
verras une telle beauté que tu connaîtras qu'elle n'est pas de toi. Dans ta
joie, tu créeras la beauté en Son
Nom,
car ta joie ne saurait pas plus être contenue que la Sienne.
Ce qui n'est pas comme L’Absolu ne peut entrer dans Son Esprit, parce que
ce n'était pas Sa Pensée, par conséquent, cela ne Lui appartient pas. Et ton
esprit doit être aussi pur que le Sien, si tu veux connaître ce qui
t'appartient.
Garde
Son temple soigneusement, car L’Absolu Lui-même y habite et demeure en paix. Tu
ne peux pas entrer en Présence de L’Absolu avec les sombres compagnons à tes
côtés, mais tu ne peux pas non plus entrer seul. Tous tes frères doivent entrer
avec toi, cartant que tu ne les as pas acceptés tu ne peux pas entrer.
Car tu ne peux pas comprendre l'entièreté à moins d'être entier, et nulle partie
du Fils ne peut être exclue s'il veut connaître l'Entièreté de son Père.
Dans ton esprit tu peux
accepter la Filialité tout entière et la bénir avec la lumière que ton Père lui
a donnée. Alors tu seras digne d'habiter avec Lui dans le temple, parce que
c'est ta volonté de ne pas être seul. L’Absolu
a béni Son Fils à jamais. Si tu le bénis dans le temps, tu es dans l'éternité.
Le temps ne peut pas te séparer de L’Absolu
si tu l'utilises au nom de l'éternel.
IV. L'héritage du Fils de L’Amour
N'oublie
jamais que la Filialité est ton salut, car la Filialité est ton Soi.
Les
lois de L’Absolu ne tiennent que pour ta protection, et elles ne tiennent
jamais en vain. Par conséquent, tourne-toi uniquement vers le pouvoir que L’Absolu
t'a donné pour te sauver, en te souvenant qu'il est à toi parce qu'il
est à Lui, et joins-toi à tes frères dans Sa paix.
Toi seul peux te
priver de quoi que ce soit. Ne t'oppose pas à cette prise de conscience,
car c'est véritablement le commencement des premières lueurs. dehors.
Si
tes frères font partie de toi et que tu les critiques de tes privations, tu te critiques
toi-même. Et tu ne peux pas te critiquer toi-même sans les critiquer.
C'est pourquoi la critique doit être défaite, et non vu ailleurs. Fais-toi-le
porter et tu ne peux pas te connaître, car il n'y a que l'ego qui critique. La critique de soi est donc une identification à l'ego, et
c'est autant une défense de l'ego que de critiquer les autres. Tu ne peux pas entrer en la Présence de L’Amour si tu
attaques Son Fils. Quand
Le Christ est à l'autel
de L’Amour, attendant d'y accueillir Son
Fils.
Mais viens entièrement
sans condamnation, car autrement tu croiras que la porte est barrée et que tu
ne peux pas entrer. La porte n'est pas barrée et il est impossible que tu ne
puisses entrer dans le lieu où L’Amour veut
que tu sois. Mais aime-toi de l'Amour du Christ,
car c'est ainsi que t'aime ton Père. Tu peux refuser d'entrer, mais tu
ne peux pas barrer la porte que le Christ tient ouverte. Viens à moi qui la
tiens ouverte pour toi, car tant que je vis elle ne peut être fermée, et je vis
pour toujours. L’Amour est ma vie et la tienne, et
il n'est rien que L’Amour nie à Son Fils.
Le
Christ est l'extension de l'Amour et de la beauté de L’Absolu, aussi parfait
que Son Créateur et en paix avec Lui.
Il n'y a pas de
condamnation dans le Fils, car il n'y a pas de condamnation dans le Père.
V. La « dynamique » de l'ego
Il n'y a pas lieu de
reculer devant les illusions, car elles ne peuvent pas être dangereuses. La «
dynamique » de l'ego sera notre leçon pendant quelque temps, car nous devons
d'abord l'examiner pour ensuite voire au-delà, puisque tu l'as rendue réelle.
