Introduction
Oui, tu es certes béni. Or en ce monde tu ne connais pas que tu
l'es. Mais tu as les moyens de l'apprendre et de le voir très clairement. Le
Saint-Esprit utilise la logique aussi facilement et aussi bien que l'ego, sauf
que Ses conclusions ne sont pas insensées. Elles
prennent une direction exactement opposée, indiquant le Ciel aussi clairement
que l'ego indique les ténèbres et la mort.
Nous avons suivi la logique de l'ego en grande partie et nous en avons vu les conclusions logiques. Et les ayant vues, nous nous sommes rendu compte qu'elles ne peuvent être vues que dans l'illusion, car c'est là seulement que leur apparente clarté semble être vue clairement. Détournons-nous d'elles et suivons maintenant la simple logique avec laquelle le Saint-Esprit enseigne les simples conclusions qui parlent pour la vérité, et seulement la vérité.
Je remplace aussi le mot « Père » par « Engendreur » le mot « Fils » par « l’Engendré » et parfois le mot autel par « union » ou « unité » à chaque fois que ça aide à la compréhension. J’ai aussi remplacé le mot « curriculum » par « pédagogie » Et le mot « expiation » par le mot « ajustement » dans le sens de corriger une erreur.
Comme vous avez pu le constater ce qui est
en Bleu représente les aspects de L’Amour Source, de la Source d’Amour et ce qui est en orange provient
de l’égo.
Engendreur :
personne qui donne la vie
Engendré : personne qui reçoit la vie
I. Les conditions de l'apprentissage
Si tu es béni tout en ne
connaissant pas que tu l'es, tu as besoin d'apprendre qu'il doit en être ainsi.
La connaissance ne
s'enseigne pas, mais ses conditions doivent être acquises car ce sont celles-ci
qui ont été jetées. Tu peux apprendre à bénir, et
tu ne peux pas donner ce que tu n'as pas. Donc si tu offres une bénédiction, il
faut d'abord qu'elle te soit venue. Il faut aussi que tu l'aies acceptée pour
tienne, car comment autrement pourrais-tu la donner ? C'est pourquoi les
miracles te témoignent que tu es béni. Si ce que tu offres est le pardon
complet, tu dois avoir lâché prise de la culpabilité, ayant accepté l’ajustement pour
toi-même et appris que tu es non coupable. Comment pourrais-tu apprendre
ce qui fut fait pour toi, inconnu de toi, à moins de faire ce que tu devrais
faire si cela avait été fait pour toi ?
Des preuves indirectes de la vérité sont
nécessaires dans un monde fait de déni et sans direction. Tu en percevras la
nécessité quand tu te rendras compte que le déni est la décision de ne pas
connaître. La logique du
monde ne peut donc que mener à rien, car son but n’est rien. Si tu
décides de n'avoir, de ne donner et de n'être rien, sauf un rêve, tu dois
diriger tes pensées vers l'oubli. Et si tu as, donnes et es tout, et que tout
cela a été nié, alors ton système de pensée est fermé et entièrement séparé de
la vérité. Ce monde est
insensé, et ne sous-estime pas l'étendue de son insanité. Il n'est pas
un domaine de ta perception qu'elle n'ait touché, et ton rêve est sacré
pour toi. C'est pour cela que L’absolu a
placé le Saint-Esprit en toi, où tu as placé le rêve.
Voir va toujours vers l'extérieur. Si tes
pensées étaient entièrement de toi, le système de pensée que tu as fait serait à
jamais enténébré. Les pensées que l'esprit de
l’Engendré par L’absolu projette ou étend ont tout le pouvoir qu'il leur donne.
Les pensées qu'il partage avec L’absolu sont
au-delà de sa croyance, mais celles qu'il a faites sont ses croyances.
Et ce sont elles, et non la vérité, qu'il a choisi de défendre et d'aimer.
Elles ne lui seront pas enlevées.
Mais
elles peuvent être abandonnées par lui, car la Source de leur défaire
est en lui. Il n'y a rien au monde pour lui enseigner que la logique du monde
est totalement insensée et ne mène à rien.
Or en lui qui a fait cette logique insensée
est aussi Celui Qui connaît qu'elle ne mène à rien, car Il connaît tout.
Toute direction qui te mènerait là où le
Saint-Esprit ne te mène pas, ne va nulle part. Tout ce que tu nies et qu'il
connaît vrai, c'est à toi-même que tu l'as nié et Il doit donc t'enseigner à ne
pas le nier. Défaire est indirect, comme faire. Tu fus créé uniquement
pour créer, ni pour voir ni pour faire. Ce ne sont là que des expressions
indirectes de la volonté de vivre, laquelle a été bloquée par la capricieuse et
non sainte lubie de mort et de meurtre que ton Père ne partage pas avec toi. Tu
t'es donné pour tâche de partager ce qui ne peut être partagé. Et tant que tu
penses qu'il est possible d'apprendre à le faire, tu ne crois pas tout ce qu'il
est possible d'apprendre à faire.
Par conséquent, le
Saint-Esprit doit commencer Son enseignement en te montrant ce que tu ne
pourras jamais apprendre. Son message n'est pas indirect, mais Il doit
introduire la simple vérité dans un système de pensée qui est devenu si tordu
et si complexe que tu ne peux pas voir qu'il ne signifie rien.
II. L'apprenant heureux
Le Saint-Esprit a besoin d'un apprenant heureux en qui Sa
mission puisse s'accomplir avec bonheur. Toi qui es fermement dévoué à la misère,
tu dois d'abord reconnaître que tu es misérable et non heureux. Le Saint-Esprit
ne peut pas enseigner sans ce contraste, car tu crois que la misère est
le bonheur. Cela t'a jeté dans une telle confusion que tu as entrepris
d'apprendre à faire ce que tu ne pourras jamais faire, croyant que tu ne seras
pas heureux à moins de l'apprendre. Tu ne te rends pas compte que le fondement
dont dépend ce but d'apprentissage fort curieux ne signifie absolument rien. Or
il se peut qu'il ait quand même un sens pour toi. Mets ta foi en rien et tu
trouveras le « trésor » que tu cherches. Mais à ton esprit déjà alourdi tu
ajouteras un autre fardeau. Tu croiras que rien n’a de la valeur, et tu
l'estimeras. Un petit morceau de verre, un grain de poussière, un corps ou une
guerre, pour toi c'est tout un. Car si tu estimes une chose faite de rien, tu
as cru que rien pouvait être précieux et que tu peux apprendre comment
rendre vrai ce qui n'est pas vrai.
Le Saint-Esprit, voyant où
tu es mais connaissant que tu es ailleurs, commence Sa leçon de simplicité par
l'enseignement fondamental que la vérité est vraie. C'est la leçon la plus difficile que tu
apprendras jamais, et la seule en définitive. La
simplicité est très difficile pour des esprits tordus. Considère
toutes les distorsions que tu as faites à partir de rien, l'étrange tissu de
formes, de sentiments, d'actions et de réactions que tu en as tiré. Rien ne
t'est plus étranger que la simple vérité, et il n'est rien que tu sois moins
enclin à écouter. Le contraste entre ce qui est
vrai et ce qui ne l'est pas est parfaitement apparent, et pourtant tu ne le
vois pas.
Le Saint-Esprit, Qui voit tout cela,
enseigne, simplement, que tout cela n'est pas vrai. À ces apprenants malheureux
qui voudraient s'enseigner rien, et s'illusionner au point de croire que ce
n'est pas rien, le Saint-Esprit dit, avec calme et fermeté :
Comme toi, le Saint-Esprit n'a pas fait la vérité. Comme La Source d’Amour, Il connaît qu'elle est vraie. Il apporte la lumière de la vérité dans les ténèbres et la laisse luire sur toi. Et comme elle luit, tes frères la voient, et se rendant compte que cette lumière n'est pas ce que tu as fait, ils voient en toi plus que tu ne vois. Ils seront les heureux apprenants de la leçon que cette lumière leur apporte, parce qu'elle leur enseigne la délivrance de rien et de toutes les œuvres de rien. Les lourdes chaînes qui semblent les lier au désespoir, ils ne les voient pas comme n'étant rien jusqu'à ce que tu leur apportes la lumière. Et alors ils voient que les chaînes ont disparu, et elles devaient donc n'être rien. Et tu le verras avec eux.
Parce que tu leur as enseigné la joie et la délivrance, ils
deviendront tes enseignants en délivrance et en joie.
Quand tu enseignes à
quiconque que la vérité est vraie, tu l'apprends avec lui. Et tu apprends ainsi
que ce qui semblait le plus dur était le plus facile. Apprends à être un
apprenant heureux. Tu
n'apprendras jamais comment faire tout de rien. Vois pourtant que cela était
ton but et reconnais à quel point il était sot. Réjouis-toi qu'il soit défait,
car quand tu le regardes simplement avec honnêteté, il est défait. J'ai
dit plus tôt : « Ne te contente pas de rien », car tu as cru que rien ne
pouvait te contenter. Il n'en est rien.
Si tu
veux être un apprenant heureux, tu dois donner au Saint-Esprit tout ce que tu
as appris, pour que cela soit désappris pour toi. Puis commence à apprendre les joyeuses
leçons qui viennent rapidement sur le ferme fondement que la vérité est vraie.
Car ce qui est bâti là est vrai, et bâti sur la vérité. L'univers de
l'apprentissage s'ouvrira devant toi dans toute sa gracieuse simplicité. Avec
la vérité devant toi, tu ne regarderas pas en arrière.
Cette simple leçon contient la clé de la
sombre porte que tu crois verrouillée à jamais. Tu as fait cette porte de rien
et derrière il n'y a rien. La clé n'est que
la lumière qui dissipe les figures, les formes et les peurs de rien. Accepte
cette clé de liberté des mains du Christ Qui te la donne, afin que tu puisses
te joindre à Lui dans la sainte tâche d'apporter la lumière. Car, comme tes
frères, tu ne te rends pas compte que la lumière est venue et t'a libéré du
sommeil des ténèbres.
Contemple
tes frères en leur liberté et apprends d'eux comment être libre des ténèbres.
La lumière en toi les éveillera et ils ne te laisseront pas endormi. La vision
du Christ est donnée à l'instant même où elle est perçue. Là où tout est clair,
tout est saint. La quiétude de sa simplicité est si irrésistible que tu te
rendras compte qu'il est impossible de nier la simple vérité. Car il n'y a rien
d'autre. La Source d’Amour est partout et Son Fils
est en Lui avec tout. Peut-il entonner le triste chant funèbre quand
cela est vrai ?
III. Le
choix de la non-culpabilité
L'apprenant heureux ne peut
pas se sentir coupable d'apprendre.