Qu'est-ce
que la guérison, si ce n'est l'enlèvement de tout ce qui fait obstacle à la
connaissance ? Et comment peut-on dissiper les illusions, si ce n'est en
les regardant en face, sans les protéger
N'aie pas peur, donc, de
regarder la peur, car elle ne peut être vue. Par définition, la clarté défait
la confusion, et de regarder les ténèbres à la lumière doit les dissiper.
Commençons cette leçon
sur la « dynamique de l'ego » en comprenant que l'expression elle-même ne
signifie rien. Elle contient dans ses termes mêmes la contradiction qui la rend
insignifiante. Le mot « dynamique » suggère le pouvoir de faire quelque chose,
et toute la fausseté de la séparation réside dans la croyance que l'ego a
le pouvoir de faire quoi que ce soit. L'ego te fait peur parce que tu crois
cela. Or la vérité est toute simple :
Tout pouvoir est de L’Amour.
Ce qui n'est pas de Lui n'a pas le pouvoir de faire quoi
que ce soit.
Le but de l'ego est très explicitement sa propre autonomie. Depuis le commencement, donc, son but est d'être séparé, se suffisant à lui-même, et indépendant de tout pouvoir autre que le sien. Voilà pourquoi il est le symbole de la séparation.
Ce
que tu éprouves réellement, donc, c'est le conflit entre les vains souhaits de
l'ego et la Volonté de L’Absolu, que tu partages. Cela peut-il être un
réel conflit ?
Ton indépendance est
celle de la création et non de l'autonomie. Ta
fonction créatrice réside tout entière dans ta complète dépendance de L’Absolu,
Qui partage Sa fonction avec toi. Par son désir de la partager, Il est devenu
aussi dépendant de toi que tu l'es de Lui.
L'ego
attaque toujours au nom de la séparation. Croyant avoir le pouvoir de le
faire, il ne fait rien d'autre, parce que son but d'autonomie n'est rien
d'autre. Dans sa confusion, l'ego ne sait rien de la réalité, mais il ne perd
pas de vue son but. Il est bien plus vigilant que toi, parce qu'il est
parfaitement certain de son but. Ta confusion vient du fait que tu ne reconnais
pas le tien.
Tu
dois reconnaître que la dernière chose que souhaite l'ego, c'est que tu te
rendes compte que tu as peur de lui. Comment, donc, son existence
peut-elle continuer si tu te rends compte qu'en l'acceptant tu te rapetisses et
te prives toi-même de pouvoir ?
L'ego peut te permettre,
et de fait il te permet de te considérer toi-même hautain, incroyant, « le cœur
léger », distant, sans émotions profondes, endurci, indifférent et même
désespéré, mais pas réellement apeuré. Minimiser la
peur, mais sans la défaire, c'est pour l'ego un effort constant, et c'est
certes un talent où il met beaucoup d'ingéniosité.
Si le but d'autonomie de
l'ego pouvait s'accomplir, cela pourrait faire échouer le but de L’Absolu, ce qui est impossible. C'est seulement
en apprenant ce qu'est la peur que tu pourras enfin apprendre à distinguer le
possible de l'impossible et le faux du vrai. Selon l'enseignement de l'ego,
son but peut être accompli et le but de L’Absolu
ne peut pas l'être. Selon l'enseignement du Saint-Esprit, seul le
but de L’Absolu peut être accompli, et il
est déjà accompli.
L’Absolu
est aussi dépendant de toi que tu l'es de Lui, parce que Son Autonomie englobe
la tienne, par conséquent, elle est incomplète sans elle. Tu ne peux
établir ton autonomie qu'en t'identifiant à
L'ego analyse, le Saint-Esprit accepte.
Apprécier l'entièreté, cela ne peut
venir que de l'acceptation, car analyser signifie décomposer ou séparer du
reste.
Les interprétations que
donne l'ego des lois de la perception sont, et doivent être, l'exact opposé de
celles du Saint-Esprit.
L'ego
se concentre sur l'erreur et passe sur la vérité.
À ceux qui sont fous, les
arguments en faveur de l'insanité paraissent solides. Car le raisonnement finit
à son commencement, et aucun système de pensée ne transcende sa source. Mais un
raisonnement qui ne signifie rien ne peut rien démontrer, et ceux qui sont
convaincus par ce raisonnement doivent s'illusionner.