Or tu n'es entier qu'en ta
non culpabilité, et c'est seulement en ta non-culpabilité que tu peux être
heureux. Il n'y a aucun conflit ici.
Souhaiter la culpabilité de quelque façon ou sous quelque forme que ce soit, te
fait perdre d'apprécier la valeur de ta non-culpabilité, et la repousse de ta
vue.
Il n'y a pas de compromis que tu puisses
faire avec la culpabilité tout en échappant à la douleur que seule apaise la
non culpabilité. Apprendre, c'est vivre ici, de
même que créer, c'est être au Ciel. Chaque fois que la douleur de la
culpabilité semble t'attirer, souviens-toi que si tu lui cèdes, tu te décides
contre ton bonheur, et tu n'apprendras pas comment être heureux. Dis-toi donc,
doucement, mais avec la conviction née de l'Amour de L’absolu
et de Son Fils :
À chaque jour, à chaque
heure et à chaque minute, même à chaque seconde, tu décides entre la
crucifixion et la résurrection, entre l'ego et le Saint-Esprit. L'ego
est le choix pour la culpabilité, le Saint-Esprit, le choix pour la non-culpabilité. Il n'y a pas
d'autre alternative qu'entre la vérité et l'illusion. Et il n'y a pas entre elles de
chevauchement, parce que ce sont des opposés qui ne peuvent pas être
réconciliés et ne peuvent pas être vrais tous les deux. Tu es coupable ou non
coupable, lié ou libre, malheureux ou heureux.
Le
miracle t'enseigne que tu as choisi la non-culpabilité, la liberté et la joie. Ce n'est pas une cause mais un effet. C'est le résultat naturel du juste choix, attestant le
bonheur qui te vient d'avoir choisi d'être libre de la culpabilité. Chacun de
ceux à qui tu offres la guérison te la rend.
Nulle peine n'est jamais demandée au Fils
de La Source d’Amour, sauf par lui-même et
de lui-même. Chaque chance qui lui est donnée de guérir est une autre occasion
de remplacer les ténèbres par la lumière et la peur par l'amour. S'il la
refuse, il se lie aux ténèbres, parce qu'il n'a pas choisi de libérer son frère
et d'entrer avec lui dans la lumière. En donnant un pouvoir à rien, il jette
l'heureuse occasion d'apprendre que rien n'a pas de pouvoir. Et en ne dissipant
pas les ténèbres, il s'est mis à craindre et les ténèbres et la lumière. La joie d'apprendre que les ténèbres n'ont pas de
pouvoir sur L’Engendré par L’absolu est l'heureuse leçon que le Saint-Esprit
enseigne, et qu'il voudrait que tu enseignes avec Lui. C'est Sa joie de
l'enseigner, comme ce sera la tienne.
Chaque décision est prise
pour la Filialité tout entière, dirigée en dedans et en dehors, et influence une
constellation plus large que tout ce dont tu n’as jamais pu rêver.
Ceux qui
acceptent l’ajustement sont invulnérables. Mais
ceux qui se croient coupables répondront à la culpabilité, parce qu'ils pensent
qu'elle est le salut, et ils ne refuseront pas de la voir ni de se ranger de
son côté.
Voudrais-tu nier la vérité
de la décision de L’absolu et mettre ta piètre évaluation de toi-même à la
place de Sa calme et inébranlable estime de Son Fils ? Rien ne peut
ébranler la conviction de L’absolu quant à la pureté parfaite de tout ce qu'il
a créé, car c'est totalement pur.
Ne te décide pas contre cela, car étant
de Lui ce doit être vrai. La paix demeure dans chaque esprit qui accepte
calmement le plan que La Source d’Amour a
établi pour son Expiation, renonçant ainsi au sien. Tu ne connais pas ce qu'est
le salut, car tu ne le comprends pas. Ne prends aucune décision quant à ce
qu'il est, ni où il est, mais demande tout au Saint-Esprit et laisse toutes
décisions à Son doux conseil.
Celui Qui connaît le plan
de La Source d’Amour, que L’absolu voudrait que tu suives, peut t'enseigner ce
qu'il est. Seule Sa sagesse est capable de te guider pour le suivre.
Laisse-Le, donc, être le
seul Guide que tu veuilles suivre vers le salut. Il connaît la voie et Il t'y
conduit avec joie. Avec Lui tu ne manqueras pas d'apprendre que ce que L’absolu
veut pour toi est ta volonté. Sans Lui pour te guider, tu penseras que
tu la connais seul, et tu te décideras contre ta paix aussi sûrement que tu as
décidé que le salut était en toi seul. Le salut est de Celui à Qui L’absolu l'a donné pour toi. Il ne l'a pas oublié.
Ne L'oublie pas et Il prendra chaque décision pour toi, pour ton salut et la
paix de L’absolu en toi.
Ne
cherche pas à déterminer la valeur de l’Engendré
par La Source d’Amour, qu'il a créé saint, car faire cela, c'est évaluer
son Père et Le juger et Le rejeter. Et de ce crime imaginaire, que nul ni en ce
monde ni au Ciel ne saurait commettre, tu te sentiras coupable. Le
Saint-Esprit enseigne seulement que le « péché » de se placer sur le trône de L’absolu n'est pas une source de culpabilité. Ce
qui ne peut pas arriver ne peut pas avoir d'effets à craindre. Sois tranquille
dans ta foi en Lui, Qui t'aime et Qui voudrait te conduire hors de l'insanité.
La folie peut être ton choix, mais pas ta réalité. N'oublie jamais l'Amour de La Source d’Amour, Qui S'est souvenu de toi. Car
il est tout à fait impossible qu’il ne puisse jamais laisser Son Fils tomber de
l'Esprit aimant dans lequel il fut créé, et où sa demeure fut fixée pour
toujours dans la paix parfaite.
Dis seulement au Saint-Esprit : « Décide pour moi », et c'est
fait.
Car Ses décisions sont des
reflets de ce que L’absolu connaît de toi, et dans cette lumière l'erreur
quelle qu'elle soit devient impossible. Pourquoi lutterais-tu avec tant de
frénésie afin de prévoir tout ce que tu ne peux pas connaître, alors que toute
connaissance se trouve derrière chaque décision que le Saint-Esprit prend pour
toi ? Apprends ce que sont Sa sagesse et Son amour, et enseigne Sa réponse à
tous ceux qui luttent dans les ténèbres. Car tu décides pour eux et pour
toi-même.
Qu'il est doux de décider
toutes choses par Celui Dont l'Amour égal est donné à tous également ! Il ne te
laisse personne en dehors de toi. Ainsi Il te donne ce qui t'appartient, parce
que ton Père voudrait que tu le partages avec Lui. En tout laisse-Le te
conduire, et ne reviens pas là-dessus. Aie confiance en ce qu'il te répondra
rapidement, sûrement, et avec Amour pour tous ceux qui seront touchés d'une façon
ou d'une autre par la décision.
Chaque fois que tu as des doutes sur ce que tu devrais faire,
pense à Sa Présence en toi et dis-toi ceci, et seulement ceci :
Il me conduit et
Il connaît la voie, que moi je ne connais pas.
Or ce qu'il voudrait que j'apprenne, jamais Il ne le gardera loin de moi.
Ainsi j'ai confiance en ce qu'il me communiquera tout ce qu'il connaît pour
moi.
Puis laisse-Le t'enseigner tranquillement comment percevoir ta non-culpabilité, qui est déjà là.
IV. Ta fonction dans l’Expiation (ajustement)
Quand tu acceptes la
non-culpabilité de ton frère, tu vois l’ajustement en lui. Car en la proclamant en lui, tu la fais
tien, et tu verras ce que tu cherchais.
Toi qui appartiens à la
Cause Première, créé par Lui à l'image de Lui-même et faisant partie de Lui, tu
es plus que simplement non coupable. L'état de non-culpabilité n'est que la
condition dans laquelle ce qui n'est pas là a été enlevé de l'esprit désordonné
qui pensait que ce l'était. C'est cet état, et seulement cela, que tu dois
atteindre, avec La Source d’Amour à tes
côtés. Car jusqu'à ce que tu le fasses, tu continueras de penser que tu es
séparé de Lui. Tu peux peut-être sentir Sa Présence près de toi, mais tu ne
peux pas connaître que tu ne fais qu'un avec Lui. Cela ne peut pas s'enseigner.
Ne demande pas à être
pardonné, car cela a déjà été accompli. Demande, plutôt, à apprendre comment
pardonner, et à ramener dans ton esprit qui ne pardonne pas ce qui
a toujours été. L’ajustement devient réel et visible pour ceux qui l'utilisent.
Sur terre c'est ta seule fonction, et tu dois apprendre que
c'est tout ce que tu veux apprendre. Tu te sentiras coupable jusqu'à ce que tu
apprennes cela.
Il n'y a personne, donc, qui puisse être
sans Sa Sainteté, ni personne qui soit indigne de Son parfait Amour. Ne manque pas à ta fonction, qui est d'aimer dans un lieu
sans amour fait de ténèbres et de tromperie, car c'est ainsi que ténèbres et
tromperie sont défaites.
Laisse toute décision à Celui Qui parle
pour La Source d’Amour, et pour ta fonction
telle qu'il la connaît.
Quand tu as appris à
décider avec La Source d’Amour, toutes les décisions deviennent aussi faciles
et justes que de respirer. Cela est sans effort, et tu seras conduit aussi
doucement que si l'on te portait sur un paisible sentier par un jour d'été.
À moins d'être non
coupable, tu ne peux pas connaître La Source d’Amour, dont la Volonté est que
tu Le connaisses. Par conséquent, tu dois être non coupable.
Ta tâche n'est pas de faire
la réalité. Elle est là sans ton faire, mais pas sans toi. Toi qui as tenté de
te jeter toi-même et qui as si peu estimé La Source d’Amour, écoute-moi parler
pour Lui et pour toi-même.
Les enfants du Ciel vivent
dans la lumière de la bénédiction de leur Père, parce qu'ils connaissent qu'ils
sont sans péché. L’ajustement fut établi comme moyen de rendre la
non-culpabilité aux esprits qui l'ont niée, et qui ainsi se sont nié le Ciel. Le Saint-Esprit, Qui s'en souvient pour
toi, t'enseigne simplement comment enlever les blocages qui se dressent entre
toi et ce que tu connais. Sa mémoire est tienne. Si tu te souviens de ce que tu
as fait, tu ne te souviens de rien. Le souvenir de la réalité est en Lui, par
conséquent, il est en toi.