Les
témoins de L’Absolu se tiennent dans Sa lumière et contemplent ce qu'il a créé.
Leur silence est signe qu'ils ont contemplé le Fils de L’Absolu, et en la
Présence du Christ il n'est rien qu'ils aient besoin de démontrer, car le
Christ leur parle de Lui-même et de Son Père. Ils sont silencieux parce que le
Christ leur parle, et ce sont Ses paroles qu'ils prononcent.
Chaque frère que tu
rencontres devient un témoin du Christ ou de l'ego, selon ce que tu perçois en
lui.
VI. S'éveiller à la rédemption
Il
est impossible de ne pas croire ce que tu vois, mais il est également
impossible de voir ce que tu ne crois pas. Donc, ce que tu crois, tu le vois.
La résurrection est le triomphe complet du Christ
sur l'ego, non par l'attaque mais par la transcendance.
Voudrais-tu
te joindre à la résurrection ou à la crucifixion ?
Voudrais-tu condamner tes
frères ou les libérer ?
Voudrais-tu transcender
ta prison et monter vers le Créateur ?
Ce cours est parfaitement
clair. Si tu ne le vois pas clairement, c'est parce que ton interprétation va à
son encontre, par conséquent, tu ne le crois pas. Et puisque la croyance
détermine la perception, tu ne perçois pas ce qu'il signifie et par conséquent
tu ne l'acceptes pas. Je te conduis vers un nouveau type d'expérience que tu
seras de moins en moins désireux de nier.
Apprendre
du Christ est facile, car percevoir avec Lui n'implique aucun effort. Ses
perceptions sont ce dont tu es naturellement conscient, et ce sont seulement
les distorsions que tu introduis qui te fatiguent.
Je suis ta résurrection et ta vie. Tu vis en moi parce que tu vis en L’Absolu. Et chacun
vit en toi, comme tu vis en chacun.
Le dieu de la crucifixion exige qu'il crucifie, et ses
adorateurs obéissent. En son nom ils se crucifient eux-mêmes, croyant que le
pouvoir du Fils de Dieu est né du sacrifice et de la douleur.
Le Dieu de la résurrection n'exige rien, car il n'a pas
pour Volonté d'enlever. Il ne requiert pas l'obéissance, car l'obéissance
implique la soumission. Il voudrait seulement que tu apprennes ce qu'est ta
volonté et que tu la suives, non pas dans un esprit de sacrifice et de
soumission mais dans la joie de la liberté.
Tu ne trouveras pas la
paix avant d'avoir retiré les clous des mains du Fils de L’Absolu et d'avoir ôté la dernière épine de son
front.
L'Amour de L’Absolu entoure Son Fils que le dieu de la
crucifixion condamne.
N'enseigne
pas que je suis mort en vain.
Enseigne
plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi.
Tu t'es cloué à une croix
et tu as placé une couronne d'épines sur ta propre tête. Or tu ne peux pas
crucifier le Fils de L’Amour, car la Volonté
de L’Amour ne peut pas mourir
Tu t'éveilleras à ton propre appel, car l'Appel à l'éveil est au-dedans de toi. Si je vis en toi, tu es éveillé. Or tu dois voir les œuvres que je fais par toi, sinon tu ne percevras pas que je les ai faites pour toi. Ne fixe pas de limites à ce que tu me crois capable de faire par toi, sinon tu n'accepteras pas ce que je peux faire pour toi.
Le
Fils de L’Absolu est sauvé.
Il
n'y a pas d'ordre de difficulté dans les miracles parce que tous les Fils de L’Absolu
sont d'égale valeur, et leur égalité est leur unité. À L’Absolu toutes choses sont possibles. Et au
Christ il est donné d'être comme le Père.
VII. La condition de la réalité
Le
monde tel que tu le perçois ne peut pas avoir été créé par le Père, car le
monde n'est pas tel que tu le vois. L’Absolu
n'a créé que l'éternel, et tout ce que tu vois est périssable. Par
conséquent, il doit y avoir un autre monde que tu ne vois pas. La Bible parle
d'un nouveau Ciel et d'une nouvelle terre, or cela ne peut pas être
littéralement vrai, car les éternels ne sont pas recréés. Percevoir à nouveau,
c'est simplement percevoir de nouveau, ce qui implique qu'avant, ou dans
l'entre-temps, tu ne percevais pas du tout. Quel est donc le monde qui attend
ta perception quand tu le verras ?
Chaque pensée aimante que le Fils de L’Absolu a est
éternelle. Les pensées aimantes que son esprit perçoit dans ce monde sont la
seule réalité du monde.
Si
tu crois en la vérité et en l'illusion, tu ne peux dire laquelle est vraie.
Pour établir ton autonomie personnelle, tu as essayé de créer différemment de
ton Père, croyant que ce que tu as fait était capable d'être différent de Lui.
Tu as fait de nombreuses idées
que tu as placées entre toi et ton Créateur, et ces croyances sont le monde tel
que tu le perçois. La vérité n'est pas absente ici, mais elle est obscure. Tu
ne connais pas la différence entre ce que tu as fait et ce que L’Absolu a créé, ainsi tu ne connais pas la
différence entre ce que tu as fait et ce que tu as créé. Croire que tu
peux percevoir le monde réel, c'est croire que tu peux te connaître toi-même.
Tu peux connaître L’Absolu parce que Sa
Volonté est d'être connu. Le monde réel est tout ce
que le Saint-Esprit a sauvé pour toi de ce que tu as fait, et le salut est de
ne percevoir que cela, parce que c'est reconnaître que la réalité est
uniquement ce qui est vrai.
VIII. Le problème et la réponse
Quand
tu percevras le monde réel, tu reconnaîtras que tu ne le croyais pas. Or
la rapidité avec laquelle ta nouvelle et seule perception réelle sera traduite
en connaissance ne te laissera qu'un instant pour te rendre compte que cela
seul est vrai. Et alors tout ce que tu as fait sera
oublié : le bon et le mauvais, le faux et le vrai. Car quand le Ciel et la
terre deviendront un, même le monde réel disparaîtra de ta vue. La fin du monde
n'est pas sa destruction mais sa traduction en Ciel. La réinterprétation du
monde est le transfert de toute perception en connaissance.
Tu ne connais pas la signification de quoi que ce soit que tu perçois. Il n'est pas une de tes pensées qui soit entièrement vraie. Reconnaître cela, c'est pour toi un solide début. Tu n'as pas été mal guidé, tu n'as pas accepté de guide du tout. Ton grand besoin est d'être instruit en perception, car tu ne comprends rien.
Est-ce que je veux le problème ou est-ce que je veux la
réponse ?
Décide-toi pour la
réponse et tu l'auras, car tu la verras telle qu'elle est, et elle est déjà à toi.
Tu te plains peut-être
que ce cours n'est pas assez concret pour que tu puisses le comprendre et
l'utiliser. Mais peut-être n'as-tu pas fait ce qu'il préconise concrètement. Ce
n'est pas un cours sur le jeu des idées mais sur leur application pratique.
Rien n'est plus concret que de se faire dire : si tu demandes, tu recevras. Le Saint-Esprit répondra à tout problème concret aussi
longtemps que tu croiras que les problèmes sont concrets. Sa réponse est
à la fois multiple et une tant que tu crois que l'Un est multiple. Tu as
peut-être peur de Son caractère concret, par peur de ce que tu penses que cela
exigera de toi. Or c'est seulement en demandant que tu apprendras que rien de L’Absolu n'exige quoi que ce soit de toi. L’Absolu donne, Il ne prend pas. Quand tu refuses de demander, c'est parce que tu crois que
demander revient à prendre plutôt qu'à partager.
Béni sois-tu qui es
désireux de demander sans peur la vérité à L’Absolu,
car c'est seulement ainsi que tu peux apprendre que Sa réponse est la
délivrance de la peur.
Bel enfant de L’Amour, tu demandes seulement ce que je t'ai
promis. Crois-tu que je te tromperais ? Le Royaume
des Cieux est en toi. Crois que la vérité est en moi, car je connais
qu'elle est en toi. Les Fils de L’Amour
n'ont rien qu'ils ne partagent. Demande la vérité à n'importe lequel des Fils
de L’Amour et c'est à moi que tu l'as
demandée. Il n'en est pas un parmi nous qui n'ait en lui la réponse, et qui ne
l'ait à donner à quiconque la lui demande.