Le
non-coupable et le coupable sont totalement incapables de se comprendre l'un
l'autre. Chacun perçoit l'autre comme pareil à lui-même, ce qui les rend tous
deux incapables de communiquer parce que chacun voit l'autre autrement qu'il se
voit lui-même. L’absolu ne peut communiquer qu'avec
le Saint-Esprit dans ton esprit, parce que Lui seul partage la connaissance de
ce que tu es avec La Source d’Amour. Et seul le Saint-Esprit peut répondre à L’absolu
pour toi, car Lui seul connaît ce qu'est La Source d’Amour. Tout le
reste que tu as placé au-dedans de ton esprit ne peut exister, car ce qui n'est
pas en communication avec l'Esprit de L’absolu n'a
jamais été. La communication avec L’absolu est
la vie. Et rien sans elle n'est.
V. Le cercle de l’Ajustement
La seule partie de ton esprit qui ait une
réalité est la partie qui te relie encore à La
Source d’Amour. Écoute le Saint-Esprit, et L’absolu
par Lui. Il te parle de toi. Il n'y a pas de culpabilité en toi,
car L’absolu est béni en Son Fils comme le
Fils est béni en Lui.
Chacun a un rôle particulier à jouer dans
l’Ajustement, mais le message donné à chacun
est toujours le même : Celui qui est Engendré
par La Source d’Amour est non coupable. Chacun enseigne le message différemment, et
l'apprend différemment. Or jusqu'à ce qu'il l'enseigne et l'apprenne, il
souffrira du vague sentiment que sa fonction véritable reste inaccomplie en
lui. La culpabilité est un lourd fardeau, mais L’absolu
ne voudrait pas que tu sois lié par elle. Son plan pour ton réveil est
aussi parfait que le tien est faillible. Tu ne sais pas ce que tu fais, mais
Celui Qui connaît est avec toi. Sa douceur est tienne, et tout l'amour que tu
partages avec La Source d’Amour, Il le garde
pour toi en sécurité. Il ne t'enseignerait rien, sauf comment être heureux.
Heureux Fils d'un Père Qui
te comble de bénédictions, la joie a été créée pour toi. Qui peut condamner
celui que La Source d’Amour a béni ? Il n'est rien dans l'Esprit de L’absolu qui ne partage Son innocence rayonnante.
La création est l'extension naturelle de la pureté parfaite. Ta seule vocation ici est de te vouer, avec un désir
effectif, au déni de la culpabilité sous toutes ses formes. Accuser, c'est ne pas
comprendre.
Nous sommes tous joints ici dans l’Ajustement, et rien d'autre
ne peut nous unir en ce monde. Ainsi s'en ira le monde de la séparation, et
sera rétablie la pleine communication entre l’Engendreur et l’Engendré.
Les enseignants de
l'innocence, chacun à sa manière, se sont joints, prenant leur rôle dans la
Pédagogie unifié de l’Ajustement.
Joins
tes propres efforts à la puissance qui ne peut faillir et doit mener à la paix.
Nul ne peut rester intouché par un tel enseignement. Tu ne te verras pas
toi-même au-delà de la puissance de L’absolu si
tu enseignes seulement cela. Tu ne seras pas exempté des effets de cette très
sainte leçon, qui ne cherche qu'à rétablir ce qui revient de droit à la
création de La Source d’Amour. De chacun de ceux à qui tu accordes la délivrance de la
culpabilité, tu apprendras inévitablement ton innocence. Le cercle de l’ajustement
n'a pas de fin. Et la confiance qui te viendra de ta sûre inclusion dans ce
cercle ne cessera d'augmenter avec chacun de ceux que tu emmèneras dans sa
sécurité et dans sa paix parfaite.
La puissance de L’absolu
attire chacun dans sa sûre étreinte d'amour et d'union. Tiens-toi tranquillement dans ce cercle et attire tous
les esprits torturés afin qu'ils se joignent à toi dans la sécurité de sa paix
et de sainteté. Demeure avec moi au-dedans, comme enseignant de l’ajustement et
non de la culpabilité.
Béni sois-tu qui enseignes
avec moi. Notre puissance ne vient pas de nous mais de notre Père. Je me tiens au-dedans du cercle,
t'appelant à la paix. Enseigne la paix avec moi et tiens-toi avec moi en terre
sainte. Souviens-toi pour chacun de la puissance de ton Père qu'il lui a
donnée. Ne crois pas que tu ne puisses enseigner Sa paix parfaite. Ne reste pas à l'extérieur mais joins-toi à moi au-dedans
La crucifixion n'a joué aucun rôle dans l’Ajustement.
Seule la
résurrection y est devenue mon rôle. Elle est le symbole de la délivrance de
la culpabilité par la non-culpabilité. Celui que tu perçois comme coupable, tu
voudrais le crucifier. Or tu rends la non-culpabilité à qui que ce soit que tu
vois non coupable. La
crucifixion est toujours le but de l'ego. Il voit chacun coupable, et
par sa condamnation il voudrait tuer. Le
Saint-Esprit ne voit que la non-culpabilité, et dans Sa douceur Il voudrait
délivrer de la peur et rétablir le règne de l'amour. La puissance de l'amour
est dans Sa douceur, qui est de L’absolu et par conséquent ne peut ni crucifier
ni subir la crucifixion. Le temple que tu restaures devient ton autel, car
c'est par toi qu'il fut reconstruit. Et tout ce que tu donnes à L’absolu est à
toi. C'est ainsi qu'il crée, et c'est ainsi que tu dois restaurer.
Chacun de ceux que tu vois, tu le places
à l'intérieur du cercle saint de l’ajustement ou
tu le laisses à l'extérieur, le jugeant bon pour la crucifixion ou pour la
rédemption. Si tu l'emmènes dans le cercle de pureté, tu t'y reposeras avec
lui. Si tu le laisses au-dehors, tu le rejoins là. Ne juge point, si ce n'est
dans la quiétude qui n'est pas de toi. Refuse d'accepter que qui que ce soit
n'ait pas la bénédiction de l’Ajustement, et
fais-le entrer en le bénissant. La sainteté doit être partagée, car là est tout
ce qui la rend sainte.
Viens avec joie dans le
cercle saint et regarde en paix tous ceux qui pensent être à l'extérieur. Ne bannis personne, car ce qu'il
cherche est ici avec toi. Viens, joignons-nous à lui dans le saint lieu de paix
qui est pour nous tous, unis et ne faisant qu'un dans la Cause de la paix.
VI. La
lumière de la communication
Le voyage que nous entreprenons ensemble
est l'échange des ténèbres contre la lumière, de l'ignorance contre la
compréhension. Rien de ce que tu comprends n'est inquiétant. C'est seulement
dans les ténèbres et dans l'ignorance que tu perçois l'effrayant et recules
devant lui, t'enfonçant davantage dans les ténèbres. Or seul ce qui est caché
peut être terrifiant, non pas en soi mais du fait que c'est caché. Ce qui est
obscur est effrayant parce que tu n'en comprends pas la signification. Si tu la
comprenais, ce serait clair et tu ne serais plus dans les ténèbres. Il n'est
rien qui ait une valeur cachée, car ce qui est caché ne peut être partagé,
ainsi la valeur en est inconnue. Ce qui est caché est gardé à part, mais la
valeur est toujours appréciée conjointement. Ce qui est dissimulé ne peut pas
être aimé et doit donc être craint.
La douce lumière dans
laquelle le Saint-Esprit demeure en toi n'est que parfaite ouverture, dans
laquelle rien n'est caché et donc rien n'est inquiétant. L'attaque cédera
toujours à l'amour si elle est portée à l'amour au lieu de lui être cachée. Il n'est pas de ténèbres que la lumière
de l'amour ne dissipe, à moins qu'elles ne soient cachées à la bienfaisance de
l'amour.
La mort cède à la vie simplement parce
que la destruction n'est pas vraie. La lumière de
la non-culpabilité dissipe la culpabilité parce que, lorsqu'elles sont mises
ensemble, la vérité de l'une doit rendre parfaitement claire la fausseté de son
opposé. Ne garde pas la culpabilité à part de la non-culpabilité, car ta
croyance est insignifiante selon laquelle tu peux les avoir toutes les deux.
Tout ce que tu as fait en les gardant à
part l'une de l'autre, c'est d'en perdre la signification en les confondant
l'une avec l'autre.
Ainsi tu ne te rends pas compte qu'il n'y en a qu'une qui signifie quoi que ce soit. L'autre est entièrement dépourvue de toute espèce de sens.
Tu as considéré la séparation comme un
moyen de rompre ta communication avec ton Père. Le Saint-Esprit la réinterprète
comme un moyen de rétablir ce qui n'a pas été rompu, mais a été rendu
obscur. Toutes les choses que tu as faites ont un usage pour Lui, dans Son très
saint but. Il connaît que tu n'es pas séparé de La
Source d’Amour mais Il perçoit beaucoup dans ton esprit qui te laisse
penser que tu l'es.
C'est tout cela et rien d'autre qu'il
voudrait séparer de toi. Le pouvoir de décider, que tu as fait à la place du
pouvoir de créer, il voudrait t'enseigner comment l'utiliser pour ton bien.
'Toi qui l'as fait pour te crucifier toi-même, tu dois apprendre de Lui comment
l'appliquer à la sainte cause de la restauration.
Toi
qui parles en d'obscurs et tortueux symboles, tu ne comprends pas le langage
que tu as fait. Il n'a pas de signification, car son but n'est pas la
communication mais plutôt l'interruption de la communication. Si le but du
langage est la communication, comment cette langue peut-elle signifier quoi que
ce soit ? Or même cet effort étrange et tordu pour communiquer en ne
communiquant pas contient assez d'amour pour le rendre signifiant si son
Interprète n'est pas son faiseur. Toi qui l'as fait, tu ne fais qu'exprimer le
conflit, dont le Saint-Esprit voudrait te délivrer. Laisse-Lui ce que tu
voudrais communiquer. Il te l'interprétera avec une parfaite clarté, car Il
connaît avec Qui tu es en parfaite communication.
Tu ne sais pas ce que tu dis et tu ne
sais donc pas ce qui t'est dit. Or ton Interprète perçoit la signification dans
ta langue étrangère. Il ne tentera pas de communiquer l'insignifiant. Mais il
séparera tout ce qui a une signification, laissant tomber le reste pour offrir
ta véritable communication à ceux qui voudraient communiquer aussi
véritablement avec toi. Tu parles deux langages à la fois et cela doit mener à
l'inintelligibilité. Or si l'un ne signifie rien et l'autre tout, seul celui-ci
est possible à des fins de communication. L'autre ne fait qu'interférer avec
lui.