Demande n'importe quoi au
Fils de L’Absolu et son Père te répondra,
car le Christ ne Se trompe pas sur Son Père et Son Père ne Se trompe pas sur
Lui. Donc ne te trompe pas sur ton frère, et ne
vois comme sa réalité que ses pensées aimantes, car en niant que son esprit est
divisé tu guériras le tien. Accepte-le comme son Père l'accepte et guéris-le
dans le Christ, car le Christ est sa guérison et la tienne
Dans le monde réel il n'y a pas de maladie, car il n'y a
ni séparation ni division. Seules
sont reconnues les pensées aimantes, et parce que nul n'est sans ton aide,
l'Aide de L’Absolu t'accompagne partout.
Comme tu deviendras désireux d'accepter cette Aide en La demandant, tu La
donneras parce que tu La voudras. Rien ne sera
au-delà de ton pouvoir de guérison, parce qu'à ta simple requête rien ne sera
refusé..
N'accepte pas la perception variable que ton frère a de lui-même, car son esprit divisé est le tien, et tu n'accepteras pas ta guérison sans la sienne. Car vous partagez le monde réel comme vous partagez le Ciel, et sa guérison est la tienne. T'aimer toi-même, c'est te guérir toi-même, et tu ne peux pas percevoir une partie de toi-même comme malade et atteindre ton but. Frère, nous guérissons ensemble comme nous vivons ensemble et nous aimons ensemble. Ne te trompe pas sur le Fils de L’Absolu, car il est un avec lui-même et un avec son Père. Aime-le, qui est aimé de son Père, et tu apprendras ce qu'est l'Amour que le Créateur a pour toi.
Si ce que tu perçois t'offense, tu es offensé en toi-même et tu condamnes le Fils de L’Absolu que L’Amour ne condamne pas. Laisse le Saint-Esprit ôter toutes les offenses du Fils de L’Absolu envers lui-même et ne perçois personne sans qu'il te guide, car Il voudrait te sauver de toute condamnation. Accepte Son pouvoir guérisseur et utilise-le pour tous ceux qu'il t'envoie, car Il veut guérir le Fils de L’Absolu, sur qui Il ne Se trompe pas.
N'échangerais-tu pas tes peurs contre la vérité, s'il te suffisait de le demander ? Car si L’Absolu ne Se trompe pas sur toi, tu ne peux te tromper que sur toi-même. Or tu peux apprendre la vérité sur toi-même du Saint-Esprit, Qui t'enseignera que, faisant partie de L’Absolu, nulle tromperie en toi n'est possible. Quand tu te percevras toi-même sans tromperie, tu accepteras le monde réel à la place du faux que tu as fait. Et alors ton Père se penchera vers toi et fera le dernier pas pour toi, en t'élevant jusqu'à Lui.
💢L’essentiel
Plus tu t'approches du centre du système de pensée de l’Absolu, plus la lumière devient claire.
Plus
tu t'approches du fondement du système de pensée de l'ego, plus le chemin
s'assombrit et s'obscurcit.
I. Les dons de la Paternité
Tu as appris ton besoin de guérison. Reconnaissant pour toi-même le besoin de guérir, voudrais-tu apporter autre chose à la Filialité ? Car en cela réside le commencement du retour à la connaissance, le fondement sur lequel L’Absolu t'aidera à rebâtir le système de pensée que tu partages avec Lui. Il n'est pas une pierre que tu y poseras qui ne sera bénie par Lui, car c'est la sainte demeure de Son Fils que tu vas restaurer, où Il veut que soit son Fils et où il est. Quelle que soit la partie où tu restaures cette réalité dans l'esprit du Fils de L’Absolu, tu la restaures en toi. Tu demeures dans l'Esprit de L’Absolu avec ton frère, car L’Amour Lui-même n'avait pas pour Volonté d'être seul.