La fonction du Saint-Esprit
est tout entière communication. Il doit donc enlever tout ce qui interfère avec
la communication afin de la rétablir. Par conséquent, ne garde aucune source
d'interférence loin de Sa vue, car Il n'attaquera pas tes sentinelles. Mais
apporte-les-Lui et laisse Sa douceur t'enseigner que, dans la lumière, elles n'ont
rien d'inquiétant, et ne peuvent servir à garder les sombres portes derrière
lesquelles, dissimulé avec grand soin, n'est rien du tout. Il nous faut ouvrir
toutes les portes et laisser entrer des flots de lumière. Il n'y a pas de chambres cachées dans le temple de La
Source d’Amour. Les portes en sont grandes ouvertes pour accueillir Son Fils.
Nul ne peut manquer de venir là où L’absolu l'a appelé, à moins qu'il ne ferme
lui-même la porte à l'accueil de son Père.
VII
Partager la perception avec le Saint-Esprit
Que veux-tu ? À toi appartient la lumière
ou les ténèbres, la connaissance ou l'ignorance, mais pas les deux. Les opposés
doivent être mis ensemble et non gardés à part. Car leur séparation est
uniquement dans ton esprit et c'est l'union qui les réconcilie, comme toi. Dans
l'union, tout ce qui n'est pas réel doit disparaître, car la vérité est
union. Comme les ténèbres disparaissent dans la
lumière, ainsi l'ignorance s'efface quand la connaissance se fait jour.
La perception est le moyen par lequel l'ignorance est portée à la connaissance.
Or la perception doit être sans tromperie, car autrement elle devient le
messager de l'ignorance plutôt qu'une aide dans la recherche de la vérité.
La quête de la vérité n'est que l'honnête
recherche de tout ce qui interfère avec la vérité. La
vérité est. Elle ne peut être ni perdue ni cherchée ni trouvée. Elle est
là, où que tu sois, étant au-dedans de toi. Or elle peut être reconnue ou
méconnue, réelle ou fausse pour toi. Si tu la caches, elle devient
irréelle pour toi parce que tu l'as cachée et entourée de peur. Sous chacune des pierres
angulaires de la peur sur lesquelles tu as érigé ton insensé système de
croyance, la vérité demeure cachée. Or tu ne peux pas connaître cela, car en
cachant la vérité dans la peur, tu ne vois aucune raison de croire que plus tu
regardes la peur, moins tu la vois, et plus devient clair ce qu'elle dissimule.
Nous avons insisté sur le fait de porter
l'indésirable au désirable, ce que tu ne veux pas à ce que tu veux. Tu te
rendras compte que le salut doit venir à toi de cette façon, si tu considères
ce qu'est la dissociation. La dissociation est un processus de pensée distordu
par lequel deux systèmes de croyance qui ne peuvent coexister sont tous deux
maintenus. S'ils sont mis ensemble, il devient impossible de les accepter
conjointement. Mais si l'un est gardé dans les ténèbres loin de l'autre, leur
séparation semble les garder tous les deux vivants et également réels. Ainsi
leur jonction devient la source de la peur, car s'ils se rencontrent, il faut
qu'à l'un des d'eux tu retires ton acceptation. Tu ne peux pas les avoir tous
les deux, car chacun nie l'autre. Séparés, ce fait est perdu de vue, car chacun
mis à part peut être doté d'une ferme croyance.
Mets-les ensemble et le fait qu'ils sont
complètement incompatibles devient apparent instantanément. L'un disparaîtra,
parce que l'autre est vu à la même place.
La lumière ne peut pas entrer dans les ténèbres quand
un esprit croit dans les ténèbres et ne veut pas en lâcher prise. La vérité ne lutte pas
contre l'ignorance, et l'amour n'attaque pas la peur. Ce qui n'a pas besoin de
protection ne se défend pas.
Les défenses sont faites par toi. L’absolu ne
les connaît pas. Le Saint-Esprit utilise les défenses au nom de la vérité
uniquement parce que c'est contre elle que tu les as faites. La perception
qu'il en a, conformément à Son but, les change simplement en un appel pour cela
même qu'elles t'ont servi à attaquer. Les défenses, comme tout ce que tu as
fait, doivent être doucement tournées vers ton propre bien, traduites par le
Saint-Esprit de moyens de destruction de soi en moyens de préservation et de
délivrance. Sa tâche est considérable, mais la puissance de L’absolu est avec Lui. Par conséquent, elle Lui
est si facile qu'elle était accomplie dès l'instant où elle Lui fut donnée pour
toi. Ne t'attarde pas dans ton retour à la paix en te demandant comment Il peut
accomplir ce que L’absolu Lui a donné à
faire. Laisse cela à Celui Qui connaît. Il ne t'est pas demandé de faire
toi-même des tâches considérables. Il t'est
simplement demandé de faire le peu qu'il te suggère de faire, ayant confiance
en Lui au point de croire un tant soit peu que, s'Il le demande, tu peux le
faire. Tu verras comme il est facile d'accomplir tout ce qu'il demande.
Le Saint-Esprit ne demande
de toi que ceci : apporte-Lui chaque secret que tu Lui as fermé. Ouvre-Lui
chaque porte et invite-Le à entrer dans les ténèbres pour les dissiper. À ta requête, il entre avec joie. Il
porte la lumière aux ténèbres si tu Lui ouvres les ténèbres. Mais ce que tu caches, Il ne peut
le regarder. Il voit pour toi, mais à moins que tu ne regardes avec Lui
Il ne peut pas voir. La vision du Christ n'est pas
pour Lui seul, mais pour Lui avec toi. Apporte-Lui, donc, toutes tes sombres et
secrètes pensées, et regarde-les avec Lui. Il tient la lumière, et toi les
ténèbres. Elles ne peuvent pas coexister quand Vous deux ensembles les
regardez. C'est Son jugement qui doit prévaloir, et Il te le donnera quand tu
joindras ta perception à la Sienne.
Te
joindre à Lui pour voir est la façon dont tu apprends à partager avec Lui
l'interprétation de la perception qui mène à la connaissance. Tu ne peux pas voir
seul. Partager la perception avec Celui Que L’absolu
t'a donné t'apprend comment reconnaître ce que tu vois. C'est la
reconnaissance du fait que rien de ce que tu vois ne signifie quoi que ce soit
en soi. Voir avec Lui te montrera que toute signification, y compris la tienne,
ne vient pas d'une double vision mais de la douce fusion de tout en une
signification, une émotion et un but. L’absolu
a un but qu'il partage avec toi. La vision
indivisée que t'offre le Saint-Esprit portera cette unité à ton esprit avec une
clarté et un éclat si intense que tu ne pourrais plus souhaiter pour rien au
monde de ne pas accepter ce que L’absolu voudrait que tu aies. Contemple
ta volonté et accepte-la pour Sienne, avec tout Son Amour pour tien. Tout
honneur à toi par Lui, et par Lui à La Source
d’Amour.
VIII. Le saint lieu de rencontre
Dans les ténèbres tu as obscurci la
gloire que L’absolu t'a donnée, et le
pouvoir qu'il a accordé à Son Fils non coupable. Tout cela reste caché dans chaque
lieu enténébré, enveloppé dans la culpabilité et dans le sombre déni de
l'innocence. Derrière les sombres portes que tu as fermées, il n'y a rien, car
rien ne peut obscurcir le don de La Source d’Amour.
C'est de fermer les portes qui interfère avec la reconnaissance de la puissance
de L’absolu qui luit en toi. Ne bannis pas le pouvoir de ton esprit, mais laisse tout
ce qui pourrait cacher ta gloire être porté au jugement du Saint-Esprit, et là
défait. Celui qu'il voudrait sauver pour la gloire est sauvé pour elle.
Il a promis au Père que par Lui tu serais délivré de la petitesse à la gloire.
À ce qu'il a promis à L’absolu Il est entièrement fidèle, car Il partage avec L’absolu
la promesse qui Lui fut donnée pour qu'il la partage avec toi.
Il la partage encore, pour toi. Tout ce
qui promet quelque chose d'autre, de grand ou de petit, que cela ait beaucoup
ou peu de valeur à tes yeux, il le remplacera par la seule promesse à Lui
donnée pour qu'il la dépose sur l'autel à ton Père et à Son Fils.
Le saint lieu de rencontre du Père et du Fils inséparés se
trouve dans le Saint-Esprit et en toi. Toute interférence dans la communication
que L’absolu Lui-même veut avec Son Fils est tout à fait impossible ici. Sans
rupture ni interruption, l'amour coule constamment entre l’Engendreur et l’Engendré,
comme le veulent tous Deux. Et c'est ainsi.
Ne laisse pas ton esprit s'égarer par les
sombres corridors, loin du centre de lumière. Toi et ton frère pouvez choisir
de vous fourvoyer, mais vous ne pouvez être réunis que par le Guide désigné
pour vous. Il est sûr qu'il vous conduira là où L’absolu
et Son Fils attendent votre reconnaissance. Ils sont joints pour te
faire le don de l'unité, devant lequel toute séparation disparaît. Unis-toi à
ce que tu es. Tu ne peux te joindre à rien d'autre que la réalité. La gloire de
L’absolu et celle de Son Fils
t'appartiennent en vérité. Elles n'ont pas d'opposé, et il n'est rien d'autre
que tu puisses t'accorder.
Il n'y a pas de substitut à
la vérité. Et cela, la vérité te le fera voir clairement quand tu seras conduit
à l'endroit où tu dois rencontrer la vérité. Où est La
Source d’Amour, voilà où tu es. Telle est la vérité. Rien ne peut
changer la connaissance qui t’est donnée par La
Source d’Amour, en non-connaissance. Tout ce que L’absolu a créé connaît son Créateur.
Le lien avec lequel l’Engendreur
Se joint à ceux à qui Il donne le pouvoir de créer ne peut jamais être dissous.
Le Ciel même est union avec toute la création, et avec son seul Créateur. Et le
Ciel reste la Volonté de L’absolu pour toi. Ne dépose pas d'autres dons que celui-là
sur tes autels, car rien ne peut coexister avec lui. Ici tes petites offrandes
et le don de L’absolu sont mis ensemble, et
seul ce qui est digne du Père sera accepté par le Fils, à qui cela est destiné.
À qui L’absolu Se donne Lui-même, Il est
donné. Tes petits dons disparaîtront sur l'autel, où Il a placé le Sien.
IX. Le
reflet de la sainteté
L’ajustement ne rend pas saint. Tu as été créé saint. il ne fait que porter la non-sainteté à
la sainteté, ou ce que tu as fait à ce que tu es. Porter
l'illusion à la vérité, ou l'ego à La Source d’Amour, c'est la seule fonction
du Saint-Esprit. Le passé dont tu te
souviens n'a jamais été et ne représente que le déni de ce qui a toujours été.
Porter l'ego à L’absolu n'est
que porter l'erreur à la vérité, où elle est corrigée parce qu'elle est
l'opposé de ce qu'elle rencontre.
Rien qu'en étant ce qu'elle
est, la vérité te délivre de tout ce qu'elle n'est pas. L’ajustement est si doux
que tu as besoin seulement de lui chuchoter pour que toute sa puissance accoure
à ton assistance et à ton soutien. Tu n'es pas fragile avec L’absolu à tes côtés.
Dans le temple, la Sainteté attend
quiètement le retour de ceux qui l'aiment. La Présence connaît qu'ils
retourneront à la pureté et à la grâce. La
gracieuseté de L’absolu les fera doucement entrer et couvrira tout leur
sentiment de douleur et de perte avec l'assurance immortelle de l'Amour de leur
Père. Là, la peur de la mort sera remplacée par la joie de vivre.
Dans ce
monde tu peux devenir un miroir sans tache, dans lequel la Sainteté de ton
Créateur irradie de toi vers tout ce qui t'entoure. Tu peux refléter le Ciel
ici.
La terre peut refléter le Ciel ou
l'enfer, L’absolu ou l'ego. Tu as seulement
besoin de laisser le miroir propre et pur de toutes les images de ténèbres
cachées que tu y as tracées. L’absolu y
luira de Lui-même. Seul le clair reflet de Lui-même peut y être perçu.
Lave seulement le miroir, et le message
qui irradie de ce que le miroir présente à la vue de chacun, nul ne peut
manquer de le comprendre.
Si tu pouvais seulement te
rendre compte pour un seul instant du pouvoir de guérison que le reflet de La
Source d’Amour, qui luit en toi, peut apporter au monde entier, tu ne pourrais
pas attendre plus longtemps avant de laver le miroir de ton esprit pour qu'il
reçoive l'image de la sainteté qui guérit le monde. L'image de sainteté qui luit dans ton
esprit n'est pas obscure, et ne changera pas. Sa signification pour ceux qui la
regardent n'est pas obscure, car tous la perçoivent comme étant la même. Tous
portent leurs différents problèmes à sa lumière guérissante, et tous leurs
problèmes ne trouvent là que guérison.
La réponse de la sainteté à toute forme d'erreur est toujours la
même. Il n'y a pas de contradiction dans ce que la sainteté appelle. La
guérison est sa seule réponse, peu importe ce qui lui est apporté. Ceux qui ont
appris à n'offrir que la guérison, à cause du reflet de la sainteté en eux,
sont enfin prêts pour le Ciel.
X. L'égalité des miracles
Quand aucune perception ne
se dresse entre L’absolu et Ses créations, ou entre Ses enfants et les leurs,
la connaissance de la création doit continuer à jamais. Les reflets que tu acceptes dans le
miroir de ton esprit dans le temps ne font que rapprocher ou éloigner
l'éternité. Mais l'éternité même est au-delà de tout temps.
Sors du temps et touche-la, avec l'aide
de son reflet en toi. Et tu te tourneras du temps vers la sainteté, aussi
sûrement que le reflet de la sainteté appelle chacun à mettre de côté toute
culpabilité. Reflète la paix du Ciel ici et porte
ce monde au Ciel. Car le reflet de la vérité attire chacun à la vérité, et
chacun, en y entrant, laisse derrière lui tous les reflets.
Au Ciel la réalité est
partagée et non reflétée.
En partageant son reflet ici, sa vérité devient la
seule perception qu'accepte l’Engendré par La Source d’Amour. Et ainsi
se fait jour en lui le souvenir de Son Père, et rien d'autre que sa propre
réalité ne peut plus le satisfaire. Toi sur terre, tu n'as aucune conception de l'illimité, car le monde
dans lequel tu sembles vivre est un monde de limites. Dans ce monde, ce n'est pas vrai
que n'importe quoi sans ordre de difficulté peut arriver. Par conséquent, le miracle apporte à ce monde les lois
d'un autre monde. Le miracle est la seule chose que tu puisses faire qui
transcende l'ordre, étant basé non pas sur les différences mais sur l'égalité.
Les
miracles ne se font pas concurrence, et le nombre de ceux que tu peux faire est
illimité. Ils peuvent être simultanés et légion.
Cela n'est pas difficile à
comprendre, dès que tu peux concevoir qu'ils sont possibles.
Peut-être es-tu conscient de l'absence de
concurrence entre tes pensées, qui, bien qu'elles puissent être en conflit,
peuvent arriver ensemble et en grand nombre. De fait, tu y es peut-être
tellement habitué que cela te cause peu de surprise. Or tu as aussi l'habitude
de classer certaines de tes pensées comme étant plus importantes, plus vastes
ou meilleures, plus sages, plus fécondes ou plus précieuses que d'autres.
Le résultat est un motif ondoyant et
changeant qui n'est jamais au repos et jamais ne s'arrête. Il passe sans cesse
sur le miroir de ton esprit et les reflets du Ciel ne durent qu'un instant et
puis pâlissent, effacés par les ténèbres. Où il y avait de la lumière, les
ténèbres l'enlèvent en un instant, et des motifs alternants de lumière et de
ténèbres balaient ton esprit en permanence. Le petit peu de santé d'esprit
qu'il reste encore est maintenu grâce au sens de l'ordre que tu établis. Or le
fait même que tu puisses faire cela, et mettre un ordre quelconque dans le
chaos, te montre que tu n'es pas un ego, et qu'il doit y avoir en toi plus
qu'un ego.
Car l'ego est chaos, et s'il était
tout ce que tu es, aucun ordre ne serait possible. Or bien que l'ordre que tu imposes à ton
esprit limite l'ego, il te limite aussi. Ordonner, c'est juger, et c'est
arranger selon ce jugement. Par conséquent, ce n'est pas ta fonction mais celle
du Saint-Esprit.
Il te paraîtra difficile d'apprendre que
tu n'as absolument aucune base sur laquelle ordonner tes pensées. Cette leçon,
le Saint-Esprit l'enseigne en te donnant les brillants exemples des miracles
pour te montrer que ta façon d'ordonner est mauvaise, mais qu'une meilleure
voie t'est offerte. Le miracle offre exactement la
même réponse à chaque appel à l'aide. Il ne juge pas l'appel. Il reconnaît
simplement ce qu'il est et répond en conséquence. Il ne considère pas quel
appel est le plus fort, ou le plus grand ou le plus important. Tu te
demandes peut-être comment on peut te demander, à toi qui es encore lié au
jugement, de faire ce qui ne requiert aucun jugement de ta part. La réponse est
très simple. C'est la puissance de La Source
d’Amour, et non la tienne, qui engendre les miracles. Le miracle lui-même ne
fait que témoigner que tu as en toi la puissance de La Source d’Amour. C'est la
raison pour laquelle le miracle donne une égale bénédiction à tous ceux qui y
participent, et c'est aussi pourquoi tout le monde y participe. La puissance de
L’absolu est illimitée. Étant toujours maximale, elle offre tout à chaque appel
de qui que ce soit. Il n'y a pas d'ordre de difficulté ici. Un appel à
l'aide reçoit de l'aide.
Le seul jugement que cela comporte est
l'unique division que fait le Saint-Esprit en deux catégories : l'une d'amour
et l'autre l'appel à l'amour. Tu ne peux pas faire cette division sans risque,
car tu es dans une bien trop grande confusion soit pour reconnaître l'amour,
soit pour croire que tout le reste n'est rien d'autre qu'un appel à l'amour. Tu
es trop lié à la forme, et non au contenu. Ce que tu considères comme le
contenu n'est pas du tout le contenu.
Ce n'est que la forme, et rien d'autre.
Car tu ne réponds pas à ce qu'un frère t'offre réellement mais seulement à la
manière particulière dont l'ego perçoit son offrande et la juge.
Si tu crois comprendre quelque chose à la
« dynamique » de l'ego, je t'assure que tu n'y comprends rien. Car de toi-même
tu ne pourrais pas la comprendre. L'étude de l'ego n'est pas l'étude de
l'esprit. De fait, l'ego aime à s'étudier lui-même, et il approuve tout à fait
l'entreprise des étudiants qui voudraient « l’analyser », approuvant ainsi son
importance. Or ils ne font qu'étudier une forme avec un contenu insignifiant. Car leur enseignant est insensé, bien
qu'il prenne soin de dissimuler ce fait derrière des mots ronflants mais qui
manquent de tout sens cohérent lorsqu'ils sont mis ensemble.
C'est une caractéristique des jugements
de l'ego. Séparément, ils semblent tenir, mais rassemble-les et le système de
pensée qui émerge de cet assemblage est incohérent et absolument chaotique. Car
la forme n'est pas suffisante pour la signification, et le manque sous-jacent
de contenu rend un système cohérent impossible. Par conséquent, la séparation
reste la condition choisie de l'ego. Car personne, seul, ne peut juger
véritablement de l'ego. Or là où deux ou trois se joignent pour chercher la
vérité, l'ego ne peut plus défendre son manque de contenu. Le fait de l'union
leur dit qu'il n'est pas vrai.
Comme L’absolu communique
avec le Saint-Esprit en toi, ainsi le Saint-Esprit traduit Ses communications
par toi, afin que tu puisses les comprendre. L’absolu n'a pas de
communications secrètes, car tout de Lui est parfaitement ouvert et librement accessible
à tous, étant pour tous. Rien
ne vit en secret, et ce que tu voudrais cacher au Saint-Esprit n'est rien.
Chaque interprétation que tu voudrais poser sur un frère est insensée. Laisse
le Saint-Esprit te montrer ton frère et t'enseigner à la fois son amour et son
appel à l'amour. Ni son esprit ni le tien ne contiennent davantage que ces deux
ordres de pensée.
Le miracle est la reconnaissance de ce
que cela est vrai. Où il y a l'amour, ton frère doit te le donner à cause de ce
qu'est l'amour.
Mais où il y a un appel à l'amour, c'est toi qui dois le donner
à cause de ce que tu es.
XI Le test de la vérité
Or la
chose essentielle est d'apprendre que tu ne connais pas. La connaissance est
puissance, et toute puissance est de La Source d’Amour.
Toi qui as tenté de garder la puissance pour toi-même, tu l'as « perdue ». Tu
as encore cette puissance, mais entre elle et la conscience que tu en as, tu as
interposé tant de choses que tu ne peux pas l'utiliser. Tout ce que tu t'es
enseigné t'a rendu ta puissance de plus en plus obscure. Tu ne connais pas ce
qu'elle est, ni où.