Les lois de l'univers ne
permettent pas de contradiction. Ce qui tient pour L’Absolu tient pour toi. L'univers
de l'amour ne s'arrête pas parce que tu ne le vois pas, pas plus que tes yeux
fermés n'ont perdu la faculté de voir. Regarde la gloire de Sa création et tu
apprendras ce que L’Absolu a gardé pour toi.
L’Absolu est ton
héritage, parce que Son seul don est Lui-même. Donne, donc, sans limite et sans
fin, pour apprendre combien Il t'a donné. Ton aptitude à L'accepter dépend de
ton désir de donner comme Il donne.
La Volonté de L’Absolu est que tu es Son Fils. En niant cela, tu nies ta propre volonté, par conséquent, tu ne connais pas ce qu'elle est. Tu dois demander quelle est la Volonté de L’Absolu en toutes choses, parce que c'est la tienne. Tu ne connais pas ce qu'elle est, mais le Saint-Esprit S'en souvient pour toi. Par conséquent, demande-Lui quelle est la Volonté de L’Absolu pour toi, et Il te dira quelle est la tienne. On ne saurait répéter trop souvent que tu ne la connais pas. Chaque fois que ce que le Saint-Esprit te dit paraît contraignant, c'est simplement que tu n'as pas reconnu ta volonté.
La
projection de l'ego fait paraître la Volonté de Dieu comme si elle était à
l'extérieur de toi, et donc n'était pas la tienne. Selon cette interprétation,
il semble possible que la Volonté de Dieu et la tienne soient en conflit. Il
peut donc sembler que Dieu exige de toi ce que tu ne veux pas donner, et te
prive ainsi de ce que tu veux.
II L'invitation à la guérison
Si la maladie est
séparation, la décision de guérir et d'être guéri est le premier pas vers la reconnaissance
de ce que tu veux véritablement.
Unir avoir et
être, c'est unir ta volonté à la Sienne, car Il te veut Lui-même.
Ainsi la guérison devient
une leçon de compréhension, et plus tu t'y exerces, meilleur tu deviens comme
enseignant et comme apprenant.
Chaque miracle que tu
accomplis te parle de la Paternité de L’Absolu. Chaque pensée de guérison que
tu acceptes, soit de ton frère ou dans ton propre esprit, t'enseigne que tu es
le Fils de L’Absolu. Dans chaque pensée blessante que
tu as, où que tu la perçoives, réside le déni de la Paternité de Dieu et de ta
Filialité.
La guérison est signe que
tu veux rendre entier. Et ce désir t'ouvre l'oreille à la Voix du Saint-Esprit,
dont le message est l'entièreté.
Toi qui as L’Absolu, tu
dois être comme L’Absolu, car Sa fonction est devenue la tienne avec Son don.
Invite cette connaissance à revenir dans ton esprit, et ne laisse rien entrer
qui l'obscurcisse. L'Invité Que Dieu t'a envoyé t'enseignera comment le faire
pour peu que tu reconnaisses la petite étincelle et sois désireux de la laisser
grandir. Ton désir n'a pas besoin d'être parfait, parce que le Sien l'est.
Offre-Lui ne serait-ce qu'une petite place et Il l'éclairera si bien que tu la
laisseras s'augmenter avec joie.
Et par cette
augmentation, tu commenceras à te souvenir de la création.
III. Des ténèbres à la lumière
L’Absolu est toute
quiétude, car il n'y a pas de conflit en Lui.
Le
conflit est la racine de tous les maux, car étant aveugle il ne voit pas qui il
attaque. Or c'est toujours le Fils de Dieu qu'il attaque, et tu es le Fils de
Dieu.
Quand la lumière vient et
que tu as dit : « La Volonté de L’Absolu est mienne », tu verras une telle
beauté que tu connaîtras qu'elle n'est pas de toi. Dans ta joie, tu créeras la
beauté en Son
Nom, car ta joie ne
saurait pas plus être contenue que la Sienne.
Garde Son temple
soigneusement, car L’Absolu Lui-même y habite et demeure en paix. Tu ne peux
pas entrer en Présence de L’Absolu avec les sombres compagnons à tes côtés,
mais tu ne peux pas non plus entrer seul. Tous tes frères doivent entrer avec
toi, cartant que tu ne les as pas acceptés tu ne peux pas entrer. Car tu
ne peux pas comprendre l'entièreté à moins d'être entier, et nulle partie du
Fils ne peut être exclue s'il veut connaître l'Entièreté de son Père.