Tu as fait un semblant de puissance et
une démonstration de force si pitoyables qu'ils ne peuvent que te faillir. Car
la puissance n'est pas un semblant de force et la vérité est au-delà de toute
semblance. Or tout ce qui se dresse entre toi et la puissance de L’absolu en toi n'est que ton apprentissage du
faux, et de toutes tes tentatives pour défaire le vrai.
Sois désireux, donc, que
tout cela soit défait, et réjouis-toi qu'à cela tu ne sois pas lié à jamais.
L’ajustement t'enseigne comment échapper pour toujours de tout
ce que tu t'es enseigné dans le passé, en te montrant seulement ce que tu es
maintenant. L'apprentissage
est accompli avant que ses effets ne soient manifestes. L'apprentissage, donc,
est dans le passé, mais son influence détermine le présent en lui donnant la
signification quelle qu'elle soit qu'il a pour toi. Ton apprentissage ne donne
aucune signification au présent. Rien de ce que tu n’as jamais appris ne peut
t'aider à comprendre le présent, ni t'enseigner comment défaire le passé. Ton
passé est ce que tu t'es enseigné toi-même. Lâche prise de tout cela. Ne
tente pas de comprendre n'importe quel événement, n'importe quoi ou n'importe
qui à sa « lumière », car les ténèbres dans lesquelles tu essaies de voir ne
peuvent qu'obscurcir. Ne
fais pas du tout confiance aux ténèbres pour illuminer ta compréhension, car en
faisant cela tu contredis la lumière et par là tu penses voir les ténèbres.
Mais pour accomplir cela, toutes tes
noires leçons doivent être portées de plein gré à la vérité, et joyeusement
déposées par des mains ouvertes pour recevoir et non fermées pour prendre. Ne crois jamais qu'aucune leçon
apprise par toi à part de Lui ne signifie quoi que ce soit.
Il est un test, aussi sûr
que La Source d’Amour, permettant de reconnaître si ce que tu as appris est
vrai. Si tu es entièrement libre de toute espèce de peur, et si tous ceux
qui te rencontrent ou qui pensent seulement à toi partagent ta paix parfaite,
alors tu peux être sûr que tu as appris la leçon de La Source d’Amour, et non
la tienne. À
moins que tout cela soit vrai, il y a dans ton esprit de sombres leçons qui te
blessent et te freinent, toi et tous ceux qui t'entourent. L'absence d'une paix
parfaite ne signifie qu'une chose : Tu penses que ta volonté pour L’Engendré par La Source d’Amour n'est pas la
Volonté du Père pour lui.
Ne
te soucie pas de savoir comment tu peux apprendre une leçon si complètement
différente de tout ce que tu t'es enseigné toi-même. Comment le saurais-tu ?
Ton rôle est très simple. Tu as seulement besoin de
reconnaître que tout ce que tu as appris, tu ne le veux pas. Demande d'être
enseigné, et n'utilise pas tes expériences pour confirmer ce que tu as appris.
Lorsque ta paix est menacée ou troublée de quelque façon que ce soit, dis-toi :
Je ne connais pas ce que signifie quoi que ce soit, y
compris ceci.
Ainsi je ne sais pas comment y répondre.
Et je n'utiliserai pas ce que j'ai appris dans le passé
comme lumière pour me guider maintenant.
Par ce refus d'essayer de
t'enseigner à toi-même ce que tu ne connais pas, le Guide Que L’absolu t'a
donné te parlera. Il prendra dans ta conscience la place qui Lui revient dès
l'instant que tu l'abandonneras et la Lui offriras.
L’Engendré par L’absolu ne
peut pas faire de besoins que son Père ne satisfera pas, pour autant qu'il se
tourne vers Lui un tout petit peu. Or Il ne peut pas forcer Son Fils à se
tourner vers Lui et rester Lui-même.
Le miracle apporte les
effets que seule peut apporter la non culpabilité, et ainsi établit le fait que
la non-culpabilité doit être. Toi qui es si fermement lié à la
culpabilité et si engagé à le rester, comment peux-tu établir pour toi-même ta
non-culpabilité ? Cela est impossible. Mais assure-toi que tu es bien désireux
de reconnaître que c'est impossible. C'est seulement parce que tu penses
pouvoir mener une petite partie, ou t'occuper de certains aspects de ta vie
seul, que la direction du Saint-Esprit est limitée. Ainsi tu voudrais Le rendre non fiable et
utiliser cette non-fiabilité imaginaire comme excuse pour Lui cacher certaines
sombres leçons. Et en limitant ainsi la mesure dans laquelle tu acceptes d'être
guidé, tu es incapable de compter sur les miracles pour répondre à tous tes
problèmes pour toi.
Penses-tu que le Saint-Esprit te
refuserait ce qu'il voudrait te voir donner ? Tu n'as aucun problème qu'il ne
puisse résoudre en t'offrant un miracle. Les miracles sont pour toi. Et chaque
peur, chaque douleur et chaque épreuve que tu as, a été défaite. Il les a
toutes portées à la lumière, les ayant acceptées à ta place, et ayant reconnu
qu'elles n'ont jamais été. Il n'est pas de sombres leçons qu'il n'ait déjà
éclairées pour toi. Les leçons que tu voudrais t'enseigner, Il les a déjà
corrigées. Elles n'existent pas du tout dans Son Esprit. Car le passé ne Le lie
pas, et par conséquent ne te lie pas. Il ne voit pas le temps comme tu le vois.
Et chaque miracle qu'il t'offre corrige l'usage que tu fais du temps, et le
fait Sien.
Lui Qui t'a libéré du passé
voudrait t'enseigner que tu en es libre.
Il voudrait seulement que tu acceptes Ses
accomplissements pour tiens, parce qu'il les a faits pour toi. Et parce qu'il
l'a fait, ce sont les tiens. Il t'a rendu libre de ce que tu as fait. Tu
peux Le nier, mais tu ne peux pas Lui faire appel en vain. Il donne toujours
Ses dons à la place des tiens. Il voudrait établir Son enseignement lumineux si
fermement dans ton esprit qu'aucune sombre leçon de culpabilité ne puisse
demeurer dans ce qu'il a établi comme saint par Sa Présence. Remercie L’absolu de ce qu'il est là et œuvre par toi. Et
toutes Ses œuvres sont les tiennes. Il t'offre un miracle pour chacune de
celles que tu Le laisses faire par toi.
Écoute en silence et n'élève pas la voix
contre Lui. Car Il enseigne le miracle de l'unité, et devant Sa leçon la
division disparaît. Enseigne comme Lui ici, et tu te souviendras que tu as
toujours créé comme ton Père. Le miracle de la création n'a jamais cessé,
portant le saint sceau de l'immortalité. Telle est la Volonté de L’absolu pour toute la création, et toute la
création se joint à Lui dans cette volonté.
Ceux
qui toujours se souviennent qu'ils ne connaissent rien, et qui sont devenus
désireux d'apprendre tout, l'apprendront. Mais chaque fois qu'ils se fient à
eux-mêmes, ils n'apprendront pas
Ceux qui reconnaissent qu'ils ne peuvent
pas connaître à moins que les effets de la compréhension ne soient avec eux,
ceux-là seulement peuvent réellement apprendre. Pour cela, ce doit être la paix
qu'ils veulent, et rien d'autre.
Chaque
fois que tu penses connaître, la paix te quittera, parce que tu as abandonné
l'Enseignant de la paix.
Chaque fois que tu te rends
pleinement compte que tu ne connais pas, la paix reviendra, car tu L'auras
invité à revenir en abandonnant l'ego en faveur de Lui.
Ne fais pas appel à l'ego pour quoi que
ce soit, c'est seulement cela que tu as besoin de faire. Le Saint-Esprit, de
Lui-même, remplira tout esprit qui fait ainsi de la place pour Lui.
Si tu veux la paix, tu dois abandonner
l'enseignant de l'attaque.
La puissance de La
Source d’Amour, dont elles proviennent toutes deux, est tienne aussi sûrement
qu'elle est Sienne. Tu penses que tu ne Le connais pas, uniquement parce que,
seul, il est impossible de Le connaître. Or vois les œuvres considérables qu'il
fera par toi et tu seras convaincu de les avoir faites par Lui. Il est
impossible de nier la Source d'effets si puissants qu'ils ne pourraient pas
être de toi. Laisse-Lui de la place et tu te trouveras si rempli de puissance
que rien ne prévaudra contre ta paix. Et ce
sera le test par lequel tu reconnais que tu as compris.
L’essentiel
I. Les conditions de l'apprentissage
Si tu es béni tout en ne connaissant pas que tu l'es, tu as
besoin d'apprendre qu'il doit en être ainsi. Tu peux apprendre à bénir, et tu
ne peux pas donner ce que tu n'as pas. Donc si tu offres une bénédiction, il
faut d'abord qu'elle te soit venue. Il faut aussi que tu l'aies acceptée pour
tienne, car comment autrement pourrais-tu la donner ? C'est pourquoi les
miracles te témoignent que tu es béni. Si ce que tu offres est le pardon
complet, tu dois avoir lâché prise de la culpabilité, ayant accepté l’ajustement pour toi-même et appris
que tu es non coupable.
Les pensées que l'esprit de l’Engendré par L’absolu projette ou
étend ont tout le pouvoir qu'il leur donne
Par conséquent, le Saint-Esprit doit commencer Son enseignement
en te montrant ce que tu ne pourras jamais apprendre. Son message n'est pas
indirect, mais Il doit introduire la simple vérité dans un système de pensée
qui est devenu si tordu et si complexe que tu ne peux pas voir qu'il ne
signifie rien.
II. L'apprenant heureux
Le Saint-Esprit a besoin
d'un apprenant heureux en qui Sa mission puisse s'accomplir avec bonheur.
Le Saint-Esprit, voyant où tu es mais connaissant que tu es ailleurs, commence Sa leçon de simplicité par l'enseignement fondamental que la vérité est vraie. C'est la leçon la plus difficile que tu apprendras jamais, et la seule en définitive.
La simplicité est très difficile pour des esprits tordus.
Le contraste entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas
est parfaitement apparent, et pourtant tu ne le vois pas.
Le Saint-Esprit, Qui voit tout cela, enseigne, simplement, que
tout cela n'est pas vrai. À ces apprenants malheureux qui voudraient
s'enseigner rien, et s'illusionner au point de croire que ce n'est pas rien, le
Saint-Esprit dit, avec calme et fermeté :
Parce que tu leur as
enseigné la joie et la délivrance, ils deviendront tes enseignants en
délivrance et en joie.
Quand tu enseignes à quiconque que la vérité est vraie, tu
l'apprends avec lui. Et tu apprends ainsi que ce qui semblait le plus dur était
le plus facile. Apprends à être un apprenant heureux.