IV. L'héritage du Fils de L’Amour
N'oublie jamais que la
Filialité est ton salut, car la Filialité est ton Soi.
Les lois de L’Absolu ne
tiennent que pour ta protection, et elles ne tiennent jamais en vain. Par
conséquent, tourne-toi uniquement vers le pouvoir que L’Absolu t'a donné pour te
sauver, en te souvenant qu'il est à toi parce qu'il est à Lui, et
joins-toi à tes frères dans Sa paix.
Si tes frères font partie
de toi et que tu les critiques de tes privations, tu te critiques toi-même.
La
critique de soi est donc une identification à l'ego, et c'est autant une
défense de l'ego que de critiquer les autres. Tu ne peux pas entrer
en la Présence de L’Amour si tu attaques Son Fils. Aime-toi de l'Amour du
Christ, car c'est ainsi que t'aime ton Père.. L’Amour est ma vie et la tienne,
et il n'est rien que L’Amour nie à Son Fils.
Le Christ est l'extension
de l'Amour et de la beauté de L’Absolu, aussi parfait que Son Créateur et en
paix avec Lui.
V. La « dynamique » de l'ego
Qu'est-ce que la guérison, si ce n'est l'enlèvement de tout ce qui fait obstacle à la connaissance ?
Tout pouvoir est de L’Amour.
Ce qui n'est pas de Lui n'a pas le
pouvoir de faire quoi que ce soit.
Le but de l'ego est très explicitement sa propre autonomie.
Ce que tu éprouves
réellement, donc, c'est le conflit entre les vains souhaits de l'ego et la
Volonté de L’Absolu, que tu partages.
Ta fonction créatrice
réside tout entière dans ta complète dépendance de L’Absolu, Qui partage Sa
fonction avec toi. Par son désir de la partager, Il est devenu aussi dépendant
de toi que tu l'es de Lui.
L'ego
attaque toujours au nom de la séparation.
Tu
dois reconnaître que la dernière chose que souhaite l'ego, c'est que tu te
rendes compte que tu as peur de lui.
Minimiser
la peur, mais sans la défaire, c'est pour l'ego un effort constant, et c'est
certes un talent où il met beaucoup d'ingéniosité.
L’Absolu est aussi dépendant de toi que tu l'es de Lui, parce que Son Autonomie englobe la tienne.
L'ego analyse, le Saint-Esprit accepte. L'ego se concentre sur l'erreur et passe sur la vérité.
Les témoins de L’Absolu
se tiennent dans Sa lumière et contemplent ce qu'il a créé. Leur silence est
signe qu'ils ont contemplé le Fils de L’Absolu, et en la Présence du Christ il
n'est rien qu'ils aient besoin de démontrer, car le Christ leur parle de
Lui-même et de Son Père. Ils sont silencieux parce que le Christ leur parle, et
ce sont Ses paroles qu'ils prononcent.
VI. S'éveiller à la rédemption
Il est impossible de ne
pas croire ce que tu vois, mais il est également impossible de voir ce que tu
ne crois pas. Donc, ce que tu crois, tu le vois. La résurrection est le
triomphe complet du Christ sur l'ego, non par l'attaque mais par la
transcendance.
Voudrais-tu te joindre à
la résurrection ou à la crucifixion ?
Apprendre du Christ est facile, car percevoir avec Lui n'implique aucun effort.
Je suis ta résurrection et
ta vie.
Le dieu de la
crucifixion exige qu'il crucifie, et ses adorateurs obéissent.
En son nom ils se crucifient eux-mêmes, croyant que
le pouvoir du Fils de Dieu est né du sacrifice et de la douleur.
Le Dieu de la résurrection n'exige
rien, car il n'a pas pour Volonté d'enlever.
Il ne requiert pas l'obéissance,
car l'obéissance implique la soumission.
Il voudrait seulement que tu apprennes
ce qu'est ta volonté et que tu la suives, non pas dans un esprit de sacrifice
et de soumission
mais dans la joie de la liberté.
N'enseigne pas que je sois mort en vain.