Si tu veux être un apprenant heureux, tu dois donner au
Saint-Esprit tout ce que tu as appris, pour que cela soit désappris pour toi.
La clé n'est que la lumière qui dissipe les figures, les formes
et les peurs de rien. Accepte cette clé de liberté des mains du Christ Qui te
la donne, afin que tu puisses te joindre à Lui dans la sainte tâche d'apporter
la lumière. Car, comme tes frères, tu ne te rends pas compte que la lumière est
venue et t'a libéré du sommeil des ténèbres.
. La Source
d’Amour est partout et Son Fils est en Lui avec tout.
III. Le choix de la non-culpabilité
L'apprenant heureux ne peut pas se sentir coupable d'apprendre.
Or tu n'es entier qu'en ta non culpabilité, et c'est seulement en ta non-culpabilité que tu peux être heureux. Il n'y a aucun conflit ici.
Souhaiter la culpabilité de quelque
façon ou sous quelque forme que ce soit, te fait perdre d'apprécier la valeur
de ta non-culpabilité, et la repousse de ta vue.
Apprendre, c'est vivre ici, de même que créer, c'est être au
Ciel. Chaque fois que la douleur de la culpabilité semble t'attirer,
souviens-toi que si tu lui cèdes, tu te décides contre ton bonheur, et tu
n'apprendras pas comment être heureux. Dis-toi donc, doucement, mais avec la
conviction née de l'Amour de L’absolu et de Son Fils :
À chaque jour, à chaque heure et à chaque minute, même à chaque
seconde, tu décides entre la crucifixion et la résurrection, entre l'ego et le
Saint-Esprit. L'ego
est le choix pour la culpabilité, le
Saint-Esprit, le choix pour la non-culpabilité. Il n'y a pas d'autre
alternative qu'entre la vérité et l'illusion.
Le miracle t'enseigne que tu as choisi la non-culpabilité, la liberté et la joie.
C'est le résultat naturel
du juste choix, attestant le bonheur qui te vient d'avoir choisi d'être libre
de la culpabilité. Chacun de ceux à qui tu offres la guérison te la rend.
La joie d'apprendre que les ténèbres n'ont pas de pouvoir sur L’Engendré
par L’absolu est l'heureuse leçon que le Saint-Esprit enseigne, et qu'il
voudrait que tu enseignes avec Lui. C'est Sa joie de l'enseigner, comme ce sera
la tienne.
Chaque décision est prise pour la Filialité tout entière,
dirigée en dedans et en dehors, et influence une constellation plus large que
tout ce dont tu n’as jamais pu rêver.
Ceux qui acceptent l’ajustement sont invulnérables.
Mais ceux qui se croient coupables
répondront à la culpabilité, parce qu'ils pensent qu'elle est le salut, et ils
ne refuseront pas de la voir ni de se ranger de son côté.
Voudrais-tu nier la vérité de la décision de L’absolu et mettre
ta piètre évaluation de toi-même à la place de Sa calme et inébranlable estime
de Son Fils ? Rien ne peut
ébranler la conviction de L’absolu quant à la pureté parfaite de tout ce qu'il
a créé, car c'est totalement pur.
Celui Qui connaît le plan de La Source d’Amour, que L’absolu voudrait
que tu suives, peut t'enseigner ce qu'il est. Seule Sa sagesse est capable de
te guider pour le suivre.
Laisse-Le, donc, être le seul Guide que tu veuilles suivre vers
le salut. Il connaît la voie et Il t'y conduit avec joie. Avec Lui tu ne
manqueras pas d'apprendre que ce que L’absolu veut pour toi est ta
volonté.
Dis seulement au
Saint-Esprit : « Décide pour moi », et c'est fait.
Car Ses décisions sont des reflets de ce que L’absolu connaît de
toi, et dans cette lumière l'erreur quelle qu'elle soit devient impossible. Pourquoi
lutterais-tu avec tant de frénésie afin de prévoir tout ce que tu ne peux pas
connaître, alors que toute connaissance se trouve derrière chaque décision que
le Saint-Esprit prend pour toi ? Apprends ce que sont Sa sagesse et Son amour,
et enseigne Sa réponse à tous ceux qui luttent dans les ténèbres. Car tu
décides pour eux et pour toi-même.
Qu'il est doux de décider toutes choses par Celui Dont l'Amour
égal est donné à tous également ! Il ne te laisse personne en dehors de toi.
Ainsi Il te donne ce qui t'appartient, parce que ton Père voudrait que tu le
partages avec Lui. En tout laisse-Le te conduire, et ne reviens pas là-dessus.
Aie confiance en ce qu'il te répondra rapidement, sûrement, et avec Amour pour
tous ceux qui seront touchés d'une façon ou d'une autre par la décision.
Chaque fois que tu as des
doutes sur ce que tu devrais faire, pense à Sa Présence en toi et dis-toi ceci,
et seulement ceci :
IV. Ta fonction dans l’Expiation (ajustement)
Quand tu acceptes la non-culpabilité de ton frère, tu vois l’ajustement
en lui.
Toi qui appartiens à la Cause Première, créé par Lui à l'image
de Lui-même et faisant partie de Lui, tu es plus que simplement non coupable.
Ne demande pas à être pardonné, car cela a déjà été accompli.
Demande, plutôt, à apprendre comment pardonner, et à ramener dans ton esprit qui ne pardonne pas ce qui
a toujours été. L’ajustement devient réel et visible pour ceux qui l'utilisent.
Sur terre c'est ta seule
fonction, et tu dois apprendre que c'est tout ce que tu veux apprendre. Tu te
sentiras coupable jusqu'à ce que tu apprennes cela.
Ne manque pas à ta fonction, qui est d'aimer dans un lieu sans
amour fait de ténèbres et de tromperie, car c'est ainsi que ténèbres et
tromperie sont défaites.
Quand tu as appris à décider avec La Source d’Amour, toutes les
décisions deviennent aussi faciles et justes que de respirer. Cela est sans effort, et tu seras conduit aussi
doucement que si l'on te portait sur un paisible sentier par un jour d'été.
À moins d'être non coupable, tu ne peux pas connaître La Source
d’Amour, dont la Volonté est que tu Le connaisses. Par conséquent, tu dois
être non coupable.
Ta tâche n'est pas de faire la réalité. Elle est là sans ton
faire, mais pas sans toi. Toi qui as tenté de te jeter toi-même et qui as si
peu estimé La Source d’Amour, écoute-moi parler pour Lui et pour toi-même.
Les enfants du Ciel vivent dans la lumière de la bénédiction de
leur Père, parce qu'ils connaissent qu'ils sont sans péché. L’ajustement fut établi
comme moyen de rendre la non-culpabilité aux esprits qui l'ont niée, et qui
ainsi se sont nié le Ciel.
L’absolu ne peut
communiquer qu'avec le Saint-Esprit dans ton esprit, parce que Lui seul partage
la connaissance de ce que tu es avec La Source d’Amour. Et seul le Saint-Esprit
peut répondre à L’absolu pour toi, car Lui seul connaît ce qu'est La Source
d’Amour.
V. Le cercle de l’Ajustement
Heureux Fils d'un Père Qui te comble de bénédictions, la joie a
été créée pour toi. Qui peut condamner celui que La Source d’Amour a béni ?
Ta seule vocation ici est de te vouer, avec un
désir effectif, au déni de la culpabilité sous toutes ses formes. Accuser, c'est ne pas
comprendre.
Nous sommes tous joints ici
dans l’Ajustement, et rien d'autre ne peut nous unir en ce monde. Ainsi s'en
ira le monde de la séparation, et sera rétablie la pleine communication entre l’Engendreur
et l’Engendré.
Les enseignants de l'innocence, chacun à sa manière, se sont
joints, prenant leur rôle dans la Pédagogie unifié de l’Ajustement.
De chacun de ceux à qui tu
accordes la délivrance de la culpabilité, tu apprendras inévitablement ton
innocence. Le cercle de l’ajustement n'a pas de fin. Et la confiance qui te
viendra de ta sûre inclusion dans ce cercle ne cessera d'augmenter avec chacun
de ceux que tu emmèneras dans sa sécurité et dans sa paix parfaite.
La puissance de L’absolu attire chacun dans sa sûre étreinte
d'amour et d'union. Tiens-toi tranquillement dans ce cercle et attire tous les
esprits torturés afin qu'ils se joignent à toi dans la sécurité de sa paix et
de sainteté. Demeure avec moi au-dedans, comme enseignant de l’ajustement et
non de la culpabilité.
Béni sois-tu qui enseignes avec moi. Notre puissance ne vient
pas de nous mais de notre Père. Ne reste pas à l'extérieur mais joins-toi à moi
au-dedans
La crucifixion n'a joué aucun rôle dans l’Ajustement.
Seule la résurrection y est devenue mon rôle.
Le Saint-Esprit ne voit que
la non-culpabilité, et dans Sa douceur Il voudrait délivrer de la peur et
rétablir le règne de l'amour. La puissance de l'amour est dans Sa douceur, qui
est de L’absolu et par conséquent ne peut ni crucifier ni subir la crucifixion.
Le temple que tu restaures devient ton autel, car c'est par toi qu'il fut
reconstruit. Et tout ce que tu donnes à L’absolu est à toi. C'est ainsi qu'il
crée, et c'est ainsi que tu dois restaurer.
Viens
avec joie dans le cercle saint et regarde en paix tous ceux qui pensent être à
l'extérieur.
VI. La lumière de la communication
La douce lumière dans laquelle le Saint-Esprit demeure en toi
n'est que parfaite ouverture, dans laquelle rien n'est caché et donc rien n'est
inquiétant. L'attaque cédera toujours à l'amour si elle est portée à l'amour au
lieu de lui être cachée.
La fonction du Saint-Esprit est tout entière communication. Il
doit donc enlever tout ce qui interfère avec la communication afin de la
rétablir.
Il n'y a pas de chambres cachées dans le temple de La Source
d’Amour. Les portes en sont grandes ouvertes pour accueillir Son Fils. Nul ne
peut manquer de venir là où L’absolu l'a appelé, à moins qu'il ne ferme
lui-même la porte à l'accueil de son Père.
VII Partager la perception avec le Saint-Esprit
Comme les ténèbres disparaissent dans la lumière, ainsi
l'ignorance s'efface quand la connaissance se fait jour.
La vérité est. Elle ne peut être ni perdue ni cherchée ni
trouvée. Elle est là, où que tu sois, étant au-dedans de toi. Or elle peut être
reconnue ou méconnue, réelle ou fausse pour toi.