Enseigne plutôt que
je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi.
Tu t'éveilleras à ton
propre appel, car l'Appel à l'éveil est au-dedans de toi. Si je vis en toi, tu
es éveillé. Ne fixe pas de limites à ce que tu me crois capable de faire par
toi, sinon tu n'accepteras pas ce que je peux faire pour toi.
Le Fils de L’Absolu
est sauvé.
Il n'y a pas d'ordre de
difficulté dans les miracles parce que tous les Fils de L’Absolu sont d'égale
valeur, et leur égalité est leur unité. À L’Absolu toutes choses sont
possibles.
VII. La condition de la réalité
Le monde tel que tu le perçois ne peut pas avoir été créé par le Père, car le monde n'est pas tel que tu le vois. L’Absolu n'a créé que l'éternel, et tout ce que tu vois est périssable.
Chaque pensée aimante que le Fils
de L’Absolu a est éternelle.
Les pensées aimantes que son esprit perçoit dans ce monde
sont la seule réalité du monde.
Si
tu crois en la vérité et en l'illusion, tu ne peux dire laquelle est vraie.
Le monde réel est tout ce
que le Saint-Esprit a sauvé pour toi de ce que tu as fait, et le salut est de
ne percevoir que cela.
VIII. Le problème et la réponse
Quand tu percevras le
monde réel, tu reconnaîtras que tu ne le croyais pas. Et alors tout ce que tu
as fait sera oublié : le bon et le mauvais, le faux et le vrai. Car quand le
Ciel et la terre deviendront un, même le monde réel disparaîtra de ta vue. La
fin du monde n'est pas sa destruction mais sa traduction en Ciel. La
réinterprétation du monde est le transfert de toute perception en connaissance.
Est-ce que je veux le
problème ou est-ce que je veux la réponse ?
Le Saint-Esprit répondra
à tout problème concret aussi longtemps que tu croiras que les problèmes sont
concrets. L’Absolu donne, Il ne prend pas. Quand tu
refuses de demander, c'est parce que tu crois que demander revient à prendre
plutôt qu'à partager.
Donc ne te trompe pas sur ton frère, et ne vois comme sa réalité que ses pensées aimantes, car en niant que son esprit est divisé tu guériras le tien. Accepte-le comme son Père l'accepte et guéris-le dans le Christ, car le Christ est sa guérison et la tienne.
Dans le monde réel il n'y a pas de
maladie, car il n'y a ni séparation ni division.
Rien ne sera au-delà de ton pouvoir de guérison, parce qu'à ta simple requête rien ne sera refusé.
T'aimer toi-même, c'est te guérir
toi-même,
et tu ne peux pas percevoir
une partie de toi-même comme malade et atteindre
ton but.
Si
ce que tu perçois t'offense, tu es offensé en toi-même et tu condamnes le Fils
de L’Absolu que L’Amour ne condamne pas.
Laisse le Saint-Esprit
ôter toutes les offenses du Fils de L’Absolu envers lui-même et ne perçois
personne sans qu'il te guide, car Il voudrait te sauver de toute condamnation.
Quand tu te percevras toi-même sans tromperie, tu accepteras le monde réel à la place du faux que tu as fait. Et alors ton Père se penchera vers toi et fera le dernier pas pour toi, en t'élevant jusqu'à Lui.
[1]Pour
rendre le texte plus compréhensif j’ai parfois remplacé le mot « Dieu » par les mots « La Conscience-Source » et « l’Amour
Source » ou plus souvent par le mot « AmSource » qui est
composé à la fois des mots Ame, Amour et Source. Et ici, spécifiquement pour la compréhension de ce
texte je l’ai remplacé par les mots « l’Amour » et « l ‘Absolu ». Dieu est l’âme qui inclut toutes les
âmes. Il ne peut être qu’Amour et pas autre chose. Nous sommes créateurs comme
Dieu à la seule différence que c’est lui qui nous a créé. Je remplace aussi le
mot « Père » par « Créateur »
à chaque fois que ça aide à la compréhension. J’ai aussi remplacé le mot « curriculum »
par « pédagogie » Et le mot
« expiation » par le mot « correction » dans le sens de corriger
une erreur.
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