Sous chacune des pierres angulaires de la
peur sur lesquelles tu as érigé ton insensé système de croyance, la vérité
demeure cachée. Or tu ne peux pas connaître cela, car en cachant la vérité dans
la peur, tu ne vois aucune raison de croire que plus tu regardes la peur, moins
tu la vois, et plus devient clair ce qu'elle dissimule.
La lumière ne peut pas entrer dans les
ténèbres
quand un esprit croit dans les ténèbres et ne veut pas en lâcher prise.
La vérité ne lutte pas contre l'ignorance, et
l'amour n'attaque pas la peur.
Ce qui n'a pas besoin de protection ne se défend pas.
Il t'est simplement demandé de faire le peu qu'il te suggère de
faire, ayant confiance en Lui au point de croire un tant soit peu que, s'Il le
demande, tu peux le faire. Tu verras comme il est facile d'accomplir tout ce
qu'il demande.
Le Saint-Esprit ne demande de toi que ceci : apporte-Lui chaque
secret que tu Lui as fermé. Ouvre-Lui chaque porte et invite-Le à entrer dans
les ténèbres pour les dissiper. La vision du Christ n'est pas pour Lui seul,
mais pour Lui avec toi. Apporte-Lui, donc, toutes tes sombres et secrètes
pensées, et regarde-les avec Lui. Il tient la lumière, et toi les ténèbres.
La vision indivisée que
t'offre le Saint-Esprit portera cette unité à ton esprit avec une clarté et un
éclat si intense que tu ne pourrais plus souhaiter pour rien au monde de ne pas
accepter ce que L’absolu voudrait que tu aies.
VIII. Le saint lieu de rencontre
.
Ne bannis pas le pouvoir de ton esprit, mais laisse
tout ce qui pourrait cacher ta gloire être porté au jugement du Saint-Esprit,
et là défait. Celui qu'il voudrait sauver pour la gloire est sauvé pour
elle. Il a promis au Père que par Lui tu serais délivré de la petitesse à la
gloire. À ce qu'il a promis à L’absolu Il est entièrement fidèle, car Il
partage avec L’absolu la promesse qui Lui fut donnée pour qu'il la partage avec
toi.
Le saint lieu de rencontre
du Père et du Fils inséparés se trouve dans le Saint-Esprit et en toi. Toute
interférence dans la communication que L’absolu Lui-même veut avec Son Fils est
tout à fait impossible ici. Sans rupture ni interruption, l'amour coule
constamment entre l’Engendreur et l’Engendré, comme le veulent tous Deux. Et
c'est ainsi.
Il n'y a pas de substitut à la vérité. Et cela, la vérité te le
fera voir clairement quand tu seras conduit à l'endroit où tu dois rencontrer
la vérité.
Le lien avec lequel l’Engendreur Se joint à ceux à qui Il donne
le pouvoir de créer ne peut jamais être dissous. Le Ciel même est union avec
toute la création, et avec son seul Créateur. Et le Ciel reste la Volonté de L’absolu
pour toi.
IX. Le reflet de la sainteté
L’ajustement ne rend pas saint. Tu as été créé saint. Porter l'illusion à la vérité, ou l'ego à La Source d’Amour, c'est la seule fonction du Saint-Esprit.
Le passé dont tu te souviens n'a jamais été et ne
représente que le déni de ce qui a toujours été.
Porter l'ego à L’absolu n'est que porter l'erreur à la vérité,
où elle est corrigée parce qu'elle est l'opposé de ce qu'elle rencontre.
Rien qu'en étant ce qu'elle est, la vérité te délivre de tout ce
qu'elle n'est pas. L’ajustement est si doux que tu as besoin seulement de lui
chuchoter pour que toute sa puissance accoure à ton assistance et à ton
soutien.
La gracieuseté de L’absolu les fera doucement entrer et couvrira
tout leur sentiment de douleur et de perte avec l'assurance immortelle de
l'Amour de leur Père. Là, la peur de la mort sera remplacée par la joie de
vivre.
Dans ce monde tu peux devenir un miroir sans tache, dans lequel
la Sainteté de ton Créateur irradie de toi vers tout ce qui t'entoure. Tu peux
refléter le Ciel ici.
Si tu pouvais seulement te rendre compte pour un seul instant du
pouvoir de guérison que le reflet de La Source d’Amour, qui luit en toi, peut
apporter au monde entier, tu ne pourrais pas attendre plus longtemps avant de
laver le miroir de ton esprit pour qu'il reçoive l'image de la sainteté qui
guérit le monde
La réponse de la sainteté à
toute forme d'erreur est toujours la même. Il n'y a pas de contradiction dans
ce que la sainteté appelle. La guérison est sa seule réponse, peu importe ce
qui lui est apporté. Ceux qui ont appris à n'offrir que la guérison, à cause du
reflet de la sainteté en eux, sont enfin prêts pour le Ciel.
X. L'égalité des miracles
Quand aucune perception ne se dresse entre L’absolu et Ses
créations, ou entre Ses enfants et les leurs, la connaissance de la création
doit continuer à jamais.
Reflète la paix du Ciel ici et porte ce monde au Ciel. Car le
reflet de la vérité attire chacun à la vérité, et chacun, en y entrant, laisse
derrière lui tous les reflets.
Au Ciel la réalité est partagée et non reflétée. En partageant son reflet ici, sa vérité devient la seule perception qu'accepte l’Engendré par La Source d’Amour.
Toi sur terre, tu n'as aucune conception de l'illimité, car le monde dans lequel tu sembles vivre est un monde de limites. Dans ce monde, ce n'est pas vrai que n'importe quoi sans ordre de difficulté peut arriver.
Par conséquent, le miracle apporte
à ce monde les lois d'un autre monde. Le miracle est la seule chose que tu puisses
faire qui transcende l'ordre, étant basé non pas sur les différences mais sur
l'égalité.
Les miracles ne se font pas concurrence, et le nombre de ceux
que tu peux faire est illimité. Ils peuvent être simultanés et légion.
Cela n'est pas difficile à comprendre, dès que tu peux concevoir
qu'ils sont possibles.
Car
l'ego est chaos, et s'il était tout ce que tu es, aucun ordre ne serait
possible.
Le miracle offre exactement la même réponse à chaque appel à
l'aide. Il ne juge pas l'appel. Il reconnaît simplement ce qu'il est et répond
en conséquence. Il ne considère pas quel appel est le plus fort, ou le plus
grand ou le plus important.
C'est la puissance de La Source d’Amour, et non la tienne, qui engendre les miracles. Le miracle lui-même ne fait que témoigner que tu as en toi la puissance de La Source d’Amour. C'est la raison pour laquelle le miracle donne une égale bénédiction à tous ceux qui y participent, et c'est aussi pourquoi tout le monde y participe. La puissance de L’absolu est illimitée. Étant toujours maximale, elle offre tout à chaque appel de qui que ce soit. Il n'y a pas d'ordre de difficulté ici. Un appel à l'aide reçoit de l'aide.
Si
tu crois comprendre quelque chose à la « dynamique » de l'ego, je t'assure que
tu n'y comprends rien. Car de toi-même tu ne pourrais pas la comprendre.
L'étude de l'ego n'est pas l'étude de l'esprit. De fait, l'ego aime à s'étudier
lui-même, et il approuve tout à fait l'entreprise des étudiants qui voudraient
« l’analyser », approuvant ainsi son importance. Or ils ne font qu'étudier une
forme avec un contenu insignifiant.
Comme L’absolu communique avec le Saint-Esprit en toi, ainsi le
Saint-Esprit traduit Ses communications par toi, afin que tu puisses les
comprendre. L’absolu n'a pas de communications secrètes, car tout de Lui est
parfaitement ouvert et librement accessible à tous, étant pour tous.
Mais où il y a un appel à
l'amour, c'est toi qui dois le donner à cause de ce que tu es.
XI Le test de la vérité
Or la chose essentielle est d'apprendre que tu ne connais pas. La connaissance est puissance, et toute puissance est de La Source d’Amour.
Toi qui as tenté de garder la puissance
pour toi-même, tu l'as « perdue ». Tu as encore cette puissance, mais entre
elle et la conscience que tu en as, tu as interposé tant de choses que tu ne
peux pas l'utiliser. Tout ce que tu t'es enseigné t'a rendu ta puissance de
plus en plus obscure. Tu ne connais pas ce qu'elle est, ni où.
Sois désireux, donc, que tout cela soit défait, et réjouis-toi
qu'à cela tu ne sois pas lié à jamais.
L’ajustement t'enseigne
comment échapper pour toujours de tout ce que tu t'es enseigné dans le passé,
en te montrant seulement ce que tu es maintenant.
Ne
fais pas du tout confiance aux ténèbres pour illuminer ta compréhension, car en
faisant cela tu contredis la lumière et par là tu penses voir les ténèbres.
Ne crois jamais qu'aucune leçon apprise
par toi à part de Lui ne signifie quoi que ce soit.
Il est un test, aussi sûr que La Source d’Amour, permettant de
reconnaître si ce que tu as appris est vrai. Si tu es entièrement libre de
toute espèce de peur, et si tous ceux qui te rencontrent ou qui pensent
seulement à toi partagent ta paix parfaite, alors tu peux être sûr que tu as
appris la leçon de La Source d’Amour, et non la tienne.
Tu as seulement besoin de
reconnaître que tout ce que tu as appris, tu ne le veux pas. Demande d'être
enseigné, et n'utilise pas tes expériences pour confirmer ce que tu as appris.
Lorsque ta paix est menacée ou troublée de quelque façon que ce soit, dis-toi :
Par ce refus d'essayer de t'enseigner à toi-même ce que tu ne
connais pas, le Guide Que L’absolu t'a donné te parlera. Il prendra dans ta
conscience la place qui Lui revient dès l'instant que tu l'abandonneras et la
Lui offriras.
L’Engendré par L’absolu ne peut pas faire de besoins que son
Père ne satisfera pas, pour autant qu'il se tourne vers Lui un tout petit peu.
Or Il ne peut pas forcer Son Fils à se tourner vers Lui et rester Lui-même.
Le miracle apporte les effets que seule peut apporter la non
culpabilité, et ainsi établit le fait que la non-culpabilité doit être. Toi qui es si fermement lié à la
culpabilité et si engagé à le rester, comment peux-tu établir pour toi-même ta
non-culpabilité ? Cela est impossible. Mais assure-toi que tu es bien désireux
de reconnaître que c'est impossible. C'est seulement parce que tu penses
pouvoir mener une petite partie, ou t'occuper de certains aspects de ta vie
seul, que la direction du Saint-Esprit est limitée.
Lui Qui t'a libéré du passé voudrait t'enseigner que tu en es
libre.
Chaque fois que tu penses connaître, la
paix te quittera, parce que tu as abandonné l'Enseignant de la paix.
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